The Host (Joon-ho Bong - 2006)

Réalisateur : Joon-ho Bong
Genre : Horreur
Durée : 119 min
Format du film : 35 mm
Format image : 1.85
Couleur
Production : Cheongeoram / Cineclick Asia
Sortie salles françaises : 22/11/2006
Avec : Song Kang-ho, Byeon Hee Bong, Park Hae-il, Bae Du-na, Ko Ah-seong, Spencer Jay Kim, David Joseph Anselmo, Park No-shik...

Synopsis:

En Corée du Sud, du fond de la rivière Han surgit une étrange créature. Celle-ci sème la terreur parmi la population locale et emporte avec elle la jeune Hyun-seo. Sa famille se met en tête de la récupérer...

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Une des grosses surprises de l'année. Tout en étant un incroyable film de monstre, spectaculaire et visuellement magnifique; le film est aussi d'une drôlerie rare. La famille au centre du récit est génialement drôle et attachante. Le comique de certaines situtations m'a d'ailleurs fait penser à un certains Shaun of the Dead. Alors film de monstre qui déboite, acteurs géniaux (coup de coeur a celui qui joue Gang-du, à pisser de rire), humour qui fait mouche, et même quelques passages dramatiques poignant (snif), font un film à voir absolument!!!!!

Un ami ayant pu le voir confirme ces mots: grosse claque.
Mais en vous lisant,Monsieur Ash,je me rends compte que le film n' a rien à voir avec ce que j'en avais lu.
C'est bien.

Qu'aviez-vous donc lu chère Ragdoll?

Il me tente ce film

deca06 a écrit:

Il me tente ce film

Arf.
Mwé.

Bad Taste a écrit:

deca06 a écrit:

Il me tente ce film

Arf.
Mwé.

Je pense plutot que tu voulais dire wizz, il ne te tente pas ce film? moi je cherche desesperement où je peux le voir

je devais le voir ce soir mais une creve carabiné risque de changer mes plans...pff!!!

Bande annonce : http://greenroom-press.com/clients/Optimum%20Releasing/theatrical/the_host/the_host_hi.mov

IL ne me tente pas et je ne peus plus me référer aux avis des autres.

MDR Zorba fais ce que tu veux, c'était le conseil du jour

Je double post mais c'est pas grave ... Bah le film est sympa mais franchement 2h c'est un peu long, 1H30 ca aurait été largement suffisant pour l'histoire que pas mal de passage servent vraiment à rien. Il y a des passages qui malheureusement me font un peu penser aux films made in Hollywood mais à part ca bon petit film mais je m'attendais à mieux

Ash a écrit qu'il était d'une drolerie rare,apparemment ce n'est pas le cas.Il ne me tente plus du tout.Une histoire de monstres en plus!
Chacun ses goûts.

Et bien pour moi il est d'une drôlerie rare, je maintient et je signe.

Oui, mais alors maintienS, avec un "S".

J'espère le voir bientôt !
(Oui, je l'ai telechargé... Snif Snif)

Bad Taste a écrit:

Oui, mais alors maintienS, avec un "S".

désolé si j'è fait une fote.

Le réalisateur de "Memories of Murder" repart a l'assault avec ce conte fantastique qui tient du tragi-comique et qui dénonce tout autant.
En effet, rien que le début du film tient a faire rire, pour instaurer une ambiance plaisante qui se degradera au fur et a mesure, pendant que les héros - qui au depart n'ont rien d'héroiques (Paumés, paresseux et simples d'esprits, peu courageux, très sensibles..)- vont finalement se découvrir peu a peu jusqu'a l'affrontement final face a ce mysterieux monstre marin qui leur a causé tant de soucis. Le tout sert aussi de pamphlet face a l'Amerique (caricaturée ici dans son image a vouloir "sauver le monde" quitte a divulger de fausses informations et a mettre des vies en dangers).

Et ce conte sombre et profond passionne, autant par son excellente interpretation (souvenez vous de Song Kang-Ho, le sourd-muet de "Sympathy For Mr.Vengeance"... il est ici épatant en père de famille incompris pris au plein coeur de cette histoire) que par sa mise en scène, sublimement soignée... auxquels s'ajoutent des effets speciaux impressionants, certes moins performant que ceux des studios Hollywoodien mais tout de même, pour un film Sud-Coréen le tout réussi bien !

En bref, un sombre petit bijou de cette année, parfaitement maitrisé, qui passe du rire a l'angoisse grace a son excellente interpretation.

