Entre les murs (Laurent Cantet - 2008)

Bon ben vu hier.

autant e dire tout de suite, je n'aurai pas filer la palme d'o à ce film, il est bien sympa mais sans plus, pour moi c'est un peu la suite de " être et avoir".

Il y a bien des instant de grande émotions, mais ça retmbe vite comme un souflé qui se dégonfle, on à juste l'impression d'être 5 ans en arrière, dans une salle de classe et avec des profs. Bon voila, rien de plus rien de moins. Cantet pourras toujours dire " j'ai fait un film pas un documenaire" ça y ressemble quant même beaucoup.

c'était bien sympa mais voila.

6/10

Bad Taste, tu roxes.
(Même en intérim)

Han, Fadd !!

Le politiquement trés correct, c'est le mal absolu.

Mighty-Forest a écrit:

Han, Fadd !!

Le politiquement trés correct, c'est le mal absolu.

Seulement , il n'y a rien dans ce film de politiquement très correct, c'est même presque le contraire, car il essaye pour moi + de tordre le coup aux préjugés. Mais encore une fois son but n'es vraiment pas là, sinon le film serait trop simple et tomberait forcément dans la caricature !

Très belle critique de Bad Taste, qui m'a donnée des frissons

En fait, je suis assez d'accord avec ta critique Bad, et c'est tout ce que tu met en point positif qui pour moi, plombe le film qui doit en être un et qui finalement reste très, trop proche de la réalité, je me rappel avoir été délégué de classe et avoir sué sang et eaux pour qu'un de mes camarade ne soit pas viré au conseil de discipline ( là ausi un échec), il y avait tous ces personnages, ces situations que j'ai retrouvé moi aussi ( avec un certains plaisir ou un certain gène), mais ça ne dépassait pas ce stade du souvenir, c'est ce qui m'à déplu.

Bon après, la mise en scène est béton c'est vrai, les deux heures filent assez rapidement même si j'ai lorgné une ou deux fois sur mon voisins qui se grattait le nez de manière dégoutante.

en fait, dirais qu'il manquait un coté "ciné"

Ça me donne presque envie de le voir tout ça.

Il en vaut la peine, mais une fois seulement

Je reviendrai sur les élucubrations de bohame plus tard, parce qu'il y a pas mal de choses à redire...

J'aime ta mère a écrit:

Seulement , il n'y a rien dans ce film de politiquement très correct, c'est même presque le contraire, car il essaye pour moi + de tordre le coup aux préjugés. Mais encore une fois son but n'es vraiment pas là, sinon le film serait trop simple et tomberait forcément dans la caricature !

C'est très beau, et très vrai ce que tu dis.
Dans ce flim, qui ne raconte pas l'histoire d'une banlieue difficile, je le dis et le répète, l'important n'est pas d'être politiquement correct, mais de raconter une histoire.
Et quoi qu'en dise bohame (qui n'a visiblement rien compris au flim), ce n'est pas un documentaire, qui ne fait jamais appel au cinéma : Entre les murs est un vrai flim de cinéma, avec tout ce que ça compte de travail grandiose sur l'interprétation, un scénario béton, une mise en scène rythmée et jamais lénifiante, un propos que l'on peut voir comme engagé ou simplement émouvant...
Un flim aux visages multiples, mais surtout, un flim qui m'a fait verser une larme, chose qui arrive de plus en plus rarement, et qu'il faut signaler quand ça arrive.
Sans doute le meilleur flim de Laurent Cantet.

je ne sais pas si j'ai " rien compris au film", peut être bien en effet.

Je dis simplement que je reconnais la mise en scène de qualité, la réalisation nickel, l'interpétation de tout ces personnages ma fois on ne peux plus vrai que vrai; simplement, ça ne me touche pas. Niet nada que dal, je m'en fiche de (re)savoir que c'est partout pareil dans les bahuts, que la culture s'étiole, que plus personnes ne se comprend, que malgé tout il y a quelques petites pics de pertinence indéniable, que la jeunesse n'est plus la même et paptati patata, que personnes n'est tout noirs ni tout blanc, que c'est come ça tout les jours un peu partout.

