![Shooter-Tireur d'élite Shooter_posterbig](https://2img.net/h/us.movies1.yimg.com/movies.yahoo.com/images/hv/photo/movie_pix/paramount_pictures/shooter/mark_wahlberg/shooter_posterbig.jpg)
Shooter-réalisé par Antoine Fuqua
-avec Mark Walberg, Danny Glover, Elias Koteas, Rade Serbedzija, Michael Pena, Rhona Mitra (
![:love:](/users/1613/21/94/39/smiles/fan.gif)
)
-genre: Rambo-like
-2h04
Résumé: L'éclaireur et tireur d'élite Bob Lee Swagger s'est couvert de
gloire sur divers fronts avant qu'une trahison ne l'amène à
quitter les Marines et à se couper du monde. Reclus dans un chalet Swagger pense avoir tourné la page.
Mais lorsque le colonel Isaac Johnson vient le relancer et lui demande une
fois de plus son aide pour déjouer un complot imminent contre le
Président des Etats-Unis, le "shooter" ne peut se dérober à son devoir.
Mon avis: 7/10
A.Fuqua commence à s’imposer comme une valeur sûre du cinéma de divertissement US. L’homme a mûri. Les excès qui entachaient ses premiers films ont laissé la place à la sobriété et l’efficacité sur le fond (scénario plus simples, plus francs) comme sur la forme (moins de tics esthétisants, le réalisme et l’immersion sont devenu les clés de son cinéma).
Il n’y a rien d’exceptionnel à dire sur
Shooter qui est un film tout à fait réussit dans son registre. Un
Rambo-like assumé qui ne prétend pas révolutionner quoi que ce soit mais qui assoit son réalisateur à la table des bon metteurs en scène hollywoodiens. Ceux qui, à défaut de pouvoir transcender leur matériau d’origine, savent faire de beaux objets.
Le casting est en béton :
M.Walberg a montré depuis longtemps qu’il savait porter un film,
D.Glover dégage un charisme de plus en plus évident grâce au poids des ans,
E.Koteas, acteur protéiforme capable d’émouvoir (La Ligne Rouge) ou d’incarner (comme ici) le pire des salauds prétentieux de ce monde et
Rade Serbedzija dans son énième rôle de vétéran mystérieux débarquant d’Europe de l’est. Du solide quoi. Le genre de distribution pouvant supporter n’importe quel
blockbuster d’été.
Des réserves tout de même: l’une sur
M.Pena pour sa fadeur, l’autre pour les rôles féminins assez caricaturaux, ce qui, dans ce genre de film, n’est pas rédhibitoire.
La partie action est complète. L’entrée en matière, un magnifique carton à 2 contre 30, scotche le spectateur bien comme il faut, la poursuite urbaine est bien présente, des phases plus calme sont ménagées ça et là et permettent de densifier les personnages, la tension va crescendo jusqu’au final. Tout ça sans en rajouter dans les effets mais avec une belle photo. Un vrai menu
best of auquel il ne manque que les feuilles de salades.
La morale sent le réchauffé. C’est encore l’histoire des moyens peu honorables utilisés par les puissants pour garantir et préserver le bien commun. Vous savez bien : « parfois, pour sauver un patient, il faut l’amputer d’un membre »…tellement abordé mais plus que jamais d’actualité. Heureusement
Fuqua l’a mise au goût du jour. Voilà enfin un film plein de militaires ou le mot « Vietnam » n’est pas cité une seule fois. Une prouesse qu’il faut signaler.
Que dire de plus ? Allez-y !
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