Speed Racer (Wachowski Bros. & Sister - 2008)

Eh ben mazette. Je regrette vraiment de ne pas l'avoir vu au cinéma. En 10 minutes d'introduction, les Washowski définissent leur film, du scénario (on aura tout saisi des enjeux du film avant même de voir le visage d'Emile Hirsch) jusqu'à la narration (la scène en classe résume parfaitement le but du film : l'image en mouvement). La suite du film est complètement hallucinante et reprend les caractéristiques de 2 médias (manga et jeux vidéos), les cinégénise (je ne sais pas si ça se dit, mais vous m'aurez compris) et les harmonise (par exemple, la présence du Ghost au début, la juxtaposition des personnages, la présence constante d'un arrière-plan où se déroule une autre action etc).
Après je ne dis pas que j'ai eu un temps d'adaptation nécessaire à l'aspect visuel du film (la bande-annonce ne m'avait à ce titre vraiment pas emballée) mais une fois que l'on rentre dans le film, on se dit que c'est peut-être le meilleur métrage utilisant la Haute Definition (les frangins ont d'ailleurs créé la 2D 1/2 pour le film) et pas Zach Snyder et ses combattants en slips.
On n'oubliera non plus le côté enfantin de Speed Racer (et pas infantilisant, nuance), où les W. redonnent leur grandeur d'âme au divertissement, au vrai. Bref ça tue.
Et Melvil Poupaud et son "Putain de pouet il a un flingue" me fera longtemps rire.
Par contre si on pouvait tuer le gamin et son singe qui ne sont drôles qu'une fois sur 10, ça m'arrangerait merci.



Et on relit le post plus haut :

Youn a écrit:

Citation :

La star de cette imbécillité manga cylindrée digne des halls à jeux vidéo pédophiles 80 est un Elvis hydrocéphale rejouant à Speedway sur Circuit 24 géant ou à Rollerball miniature.

Bayon, pour Libération.