Musée haut, musée bas (Jean-Michel Ribes - 2008)

Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, un ballet de Saintes Vierges, des gardiens épuisés par Rodin, un ministre perdu dans une exposition de sexes, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des Impressionnistes, touristes galopins galopant d'une salle à l'autre, passager clandestin dans l'art premier, Picasso, Gauguin, Warhol, ils sont tous là dans ce petit monde qui ressemble au grand, dans ce musée pas si imaginaire que ça, valsant la comédie humaine jusqu'au burlesque.


Un casting épatant, un synopsis génial, une réflexion générale assez intéressante ... et pourtant, une bouse infâme. D'une médiocrité sans nom, Musée haut, musée bas touche le fond et, comme dirait le prof à l'origine de cette remarque désormais célèbre, continue de creuser. La film suinte l'exécrable par tous les pores. D'abord, par les situations d'une débilité sans nom (Dussolier mal à l'aise dans une exposition de sexes, un jeune artiste qui tue sa mère en disant que c'est de l'art : ha ha, ho ho, qu'est-ce qu'on se marre) ; ensuite, par des rôles en peau de chagrin associés à des acteurs presque tous plus mauvais les uns que les autres (excepté pour Robin, Arditi et Jugnot) ; et enfin, par le propos gauchisant et anti-religieux nauséabond aussi discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Mauvais, donc.

2/10

J'hésitais franchement à aller le voir, puis les avis m'ont au final découragé.

le synopsis donne pas envie en tout cas...

ça manque de zombies

Ash a écrit:

le synopsis donne pas envie en tout cas...

ça manque de zombies

J'adhère.

Que dire de mieux.

Et puis une expo avec de jolies paires de nichons sa aurait était nettement plus attirant.

Nan ?