Bad Taste Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
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Sujet: Re: George Lucas Dim 15 Oct 2006 - 23:25
Oui.
joseph Ca commence à chiffrer !
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Sujet: Re: George Lucas Ven 3 Nov 2006 - 13:03
je comprend tt a fait que certains puissent preferer la premiere trilogie chronologique. Cependant je ne suis pas sur que pour la seconde, Lucas ait complétement cassé son oeuvre. il faut savoir (mais vous le savez) que 20 ans séparent les deux trilogies..ces 20 années marquant un progrés cinématographique effrayant sur tt les points. Aussi bien sur les techniques du cinéma que sur l'évolution des scénaries.(par exemple, le jacques tati c'est terminé) La deuxième trilogie ratée?non je pense pas..mais différente en tt points oui .Georges Lucas a du s'adapter aux attentes du public ( plus de violence, de haine, plus d'amour, plus de complexité dans le scénario, moins de longueues ...)
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Sujet: Re: George Lucas Sam 4 Nov 2006 - 7:50
c de la ùmerde la nouvelle rtiloogei
Kenshu "On s'est faits carjackés. Je dis on s'est faits carjackés !"
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Sujet: Re: George Lucas Dim 5 Nov 2006 - 12:40
Bad Taste a écrit:
c de la ùmerde la nouvelle rtiloogei
la n'est pas le débat....et puis, m****, laissez la nouvelle trilogie tra,nquille deux secondes!
enervé??????naannnn........
mr jack Jean-Pascal
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Sujet: Re: George Lucas Dim 5 Nov 2006 - 14:07
Bad Taste a écrit:
c de la ùmerde la nouvelle rtiloogei
:bourré:
*se marre de canard*
Nadsat Putain de romantique
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Sujet: Re: George Lucas Jeu 1 Mar 2007 - 0:09
Reflexions sur Lucas en général et Star Wars en particulier (le texte est vraiment de moi, je précise, car c'est très long, mais c'est copié/collé d'un autre site où je l'avais posté).
C'est un fait acquis, et n'en déplaise aux Friedkin, Shrader et autres Thowne (d'infatigables détracteurs de l'empire Lucas), la saga Star Wars est d'ores et déjà entrée dans la légende du cinéma mondial. Non contente d'être un succès commercial sans précédent (à titre de comparaison, si il sortait aujourd'hui, et en tenant compte de l'évolution du prix des tickets, il réaliserait plus d'un milliard de dollars de recettes sur le seul sol américain) un véritable culte s'est formé autour des films en prenant pour base une immense mythologie sans cesse complétée (y compris par les fans eux-mêmes). Ces millions d'amateurs, même après presque trente années à ce régime, ne s'en sont toujours pas lassés le moins du monde. George Lucas, l'instigateur de cet univers s'est à la fois fait (il a gagné une indépendance totale) et auto-détruit (il s'est enfermé dans l'univers de Star Wars) professionnellement avec la saga.
1974, George Lucas a 27 ans. Jeune réalisateur fraîchement diplômé, il recherche désespérément un financement pour son premier film, THX 1138. Tiré de l'un de ses court-métrages de fin d'études, le script n'intéresse pas grand monde. Lucas trouvera néanmoins appui et aide auprès de son ami Francis Ford Coppola lequel le soutiendra sans relâche en produisant le film et en lui laissant une liberté d'action totale au point que, lors de la présentation du film aux huiles, il ne sait toujours pas de quoi il a l'air tant il a peu visité le plateau. Cette projection est un désastre total, les patrons du studio s'attendaient à un film purement commercial, ils ont en lieu et place quelque chose qui est, au contraire, très expérimental voir même abscons. Le film sort, moyennant quelques coupures, dans un nombre limité de salles et ne rencontre logiquement pas son public. L'aspect austère de ce film de science-fiction tendance 2001 (qui a inauguré la SF dotée d'un message, et non plus uniquement ludique) ne séduit pas vraiment. Il est néanmoins salué par une partie des critiques.
