White Fire aka Vivre pour survire aka Le diamant

Citation :

Le smilie ! :

Vivre pour survivre / White Fire / Le Diamant (1984)

Réalisé par Jean-Marie Pallardy

Ecrit par Jean-Marie Pallardy

Genre : Action / Drame

Robert Ginty .... Bo Donnelly
Fred Williamson .... Noah Barclay
Belinda Mayne .... Ingrid Donnelly/Olga
Jess Hahn .... Sam
Mirella Banti .... Sophia
Diana Goodman .... Olga
Gordon Mitchell .... Olaf

Durée : Norvège : 84 min (cut version) / Royaume-Uni : 83 min (cut version) / USA : 98 min
Nationalité : Turquie / France / Royaume-Uni

Fiche IMDb

Fiche Nanarland


C'est à la demande générale de une personne (mais qui dispose d'une sacrée influence) que je crée un topic dédiée à la Rolls des nanars, le triplement nommé : White Fire aka Vivre pour survire aka Le diamant. Trois titres, un film, mais on est presque tenté de dire que ce n'est pas assez.

Impossible de résumer White fire, il faut le voir. Tel Ed Wood, Jean-Marie Pallardy tente un film sincère et y va à fond (il est acteur, scénariste et réalisateur du film, sans doutes d’autres postes encore sous d’autres noms…). Du coup, tout nanar qu’il est White fire à indéniablement une patte propre, un style, qui, additionné aux acteurs qui jouent comme des quiches, aux erreurs de raccords, aux anachronismes, à un scénario incroyablement débile et à une musique inoubliable lui donne un cachet unique dans l’univers des nanars.

Vu que quelques forumeurs vont vraisemblablement bientôt le voir, je crée ce topic pour causer de ce chef d’œuvre et partager les trouvailles nanardes (très très nombreuses) comprises dans ce film incroyable.


Le maître en personne dans un petit rôle


Les regards libidineux des gardes trucs rappelleront de douloureux souvenirs de Midnight Express


Stock-shot mon ami !


Attention magie ! On entre dans une motte de terre.......


...... et on se retrouve dans une caverne !


Le White faï, White faï !


Mike et Olga dans la scène de la plage (on salut au passage les goûts vestimentaiure de notre héros)


Mike Donnely, un type dans le vent.


Alternative aux opérations de chirurgie esthétique : un éclairage pourri ! Ca forme aussi de bons gros seins si il faut.


"Ma patience à des limites mais il ne faut pas exagerer." Fred Williamson (le même que dans Une nuit en enfer)


Dans cette partie du film Olga doit se faire modeler le visage pour ressembler à Ingrid. Elle finit dans une clinique saphique assez chelou toute droit sortie d'une deuxième partie de soirée de dmianche sur M6.


Une apparition du sosie turc de Gérard Jugnot (on notera l'érotisme toride qui se dégage de l'ensemble de la scène).


Je veux pas spoiler... mais j'éspère que vous supportez la visions des moustaches dans un film.


Comme tout bon film sans scénario, White fire finit avec une grande baston générale (vous noterez ici que non seulement le bonhomme en rouge brûle, mais son arme de métal aussi).


Il est au centre de toutes les convoitises, le bout de verre éclairé d'en dessous le White fire.

Waaaaa, j'en avais déja entendu un peu parler ... Mais là, il faut absolument que je le vois !

Rien que pour le type sur la plage !

Apres une conversation msn hier soir. J'ai hate de voir ce film

Depuis que j'ai lu la fiche sur Nanarland, j'ai vraiment envie de voir c'te film. Rien qu epour me marrer... Raah ^^

Je suis fan de deux choses.

La coiffure de Ginty.
Et Fred.

Ca y'est ? Tu l'as vu ?

Non. Mais la coiffure de Robert reste exceptionnelle, comme la phrase de Fred Williamson.

Ayé, j'ai vu.
Que dire ?

White Fire, c'est un condensé de tout ce qui est casse-gueule/formidable dans une série B qui se respecte.
Des vilains très vilains, tous habillés avec la même combinaison rouge pétant, une grande méchante qui parle avec un accent italien à couper au couteau, un héros qui a bien entendu appris la bagarre de rue toute sa vie, et qui raconte des jokes pendant qu'il fracasse les méchants, une héroïne, qu'on voit à poil, pour attirer les mâles en chaleur (et elle est franchement bien gaulée la meuf !), des bastons gores, homériques, avec de temps en temps une tronçonneuse, un humour approximatif, et/ou involontaire, des stock-shots détectables à 10 km, des faux-raccords grossiers, des ellipses incompréhensibles, des moustaches, un cachet 80's absolument hideux, notamment au niveau des vêtements, des coupes de cheveux permanentées et d'une ambiance ouatée lors des passages romantiques (car il y en a)...
Je pourrais en tartiner des lignes, et des lignes.

White Fire, c'est que du bonheur, du nanar à l'état pur, fait avec les tripes, et pas que celles des méchants.
Pallardy réalise son film avec une passion communicative, un savoir-faire inexistant, mais une sincérité et une envie de s'amuser flagrante.
Tout est chancellant, et pourtant, on prend son pied, on en redemande.

Tout petit bémol, je trouve que l'intérêt s'éffrite un peu dans la dernière demie-heure, un peu comme si le réal ne savait pas comment achever son film.
Mais ça passe.

Robert Ginty est tout simplement prodigieux.
Deux expressions faciales, une coupe de cheveux, et une moustache à faire pallir n'importe quel bobo parisien bien sous tout rapport.
Un acteur fabuleux dans le non-jeu.
Moment très marquant : lorsque sa soeur se fait tuer, il est très triste, mais on le voit pas du tout.
Il aurait du apprendre à pleurer pour le film.
C'est dommage.
Belinda Mayne est une vraie bonnasse, avec aucune marque de maillot lorsqu'on la retrouve cul nu nageant dans la piscine.
Et elle aussi elle est très forte en karaté.
Enfin, Fred Williamson, ripou au grand coeur, est formidable, et on se rend compte que ce gars ne vieillit pas d'un pouce au fil des années.

