L'étrange Noel de M.Jack

Réalisé par Henry Selick
Avec Chris Sarandon, Danny Elfman, Catherine O'Hara
Film américain.
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1994



Synopsis:
Voici l'histoire de Jack Skellington, le roi des citrouilles de la ville Halloween, qui decouvre un beau jour la ville de Noel et decide illico de celebrer lui-meme cette fete etrange.

Je viens de la regarder et quelle surprise c'était vraiment très sympa!!! un moment de pur bonheur et les chansons sont fantastiques!!!

c'est clair, c'est un film plein de magie, il est excellent :MDR:

ralala il faut que je me le revois, ca fait trop longtemps. Y'en a pour qui le style "poupées burtonnienne" gene mais moi je trouve que c'est ce qui fait tout le charme du film.

ahhhhh!j'aaadore ce film.et encore une foie la bande son est merveilleuse;;;merci mr elfamn...

Ca y'est je l'ai vu. Quel chef d'oeuvre !

dommage qu'il soit aussi court !!

C'est vrai que le temps passe très vite devant ce chef d'oeuvre!!!

Mon Burton préféré ! Pendant 1h15, on s'échappe vraiment du monde pour entrer dans celui de Jack, virevoltant entre Halloween Town et Christmas Town au rythme de chansons toutes plus folles les unes que les autres ! Un régal !

Merci Mr Burton ! :1:er:

c pas Burton :fil:

Youn a écrit:

c pas Burton :fil:

Il l'a produit donc il était quand meme présent... :lol!:
Quand on parle de MR.Jack tout ce que les gens se rappellent c'est Tim Burton était là et ça me semble le principal...(d'ailleurs je en me rappelle jamais du nom du réalisateur )

Un film de Burton ? Là est la polémique, puisque ce n'est justement pas lui qui l'a réalisé mais son comparse Henry Selick, petit génie de l'animation en volume.
Quel fut dès lors le rôle de Burton dans ce film ?
Et bien c'est simple : Sans en être le réalisateur à proprement dit, c'est tout de même lui qui est au commandes, mais à travers le savoir faire empirique d'Henry Selick, Burton ayant eut le sentiment de ne pas être suffisamment à la hauteur pour réaliser un film d'animation de cette envergure.
Pourtant, il en est l'initiateur, le producteur, sans oublier l'histoire et l'univers graphique qui lui sont propres.
On peut donc bien dire que ce film lui appartient, contrairement aux mauvaises langues qui affirment que le titre " Tim Burton's Nightmare Before Christmas " qui apparaît au début du film n'est qu'une pirouette commerciale.

Source : http://tim-burton.net/?rep_rubrique=dossiers/nbc&page_centre=index

Pour moi, ça reste du Burton ! :groupe:

Mais c'est pas Burton! :boulet:

Ce n'est pas du Burton c'est vrai. Tout le problème reste à savoir qu'elle a été son influence dans la réalisation ? Le réa (Henry Selick) ne fut-il qu'un technitien sous les ordres, ou un peu plus ?

Ce n'est pas la première fois qu'un film serait signé d'un réa qui en vérité ne fut pas le créateur du film, mais un technitien aux ordre d'un producteur qui lui, est le véritable auteur : ce fut le cas pour autant en emporte le vent, le jour le plus long, L'empire contre attaque, Poltergeist, Mon nom est personne, etc.

Alors pourquoi pas ici ?

Perso je ne sais pas... Sinon que j'aime bien le film, alors qu'en général Burton m'endort. C'est peut-être un indice de l'influence importante de Selick qui dans ce cas serait donc bien le vrai auteur ?

L’étrange Noël de Monsieur Jack est un des longs- métrages les plus représentatifs de l’œuvre de Tim Burton. Un mélange de noir et blanc, de couleurs, de musiques, et de choses fantastiques. Le décor est tout à fait exceptionnel, dans ses formes un peu arrondies, et recourbées. La musique accompagne a merveille les dessins, langoureuse dans la complainte de jack, et beaucoup plus vive et entraînante dans le titre très célèbre de « Que vois je ? ».

On remarque certaines similitudes avec le film d’Edward aux mains d’argent, par exemple dans ce parallèle de noirs et blancs et de couleurs, d’obscurité et de lumière qui marque la frontière entre deux mondes. Deux mondes que tout oppose, comme l’incarnation du bien et du mal, et qui ont des pratiques différentes.

Comme dans beaucoup d’autres de ces œuvres, Tim Burton nous fait part d’un monde de conte de fée hors du commun, avec des créatures étranges, des couleurs, et des musiques sublimes. Il nous plonge dans un tout autre univers, avec des cimetières arrondis, des stèles sur les collines, et une lune qui semble pendue dans le ciel, comme un tableau qui illumine la nuit de sa lumière profonde. La forêt est remplie d’arbres immenses, comme un long couloir sans fin, et la cité de noël, resplendie de guirlandes colorées, et d’une neige étincelante.