Dès lors Lucas, dépité par cet échec, change son fusil d'épaule et, recherchant avant tout le succès commercial, mise tout sur une comédie où la cible est claire, les jeunes. American graffiti est la concrétisation de cette ambition. Les financements sont toujours aussi difficiles à trouver et George Lucas doit à nouveau compter sur Coppola qui sera encore une fois à ses côtés lorsque les investisseurs manifesteront leur grand mécontentement suite à la première projection du film. Contre toutes attentes, cette histoire baignant en plein dans l'ambiance des années 60 sur fond de rock'n roll fait un véritable carton au box-office. On pourrait croire dès lors que Lucas pourrait profiter d'une liberté d'action au minimum correcte pour son projet suivant, il n'est est pourtant rien. Une fois encore il devra se conformer aux ordres et aux désirs des patrons de studios et batailler pour trouver son financement. Cette situation lui est insupportable. Une des expériences parmis celles qui vont définir toute la suite de sa carrière et sa vision même du cinéma.
Lucas décide pour son film suivant, comme pour se venger de l'échec de son premier film, de revenir à la science fiction. Fan de Flash Gordon, dont il essaye en vain d'acheter les droits, il conçoit un univers de science-fiction pour pouvoir y conter les histoires qu'il a en tête. Si il avait réussit à décrocher ces droits, il est probable que l'univers de Star Wars n'aurait jamais vu le jour... Le long travail d'écriture commence alors, Lucas couche ses idées en vrac sur le papier... Résultat : tout et n'importe quoi, un saut du coq à l'âne toutes les deux lignes : une histoire de vengeance, d'amour, de haine, sérieuse puis naïve, drôle puis dramatique, un héros jeune puis vieux puis à nouveau jeune, idéaliste ou fataliste, un héros principal du nom de Mace Vindu, Obiwan Kenobi et Anakin Skywalker forment une seule et même personne, puis deux, Luke est un mercenaire, puis un général, puis un fermier... Il ne sait pas vraiment où il va mais il y va. Le script part dans tous les sens et connaït des dizaines de révisions qui le changent du tout au tout. Nombreux sont les évènements dans l'épopée Star Wars qui aujourd'hui nous paraissent une évidence qui ont pourtant ont été décidés par Lucas soit sur un coup de tête soit à la dernière minute. La légende voulant qu'il ait, dès le départ, écrit un gigantesque script servant de base à neuf films et que sa vision n'ait pas bougé d'un iota depuis reste un pur fantasme de fan.
Une fois son script finalisé Lucas le présente à plusieurs sociétés de productions. Les réponses sont toutes identiques : un refus catégorique. Personne n'y croit, personne ne comprend un mot de ce scénario : "Des droides ? Des jedis ? Mais de quoi s'agit-il ?". Puis, enfin, Lucas trouve une réponse positive auprès de la 21th century Fox grâce à un producteur visionnaire qui croit immédiatement au projet. Les sacrifices sont là (budget trop modeste en comparaison des ambitions) mais Lucas pourra faire son film à peu près comme il l'entend et c'est là pour lui le plus important. Même en portion réduite, le coût du film est toujours élevé pour l'époque et pour Lucas le constat est simple : ou Star Wars rencontre le succès (ou du moins couvre ses dépenses), ou il ne fera plus jamais de cinéma. Avec prudence, il escompte simplement que le film puisse se rembourser suffisamment rapidement pour rassurer ses investisseurs.
Le tournage de Star Wars en lui-même est un calvaire pour un Lucas plus habitué à des productions plus modestes et surtout bien moins compliquées. Entre les effets spéciaux qui ne marchent pas (ILM n'en est alors qu'à ses balbutiements et dépense des centaines de milliers de dollars pour des résultats absolument ridicules - après une année complète de travail ils n'ont toujours rien de probant à montrer), les acteurs qui ne cessent de pester après le scénario (Harrison Ford à George Lucas : "George, tu peux écrire cette le mot de cambronne, pas la dire"), les pressions du studio en réponse à un budget qui enfle, les menaces de ses techniciens (lorsque Lucas proposa de les engager pour des heures supplémentaires, le refus fut catégorique)... Lucas est éprouvé. Aussi, la fin des prises de vue est pour lui un grand soulagement. Travailler avec des acteurs et sous les ordres d'un tiers restera sa hantise et il ne retournera derrière la caméra que lorsque il sera assuré de pouvoir contrôler un maximum de facteurs (acteurs virtuels, équipe à sa botte, auto-production).
