Les Proies - El Rey de la Montana (Gonzalo López-Gallego - 2007)

Roi de la montagne (Le)
Rey de la montaña (El)
Espagne, 2007
Genre : Thriller
Durée : 90 min
Date de sortie française : Indéterminée
Réalisateur : Gonzalo López-Gallego
Avec Leonardo Sbaraglia, Maria Valverde, Manuel Sánchez Ramos, Andres Juste, Pablo Menasanch...
Production : Decontrabando, Goodfellas, Telecinco
Format de tournage : 35 mm
Couleur

Résumé
Quim roule dans une région isolée, le long d’une route sinueuse, et se perd. En essayant de se repérer, il est soudain la cible de tirs en provenance de la montagne. Alors qu'il tente d'échapper aux projectiles, il rencontre une jeune femme qui semble perdue et vit apparemment le même cauchemar. Méfiants l'un envers l'autre, ils décident néanmoins d'unir leurs forces pour quitter cette forêt hostile, glaciale, et semer leurs poursuivants.

Avis sur le film

J'en sors tout just.
L'avis d'ecran large est très proche du miens, donc si vous voulez lire une belle critique, préféré le lien


Film décevant: à plusieurs niveaux: manque d'interets pour les gentils, final raté, morale douteuse... cela dit le film n'est pas nul, loin de là, mais l'attente que j'avais n'a pas du tout était comblée. Je m'attendais à un gros survival, tenace, apre, on as tout just un couple qui marche avec le type qui boitille légérement. Heureusement, la réalisation est superbe, les images sont magnifiques, et les paysages (espagnol?) sont surprenants. Les acteurs s'en sortent bien. L'apport du style Jeux Video et en particulier du FPS, très présent à la fin du film est bénéfique et colle avec le revirement de situation de point de vue !
Les proies est donc un film "faussement" raté ou pas vraiment réussi, en tout cas il a le popotin entre deux chaises et malgré un bonne bande annonce déçoit.

Sympa, mais maladroit. Si le début fonctionne plutôt bien (paysages magnifiques se muant en véritable enfer à mesure que le personnage principal flirte avec la mort, tension palpable, etc...), et que le réal parvient à émouvoir avec des personnages dont on ne sait finalement rien, le dernier acte m'a un peu déçu. Déjà l'identité des tireurs n'a finalement rien de révolutionnaire (même si la surprise est bien là), et surtout c'est la mise en scène qui laisse de marbre. Loin du reste du film qui privilégiait les personnages, on se retrouve ici avec une sorte d'hommage aux jeux-vidéos. L'occasion de rajouter un style plus "pris sur le vif" à l'action et de placer des plans en vue subjective à la Doom, pas du tout à leur place ici et qui anéantissent complètement l'impact émotionnel de l'ultime confrontation entre les chasseurs et le chassé. Un choix assez incompréhensible, parce que la première partie est vraiment efficace.