Ce qui est bizarre c'est que le réal ai démenti le côté satirique que l'on peut interpreter dans le film. Il a même dit que ce n'était aucunement son intention de faire une quelquoncque charge contre les States....pas sûr qu'il dise toute la vérité...^^

Ho le joli film qui va faire son entrée dans mon top de l'année !

Grand film de monstre, doublé d'un film poignant sur la famille, tantôt parodique (la scène de roulage par terre de la famille au début du film), tantôt héroïque (les différents affrontements, parfois iconiques face au monstre), tantôt bouleversant (les résolutions de l'enlèvement et de la séquestration de la fillette)...
Une oeuvre choc, brillament mise en scène, et superbement interprétée...
Juste "Wahoooouuuuu !"


Et comme il n'y aura aucun débat, comme sur tout les topics de films, je dirai pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, de vous précipiter sur ce petit bijou.

Bad Taste a écrit:

Ho le joli film qui va faire son entrée dans mon top de l'année !

Grand film de monstre, doublé d'un film poignant sur la famille, tantôt parodique (la scène de roulage par terre de la famille au début du film), tantôt héroïque (les différents affrontements, parfois iconiques face au monstre), tantôt bouleversant (les résolutions de l'enlèvement et de la séquestration de la fillette)...
Une oeuvre choc, brillament mise en scène, et superbement interprétée...
Juste "Wahoooouuuuu !"

+1000 et même plus encore.

Sur le papier, on pouvait s'attendre de la part de The Host, un enième film de monstres asiatiques (bien que cela ne soit pas dans la tradition de la Corée) de serie B, voir Z. C'est même, ce qu'a essayé devendre "Ocean Films", distributeur français du film. Mais l'oeuvre de Bong Joon-Ho est plus habile et intelligente qu'il n'y parait...

Ce que l'on ressent tout le long de la vision de The Host, c'est sa volonté de ne pas appartenir à un genre. Au début, cela commence comme un film fantastique, puis rapidement, cela vire à la comédie familliale puis au drame social. Tout comme dans Memories of murder, précédent film du metteur en scène narrant la première traque d'un tueur en série en Corée, Bong Joon-Ho cherche à sortir des sentier battus pour que son oeuvre puisse alterer entre diverses émotions. C'est surtout l'atmosphère sombre en oppostion avec le ton burlesque de certaines scènes qui est l'exemple le plus flagrant. Les gags si on peut les nommer comme tels, sont basés sur le principe du Piksari mot coréen designant ce qui rate, ce qui n'a pas atteint son but. La mort du père de famille Park, au lieu de devenir dramatique comme la tradition l'aurait voulue, en devient presque comique: le personnage se retrouvant face à face contre le monstre, finit par se rendre compte que son fils a emporté involontairement la gachette du fusil, qu'il lui à donné. Ou encore, au final, ce coktail molotov que tient un des protagonistes, destiné à achever la bête, finit par lui glisser des doigts et vient s'ecraser contre terre. Cependant le piksari n'est pas la seule source comique du film, on a l'impression de retrouver Chaplin ou Keaton lors d'un bref instant où un policier poursuit les protagonistes dans un parking. Cela ne relève pas uniquement de la volonté d'affirmer un style propre à lui, c'est aussi une façon de restituer une ambiance moins sombre que la tradition aurait voulue. Plutôt que de laisser un visuel trop noir, voir indigeste, Bong Joon-Ho y ajoute par dose subtile ces petits moments dont l'objectif n'est pas tant de faire rire, mais de mettre à l'aise le spectateur lambda.
Cet anti-conformisme s'applique même aux personnages. Gang-du personnage principal, n'est pas un héros, il ne représente aucune valeur et n'a aucune veritable force physique. Si on devait le décrire, il serait en quelque sorte l'homologue coréen d'Homer Simpson: un ahuri pas très malin, doublé d'une maladresse hors du commun. Auteur de la plupart des gags du film, il sera à son tour victime du piksari: les scinetifiques testant un virus sur lui, finiront par le transformer en un guerrier féroce et éfficace. Si sa soeur et son frère s'avèrent plus finaud que lui, ils n'en sont pas moins aussi malchanceux. Quant au père, on pourrait facilement penser que c'est Gang-du, 30 ans plus tard, et la sagesse en plus. Un portrait psychlogique très leché pour une famille évoquant physiquement les rejetons d' "Affreux, sales et méchants".
Si les personnages humains ont benificié d'un travail approfondi, la créature, elle, ne s'en trouve pas laissée à l'abandon. Car le Gwoemul ("monstre" en coréen) est en tout point l'anti-thèse de l'alien du film éponyme. En effet, plutôt que de montrer sa créature rarement pour ménager le suspens (comme l'avait fait aussi Spielberg avec "Les dents de la mer"), Bong Joon-ho la montre dès les premières minutes du film. Une façon de ne pas désinteresser le spectateur de l'intrigue, en attente de la créature. Autre point interessant: le Gwoemul ne mange pas ses proies de suite, mais les garde, telles des provisions. Evidemment cela à été créee pour entretenir une relation avec l'intrigue, mais cela entretient avec la créature, un portrait plus humain. Le film hormis cela, benificie d'un visuel et d'une photographie magnifique comme ce que nous reserve la Corée depuis la sortie d'Old Boy et techniquement, le film atteint un niveau proche de la perfection.
Avec tout ce que je viens de décrire, nous aurions pu assister à un film éfficace, bien réalisé et atypique. Seulement, si The Host possède une forme soignée, il existe néanmoins un fon. Car dans The Host réside la force d'un véritable brulot anti-américaniste. Peut être pas au sens le plus large du terme (aucune mention au capitalisme), mais du moins sur l'occupation militaire et scientifique en Corée du Sud par les Etats Unis. En ffet, le monstre crée par un scientifique américian (bien que de façon involontaire) devient à son tour représentant de l'Amerique. Le titre The Host peut se justifier comme cela, l'alliance entre les deux pays finit par transformer ses occupants étrangers en des "hotes" indésirables.
Ou encore, bien plus explicite, intervient la présence de l' "agent orange" faisant ouvertement réference à l' "agent jaune", utilisé lors de la guèrre du Vietnam. Ces armes bacteriologiques sont néanmoins aussi éffrayantes que leurs créateurs, ces derniers profitant de l'annonce d'une épidémie locale pour innoculer un virus sur le personnage principal Gang-du, pour etudier les effets. L'Amérique devient la cible prioritaire de The Host accumulant métaphores (après tout n'est il pas ironique de voir le produit d'une socièté de consomation de masse -le monstre-, consommer à son tour, massivement d'autres consommateurs ?) et allusions, à un autre problème qui survient tout au long du film: la famine. Les enfants enlevés par la créature ne se demanderont pas depuis combient de temps ils sont séquestrés mais depuis combien de temps ils n'ont pas mangé. Même ces deux adolescents, vers le mileu du film, profitant de la panique pour piller magasins et épiceries, semblent être atteris au paradis par tant de nourriture à leur disposition. Si la Corée du Sud est un pays developpé, la faim semble rester un problème majeur de ce pays.