Une fois le montage achevé, lui aussi avec difficultés (la femme de Lucas, monteuse, abandonne le film de son propre mari pour New York, New York de Scorcese), Lucas commence à présenter son film, tout d'abord à ses meilleurs amis : Coppola, Spielberg, De Palma... Si Coppola n'aime pas le film et le dit à Lucas sans détours, il reste poli et lui parle en ami. De Palma, en revanche, est impitoyable. Il souligne le moindre défaut du film, accable Lucas, les acteurs, l'histoire, le rythme... Ce dernier, peu rancunier, laissera même De Palma l'aider à réecrire le texte d'introduction jugé trop abscons. En fait, le seul à donner un avis totalement positif sur le film est Spielberg. Enthousiaste comme un gamin il est émerveillé par Star Wars et prédit un succès collosal à Lucas. Si ce dernier préfère ne pas se laisser griser et continue à tabler sur un succès modeste, les autres s'amusent de la prédiction.
Comme souvent, lors de la sortie de l'un de ses films, Lucas prend du recul. Il décide donc de partir avec sa femme à Hawaï au moment même où son film sort sur les écrans en prétextant que de toutes façons les résultats au box-office n'avaient aucune importance pour lui. Juste avant de quitter Los Angeles, il voit un immense attroupement devant un cinéma, ce dernier projette Star Wars. Les premiers échos sont positifs mais Lucas ne veut pas en savoir plus et part aussitôt. Dès son arrivée il remarque que le studio n'a cessé de tenter de le joindre, on le somme de regarder la télévision au plus vite. Lucas allume son poste et n'en croit pas ses yeux. Star Wars est devenu un phénomène battant tous les records d'exploitation et éclipsant tous les autres films. Pour l'anecdote, il est rejoint peu de temps après par un Spielberg venu féliciter son ami. C'est sur cette même plage où, entre deux châteaux de sables, ils mettront sur pied les bases d'un autre projet : Indiana Jones.
Dès lors, les mêmes producteurs qui dénigraient Lucas lui mangent dans la main. Il avait exprimé par le passé le projet de faire une trilogie, il a à présent carte blanche. Concernant le financement des films, Lucas un atout de taille. Lors de la négociation de son contrat sur Un nouvel espoir il avait renoncé à une partie de son salaire en échange des droits sur les produits dérivés du film (marché inexistant à l'époque). C'est ce secteur qui fera sa fortune. A présent capable de se produire lui-même, les studios ne lui servent plus que de distributeurs. "Ils m'ont baisé par le passé, maintenant c'est à mon tour de les baiser." Pour les deux suites, Lucas engagera deux réalisateurs mais restera l'unique concepteur de la saga dans le rôle du producteur et du scénariste ne laissant que de maigres moyens de s'exprimer à ses employés. L'Empire contre-attaque et Le retour du Jedi sont tout deux d'immenses succès. Les spectateurs auront même la surprise de lire au début de l'Empire contre-attaque qu'il s'agit de l'épisode 5. Autrement dit, la trilogie en court ne serait que la suite d'une autre trilogie dont Lucas ne devait débuter la réalisation que près de 15 ans plus tard.
Comme il l'avait promis, Lucas s'attèle (avec un peu de retard) à la première trilogie Star Wars. Ces trois films devant raconter comment Anakin Skywalker est devenu Dark Vador. Si l'écriture débute en 1994 (soit un peu plus de 10 ans après la sortie du Retour du Jedi) le film ne sort qu'en 1999. Star Wars Episode 1 : La menace fantôme déçoit grandement beaucoup de gens, y compris des fans acharnés et pourtant à priori acquis à la cause de Lucas. La raison ? Un retour à un univers encore une fois trop enfantin (bien plus encore que celui du Retour du Jedi) et une réalisation parresseuse et même calamiteuse (Lucas n'a d'ailleurs jamais été un grand metteur en scène, et surtout un directeur d'acteur très mauvais). Le film est pourtant un succès colossal partout dans le monde et trois ans plus tard sort sur les écrans Star Wars Episode 2 : L'attaque des clones, largement meilleur malgré toujours quelques défauts. L'Episode 3 est le meilleur de cette nouvelle saga, même s'il s'éloigne plus encore de l'ésprit des premier épisodes.