Je n'ais pas ressenti la "magie" que Sean Penn évoquait avec emphase à la fin du festival de Canne.

Tu m'attristes un peu quand même.
Tu as déja pleuré au cinéma ?

Bien sur, la dernière fois c'était à la fin de Transformers

Non sérieusement, je chiale re-la-ti-ve-ment souvent devant un film, la vrai dernière fois c'était durant l'épisode de la prise d'otage de la saison trois de Desperate Housewives ( pour vous dire comme c'est pas dure) pour ne citer que ça, je passe les Wall-E, WoW et autres fins de Gladiator que j'ai revus dernièrement..

J'ai été bien sur émus par certaines scènes d'Entre les murs, mais c'était plus par nostalgie que parceque j'ai vraiment été pris par le film.

Ah oui quand même, Desperate... Faut dire qu'il était très réussi cet épisode.

L'émotion était là quand même pour Entre les murs, ça me rassure

Tout dépent de la manière dont on la perçois,Bad à été renversé et moi ça me laisse tièdasse.

( je viens de lire un interwiew de Woody allen, j me sens super intelligent)

bohame a écrit:

WoW

tu pleures devant World Of Warcraft ? Un Geek jusqu'au bout

neine, WoW= War of the World ( le film m'à même fait vomir et m'à procuré des pires crises d'angoisse t'as vue!)

J'aime ta mère a écrit:

Bad Taste en intérim a écrit:

Un flim aux visages multiples, mais surtout, un flim qui m'a fait verser une larme, chose qui arrive de plus en plus rarement, et qu'il faut signaler quand ça arrive.

Spoiler:

Exactement.

Bon, ben vive l'instinct grégaire, je vais le voir ce soir

Ca a intérêt à être bien, sinon je vais le démonter comme jamais je ne l'ai fait

Faddman a écrit:

Ca a intérêt à être bien, sinon je vais le démonter comme jamais je ne l'ai fait

J'ai hate de lire ça .

Attendez, attendez ... c'est bien Entre les murs qui a reçu la Palme d'Or ? Non, c'est une blague. C'est une vilaine farce, un poisson d'avril en retard (ou en avance, c'est vous qui voyez). Entre les murs coiffer au poteau tout le reste de la sélection pour recevoir à l'unanimité la récompense suprême ? Arrêtez, je ne vous crois pas. Entre les murs au côté de la Dolce Vita, d'Apocalypse Now, de Pulp Fiction, de Kagemusha, du Salaire de la Peur ? Pincez-moi, je rêve.

