Executive Koala (Minoru Kawasaki - 2005)

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Il est beau, il est grand, il est fort, sa classe naturelle (minimum) masque cependant son passé trouble. Il a aussi pleins de poils, de grandes oreilles, et des yeux vitreux tellement moeeeeeeeee. Monsieur Koala (ooooooohhhhh fait le public), se dresse fièrement devant nous, et va nous hypnotiser durant près d'1h25 de film, ou plutôt non, d'ovni parfaitement indescriptible, à mi-chemin entre Happiness of the katakuris et The untold story. La comparaison avec la comédie musicale de Takashi Miike est en effet possible, car Executive Koala, c'est quoi? C'est la vie d'un salaryman japonais type, sauf que là, et bien, oui, en fait, c'est un Koala. Un animal ayant un comportement humain, des sentiments, et menant une vie tout à fait normale. Enfin normale, si on enlève le fait que le gérant de son épicerie favorite est une grenouille et que son patron est un lapin. Ajoutez à cela des passages chantés, un combat à la Tekken parfaitement jubilatoire et (voici le rapport avec The untold story) quelques petits excès gore pour faire plonger le film dans une enquête sanglante. Comme Anthony Wong dans le métrage culte d'Herman Yau, Mr Koala est soupconné de meurtre, emprisonné et tabassé dans sa cellule. Des passages tranchant avec la légèreté des autres séquences et qui fait de cet executive koala un joyeux bordel, melting-pot de genres, traité de la manière la plus drôle possible (on voit bien la tirette des costumes de chaque animal, souhait du réal), preuve que celui-ci voulait aboutir à un délire au moins aussi grand que son précédent métrage. Au-delà de ses comparaisons flatteuses, on pourra dire qu'executive Koala dispose d'une ambiance unique, d'un rythme effrené (forcément, autant de scènes cultes en moins d'1h30), du look inoubliable de ses protagonistes animaliers, et de la volonté de l'équipe de ne jamais se prendre au sérieux. C'est d'autant plus jubilatoire que l'acteur incarnant Koala déballe un jeu 1er degré à mort au début du récit. Voir une grosse masse grise et poilue déambuler dans un bureau et rêver d'être au lit avec son amie (humaine), à se dire des mots doux au creux de l'oreille, c'est...insolite. Alors voir ce Koala embarqué dans une enquête, à la recherche de son passé, s'opposant à un vil Coréen amateurs de tatanes, victime d'un démoniaque docteur et ayant de léger penchants pour la schizophrénie, c'est la promesse d'un voyage au bout des ténèbres, ou plus qu'une seule chose compte, bravoure, courage, héroisme.

Nan je déconne, c'est juste fou du début à la fin. C'est donc forcément fondamental pour nos têtes engluées dans les morosités de notre triste quotidien ("putain y parle bien ce con", crie le public.)
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Monsieur Koala est le seul être au monde qui ose uriner aux côtés de Chuck Norris sans mourrir instantanément de honte.

"Non, c'est pas que c'était pas bien, mais la prochaine fois que tu m'appelles Mickey pendant l'amour je me casse".

"Dites moi, on est payé pour jouer dans ce film n'est-ce pas?
-Euh...."

"HAN il est beau!
-je te plussoie clin
-toi ma chérie, tu passes trop de temps sur le net.
-Ah bon tu crois? clin clin?"

"Bien, c'est parfait, vous êtes engagé, bienvenue chez Bonduelle."

"QUOI??? Moi je ne sais pas faire de tête niaise?? Attend...HUUUUUUUUUUUU TAAAAAAHHHH. Là là regarde!!
-Waaahhhhh"

Cet homme n'est pourtant pas un mauvais bougre. Il a femme, enfants, tente de gagner honnêtement sa vie en faisant de la figuration dans divers tournages. Cependant, rien, mais alors rien, ne pouvait lui faire prévoir qu'en ce beau jour de Mai, il devrait surjouer en présence d'un Koala géant portant un jogging Adidas, pendant qu'un Hamster nommé Momo lui bouffe l'épaule.

Le film est produit par Rex le chien policier et Flipper le dauphin.


Prend-en de la graine Prison Break .



La drogue cette inconnue. Chapitre 4, les repercutions sur le cerveau.

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