Que dire de cette nouvelle trilogie ? Elle est en fait différente. Elle ressemble à du Star Wars sans y ressembler. Les personnages sont là, l'univers est là, mais un facteur est venu tout modifier : le numérique. Lucas est obsédé par une idée : pouvoir faire un film tout seul. Il déteste, c'est assez évident, travailler avec d'autres personnes et s'il le pouvait il se passerait bien volontiers d'acteurs. Il a d'ailleurs déjà considérablement réduit leur interprétation (quand il ne sont pas entièrement numériques) à des rôles purement fonctionnels. Assurer une simple présence physique devant un écran bleu destiné à accueillir l'univers Star Wars est devenu le lot quotidien des acteurs de la nouvelle trilogie. Voilà ce qu'il manque à cette nouvelle saga : la simplicité de la première. L'impression de contempler un univers crédible et réaliste, de voir des effets plus rudimentaires mais qui ont bien plus de charme. D'autre part, ces deux épisodes ne contiennent que peu d'humour, alors que la trilogie originale en est bourrée. La faute à Lucas de vouloir jouer sur deux tableaux : faire une trilogie "sérieuse" sur la déchéance d'un homme, et une trilogie accessible aux enfants (l'épisode 1 est clairement un film que même les plus jeunes peuvent voir sans problèmes). Si la nouvelle trilogie n'est pas ratée en soit (même si l'épisode 1 est décrié, il n'en reste pas moins qu'au niveau de l'histoire et de l'univers c'est du Star Wars pur jus) elle ne remplacera jamais l'ancienne. L'épisode 2, quand à lui est un film assez fascinant. Mi-film, mi-film d'animation, il est une curiosité de par son obsession à se passer de l'élément humain à l'écran. L'épisode 3 renforce encore ce sentiment.
Finalement, Lucas s'est enfermé, lui et sa carrière, dans l'univers Star Wars. C'est bien simple, depuis près de 30 ans, il ne fait que ça en tant que réalisateur. Sa carrière de producteur et bien plus prolifique mais ne lui rapporte que peu d'argent (en dehors des Indiana Jones il ne reste pas grand chose), quand il n'en perd pas. Il sera néanmoins intéressant de voir ce que sera pour lui l'après Star Wars.
En conclusion, Star Wars est à la fois le film qui à construit et détruit Hollywood. Construit car il en a crée un nouveau, basé sur l'entertainment, le merchandising et les effets spéciaux... détruit car avec le succès de Star Wars a disparu peu à peu la toute-puissance du réalisateur et la popularité du cinéma d'auteur. Aujourd'hui, on dénombre aux USA dans le circuit des grands studios bien plus de films "de producteurs" que de vrais films d'auteurs.
Star Wars est pourtant une oeuvre fascinante, foisonnante, visuellement riche à n'en plus finir. Un classique de la science-fiction dans son genre.
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Nombre de messages : 40402 Age : 18 Localisation : Chez ma mère Emploi : LOL Connarditude : 9998 Date d'inscription : 12/08/2005
Sujet: Re: George Lucas Jeu 1 Mar 2007 - 6:42
J'ai noté sur un post-it que je dois lire ton texte.
Je le ferai peut-être. Ou pas.
Mr.Movie Jean-Marie Carpenter[/b]
Nombre de messages : 18895 Age : 33 Localisation : ¡Que si! Emploi : ¡Que no! Loisirs : ¡Qu- BANG! Connarditude : 128 Date d'inscription : 07/03/2006
Sujet: Re: George Lucas Ven 16 Sep 2011 - 15:30
Le pire, c'est que les gars de NMA exagèrent à peine la réalité.
Youn Of hosuey en plus
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Sujet: Re: George Lucas Lun 31 Oct 2011 - 11:02
C'était pas mal. Pour trouver un élément de comparaison, imaginez un Suck my geek uniquement centré les fans de Star Wars (et un peu Indiana Jones) et leurs ressentis contradictoires face au "créateur" des aventures de Luke Skywalker. Un documentaire sans voix-off, qui ne fait qu'écouter ces personnages geeks parfois un peu ... hors-normes (le nerd hip-hop ). Laissant la parole autant aux fans de base qu'aux professionnels (JoBlo, Djoumi... Gary Kurtz !!!! ), The people vs George Lucas est une sorte de centre d'écoute pour les râleurs qui n'attendent qu'une chose : les 3 épisodes originaux, dans une bonne édition. Et le résultat est construit et le montage a du être un calvaire tant le réalisateur parvient à passer d'un sujet à un autre de façon limpide et jamais abrupte. Evidemment, le parti-pris du réalisateur impose un fond moins développé que ce qu'un sujet sur ce schizophrène de Modesto pourrait amener : pas de développement de la personnalité du bonhomme, pas de volonté "d'explication" etc. Mais au final, ça fait du bien et on se rend compte qu'il y a pire et largement plus atteint que nous Ce nerd hip-hop, je m'en remets pas, on dirait la source d'inspiration de Moss dans The IT Crowd ^^