Le personnage de Jack a un côté étrangement humain, et expressif, alors qu’il est dépourvu d’yeux, et que son corps est svelte et allongé. Ce physique très particulier le rend en fait beaucoup plus vivant, et on croit parfois percevoir l’émotion à travers ces yeux. Sa faculté aussi de passer d’un visage innocent à un visage effrayant est des plus fascinantes.

Le personnage de Sally ressemble à une vieille poupée de chiffons rapiécée. Elle incarne en fait l’image de l’œuvre de Mary Shelley, « Frankenstein », la marionnette de son créateur, qui croit détenir un pouvoir et un droit de propriété sur elle. Or une fois qu’un être est vivant, il a le droit à l’unicité, a cette individualité qu’on tous les êtres sur terre, a la liberté d’action. Personne ne peut diriger sa vie à sa place, et cette notion est prouvée à l’intérieur même du film, chaque fois que Sally tente encore, et encore de s’enfuir, en essayant de trouver un autre moyen de détourner l’attention de son créateur. Cette ténacité montre que personne ne peut se résoudre à rester enfermé, sans rien voir du monde, qu’il existera toujours cette force qui nous conduit a ne jamais renoncé. C’est finalement cet acharnement qui la fera triomphé, et se montrer plus astucieuse et malicieuse que son propre maître.

Les deux mondes semblent être dans un état de fête permanent. C’est dans cet aspect que l’on rejoint le conte, car ce sont deux mondes qui incarnent l’esprit de Noël et d’Halloween comme deux mondes parfaitement distincts. Dans la cité de noël, le paysage est toujours recouvert de neige et garni de guirlandes, et dans celui d’Halloween, les allées sont pavées, les châteaux grisâtres et délabrés, et des monstres courent dans les rues. La morale finale repose sur le fait que chaque chose doit rester à sa place, et que les coutumes et les fêtes ne doivent pas se mélanger entre elles.

Personne ne pourra persuader Jack de stopper son projet, c’est lui qui devra prendre conscience de sa propre folie. Une des scènes finales, ou son corps est étendu entre les bras d’un ange de pierre évoque l’image que Jack n’est pas réellement responsable de ce qui s’est produit, et que son intention n’était pas mauvaise. Cela exprime encore une fois le bien face au mal, et la flamme qui brûle représente la flamme qui se réveille dans le cœur de Jack, et il crit : « je me sens comme celui d’antan ».

La scène finale se termine dans le décor ou tout a commencé, dans ce vieux cimetière, avec des dunes et des vallées, et plus loin, sur la pointe, le rond de la lune scintillant. Jack rejoint Sally, et le film se clôt comme une comédie musicale, ou une superbe conte de fée. Il s’avance doucement vers elle en chantant, et sa voix se raccorde à la sienne, et leurs mains se rejoignent, réalisant le bonheur qui était a portée de main : « Car la lumière d’un amour éternel est vraiment la plus belle. » et cette phrase s’accordant a la lumière de la lune, qui semble justement, éternelle…

J'ai adoré ce film d'animation, j'ai été très surprise en le voyant! Je me suis dit qu'il fallait peut-être pas le montrer aux trop jeunes hein parce que les pauvres... lol

Franchement un très bon divertissement, une bonne réalisation et une oeuvre originale!

Oh non,il ne faut pas prendre les enfants pour ce qu'ils ne sont pas.Ils ont capables de lire,de voir n'importe quoi.
Ce sont les adultes qui les en empechent.

Il n'empêche qu'en comparant cet étrange Noël et le récent Noces funèbres, je réalise de mon point de vue que Tim Burton à quelque peu perdu de sa superbe, simple impression?

bnon c nul nocdex funecfres !

mreci ej n'osrai pasl le deire.

ya fraimant pad de koa

On arêrte le foold mreci.

Il y a un belle édition collector en vente en ce moment je l'ai et ça fait du bien de revoir ce film autrement qu'avec une VHS qui saute... vraiment ! En plus il y a les courts métrages de burton sur le deuxième dvd

Lesquels d'ailleurs, Frankenweenie et Vincent ( ) étant déjà présents dans l'édition précédente ?

Oh et puis, Danny Elfman est un génie.

Arf je savais pas vu que j'avais pas le dvd avant

Oui Danny Elfman= Dieu et puis quelle voix miam

Interview de Henry Selick avec, en filigrane, la paternité du film : http://www.thedailybeast.com/articles/2013/10/29/henry-selick-on-directing-the-nightmare-before-christmas.html