Très beau film, émouvant, qui m'a bcp fait rire.
Digne et débile.
J'adore.

Note nanardeuse : 9/10

Et encore, c'est un film qui prend de la valeur au fil des visions.

Qu'à tu pensé du sous-texte incestueux sinon ? Fortiche non ?

Tu n'as pas vu ma signature sur msn ?

Citation :

"Dommage que tu sois ma soeur." Mike (Robert Ginty) dans White Fire

Si, je t'aivais même repondu :-)

Je ne suis donc plus seul au monde. White fire est un nanar de première mais aussi une oeuvre sincère et parfois vraiment touchante. Bravo Pallardy.

Je suis tout à fait d'accord sur l'effritement de la dernière demi-heure. En fait c'est la scène de la reception qui nique le rythme. Ca ralentit tout là où ça aurait du s'emballer et finir.

Mais c'est traversé de scènes tellement hénaurmes, qu'on en oublie la fin du film.

La scène d'ouverture !
La découverte du complexe minier, très vilain James Bondien !
La baston sur les quais !
La scène de poursuite en bagnole, pour laquelle on ne comprend pas comment font les gentils pour semer les méchants !
L'acteur qui découvre le White Faïa !
Les moustaches ! (j'insistes d'ailleurs sur ta mise en garde : toute personne trouvant repoussant le port de moustache, devrait automatiquement tomber dans les vappes à la vue de cette oeuvre)
Et ma séquence préférée : la scène de la piscine, du repas, de la mort d'Ingrid, des flashbacks de Mike qui se rappelle de sa soeur lorsqu'ils étaient gamins, et Ginty incapable de faire passer la moindre émotion pendant cette scène...
De grand art.

Vraiment un très bon délire, à revoir vite.
Maintenant que je connais "l'histoire".


Même pas parlé de la bande-son !
La quasi seule chanson du film qui passe en boucle !
Jouissif !

Et attention la zik c'est pas de la merdouille. Non seulement c'est du rock des 80's qui en vaut bien un autre, mais c'est aussi composée par Jon Lord, le clavier des Deep Purple, visiblement en manque de pognon à cette époque et prêt à accpeter n'importe quoi.

Citation :

La scène d'ouverture ! Shocked

Je cherche toujours à comprendre pourquoi et comment la famille de Mike et Ingrid se fait à moitié décimer par des nazis en Turquie dans les années 50.

Nadsat a écrit:

Je cherche toujours à comprendre pourquoi et comment la famille de Mike et Ingrid se fait à moitié décimer par des nazis en Turquie dans les années 50.

A mon avis, Pallardy et ses acteurs aussi.

Enfin vu et qu'en dire ... Rien que d'y penser j'en ai les larmes aux yeux. Un tres grand film, on recent l'envie de faire bien mais tout est completement raté (dialogues pourris, acteurs encore pire, histoire insignifiante, costumes "tout ce qu'il y a de pire dans les années 80", coupe de cheveux "dans le vent" et des moustaches). La scene que j'ai preferé : le jeté de cailloux dans la mer. Un moment d'emotion intense

Après plusieurs semaines d'attente, je l'ai vu.

Que dire.

Un bordel sans nom. D'un côté, un Gordon Mitchell et Robert Ginty qui n'en n'ont rien à faire de leurs rôles et de l'autre, une Diana Goodman en roue libre qui sait aussi bien imiter le pingouin que faire des têtes d'ahuries.
Côté scénario, le film part dans tous les sens avec cette histoire de soeur/tuée/aimée remplacée par une amie/aimée pour continuer à chercher un diamant. Alors quand un policier (qui a beaucoup de patience, certes) s'en mêle, c'est le mal de crâne assuré.
Des coucous à la caméra sont aussi à signaler, ainsi que des ombres de cette dernière sur les acteurs.

Un bon gros nanar qui dégouline de n'importe quoi. Pas aussi puissant qu'un Death Warrior ou Virus Cannibale, mais excellent tout de même. Et puis, comme le dirait Mike à Sam l'américain (qui est incompréhensible d'ailleurs) : "Tu déconnes à plein tube".

Mon DIeu, ne me refaite plus jamais voir ce film ^^

Ca ne t'as pas plu?

Heu, disons que, heu...
N'étant que moyen fan de nanard, là faut dire qu'il a toute les palmes, certains moment sont marrant dans le genre pathétique...

Dire que je n'ai pas aimer est faux, c'est marrant et pfff, mais je peux pas dire que je l'ai aimé, faut le voir une fois quoi, pas plus, sauf quand on s'appel nad ^^

Attend mais la scene du lancé de caillou est quand meme une merveille non??????

C'est ca le problème, certains passage sont énormes, mais c'est pas un bon film, c'est un exellent nanard quoi ^^

Je pense que tu n'as pas compris la portée philosophique intellectuelle hallucinante de la scène du jeté de cailloux, et celle de la piscine.

Tu es totalement passé à côté de ce chef d'oeuvre inoubliable.

Et on est pas obligé de s'appeler Nad pour voir plus d'une fois cette pépite.
On peut aussi s'appeler Bad Taste.

Oui mais bon, c'est mieux de s'appeler nad que bad

Bof.

Bad Taste a écrit:

Je pense que tu n'as pas compris la portée philosophique intellectuelle hallucinante de la scène du jeté de cailloux.

Je plussoie. C'est, je pense, un moment des plus marquants du cinema toutes categories et ages confondus