C'est la première fois que je suis sorti d'une salle de cinéma en ayant l'impression de m'être fait entubé. Et la première fois que je sors aussi révolté devant ce film, tant pour son fond que pour sa soit-disante qualité. Non parce qu'il faut m'expliquer. C'est bien beau de poser sa caméra et de filmer simplement, comme la célèbre émission Strip-Tease. Mais à ce moment-là, on appelle ça un documentaire et on ne prend pas des acteurs bidons (j'y reviendrai), parce que sinon, on a ce qu'on appelle : « le cu.l entre deux chaises ». Ben oui, Entre les murs, c'est un film trop hybride (et même multi-hybride, puisque s'il est mi-documentaire mi-comédie dramatique, il est aussi mi-bouse mi-naufrage). C'est bien beau de faire des effets de styles, de cacher la caméra au fin fond de la classe pour faire genre reportage. Mais quand la crédibilité n'y ai pas, ça ne marche pas. Et ce manque crédibilité vient principalement des acteurs.
D'abord, ceux qui sont censés être « professionnels », à l'instar du directeur, dont le jeu ressemble à s'y méprendre à celui de Didier Bourdon dans le sketch des Inconnus « Maîtresses & Patients » (disponible sur YouTube). Par respect pour la famille du comédien, je passe sous silence l'interprétation du professeur de technologie, notamment lorsqu'il pète les plombs, grand moment de cinéma, qui rappelle que le Français n'ont rien à envier à l'Actor's Studio. Et puis viennent enfin les jeunes. Ce qui est assez intéressant c'est qu'il y a du bon, du mauvais, du très mauvais, de l'exécrable et du pathétique. Côté bon, on relève le rebelle-qui-a-un-bon-fond de la fin du film (ouais, celui que le professeur défend parce qu'il a défoncé l'arcade sourcillière d'une amie) et le rebelle-qui-est-assis-juste-devant-le-rebelle-susnommé. Côté mauvais, très mauvais, exécrable et pathétique, on relève tout le reste, avec les félicitations pour Esmeralda, pétasse par excellence (clin d'oeil, t'as vu) dont la médiocrité de jeu en devient presque gênante. Après, on a le choix entre les acteurs transparents et ceux qui ne peuvent jouer sur plus de deux tons différents.

Vient maintenant la question du fond. D'abord, chouette chouette chouette, le film aborde les questions à peine ressassées du racisme et de l'homophobie ; niveau politiquement correct, il ne manquait plus que l'antisémitisme et on avait le tiercé dans l'orde : dommage ! Mais heureusement, ces thèmes sont abordés avec tellement de délicatesse que l'on a pas l'impression que le scénariste a écrit en gros dans son scénario « ici, parler du racisme ».
Ensuite, c'est le but du film qui gêne. Que diable veut montrer le réalisateur ? Que ouais, vas-y que ma banlieue, hé ben les élèves ils sont super doués quand même, mais faut aller les chercher, mais faut pas leur donner des conseils de disciplines, parce que sinon ils retournent au bled t'as vu ? Que le système éducatif français est mal fait ? Dans ce cas, le réalisateur peut soit se lancer dans la politique pour espérer devenir Ministre de l'Education, soit se barrer en Angleterre, ou en Australie, ou au Zimbabwe, ou au Lienchtenstein pour nous montrer comment il faut que ça marche, personne ne le retient. Que les prof doivent être, comme dans le film, soumis à leurs élèves avec comme seul motif que punir ne sert à rien ? Bel exemple pour les professeurs (qui ont d'ailleurs vivement réagit sur le mode d'éducation du prof du film et pas dans la bon sens).

Pour synthétiser, Entre les murs dégouline tellement de niaiserie, de mièvrerie, de pseudo-bons sentiments, de pseudos-belles valeurs républicaines qu'il en devient écoeurant à mourir. Si je n'ai pas réussi à garder mon euro que je m'étais juré de ne pas dépenser, je ne pense pas courir beaucoup de risques en vous disant qu'aujourd'hui que je ne lui donnerai pas plus de un point sur une échelle de dix.

Au final, un 1/10 bien mérité : félicitations !

Élève appliqué et à suivre, malgré ses fautes de goût évidentes.
Encouragements du conseil de classe.

Bad Taste

Je ne suis pas aussi sévère que Fadd, mais il faut avouer qu'il y a bien là quelques vérités profondes sur ce film hybride.

Faddounet, tu veux m'épouser ?

Mighty-Forest a écrit:

Faddounet, tu veux m'épouser ?

Je te rappelle que tu as déjà Mightette

Toi tu deviendra Mightou.

John Fitgerald Willis a écrit:

Ces deux avis m'intriguent beaucoup.

John Fitgerald Willis a écrit:

Du coup j'ai envie d'aller le voir.

John Fitgerald Willis a écrit:

Ça me donne presque envie de le voir tout ça.

John Fitgerald Willis a écrit:

161. Entre les murs (Laurent Cantet - 2008) 0/10