The Host possède un véritable ton politique et sociologique. Le divertissement crée par Bong Joon-ho cache néanmoins une volonté, autre que celle de changer le cinéma; celle de dénoncer des problèmes étant quasi-invisibles à l'oeil nu. Le final mené avec un genie incomparable, où les protagonistes attaquent la créature à coup de coktails Molotov sera significatif de cela: on assiste plus aà un combat, on a l'impression d'être projeté dans une sorte de manifestation. Une oeuvre symbolique où ce ne sont plus des héros tels des Rambos armés jusqu'aux dents, ni des armées qui viennent à bout du mal, mais un groupe de personnes, des hommes et femmes comme vous et moi, armé d'un seule chose: leur determination.

Joyeux foutage de gueule concernant la sortie dvd du génial The Host. Repousser la date de Mai à Septembre c'est un peu gros...

Magnifique critique ( )

que j'aurai aimer écrire d'ailleurs tant elle traduit parfaitement ce que je pense du film, mon préféré de 2006, et disons dans mon Top 3 tout film confondu

j'éspere que la critique est de toi (j'emets un doute à la vue de ton âge), c'est vilain de copier , mais peu importe, au moins je suppose que tu es d'accord avec tout ça alors ça vaut bien toute mon admiration et ma sympathie

J'ai aps aimé The host.... j'ai vraiment l'impression d'être passé à côté quand je vois tous ces gens qui adorent.

J'aime ta mère a écrit:

Magnifique critique ( )

que j'aurai aimer écrire d'ailleurs tant elle traduit parfaitement ce que je pense du film, mon préféré de 2006, et disons dans mon Top 3 tout film confondu

j'éspere que la critique est de toi (j'emets un doute à la vue de ton âge), c'est vilain de copier , mais peu importe, au moins je suppose que tu es d'accord avec tout ça alors ça vaut bien toute mon admiration et ma sympathie

C'est mon devoir de SES donc ^^

Je precise que je n'ai pas copié, au vu de ma phrase qui est legerement douteuse. J'ai passé un certain temps dessus et j'ai écopé d'un 18/20 pour mon travail. Si vous doutez encore que cela est de moi, je peux vous envoyez d'autres critiques que j'ai faite pour voir.