Ico

L'histoire:

Un garçon (Ico) frappé par la malédiction,
Perdu dans un lieu où règnent les ombres.
Une jeune fille (Yorda), accablée par le chagrin et la solitude,
ENSEMBLE, ils doivent parvenir à s'échapper. Mais leur prison est vaste et renferme de nombreux secrets. Chaque escalier tortueux, porte qui grince ou pilier est un élément du labyrinthe. Chaque flambeau ou rayon de lumière ne servira qu'à mettre à jour un nouveau mystère. Le chemin vers la liberté est sombre et parsemé d'embûches. Mais ILS savent que, d'une façon ou d'une autre, ils y parviendront...

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Un jeu, un titre, 3 lettres, un trio, une sorcière, une jeune fille perdue dans les ombres, un jeune héros synonyme d'espoir, un ciel bleu, un sifflement d'oiseau, le vent, la mer, un château, des couloirs, des échelles, des escaliers, la vie, la mort, la lumière, les ténèbres.......Un jeu, un titre, un trio etc etc...


Introduction bien singulière je l'admet, mais qui retranscrit en quelques mots ce que représente et ce qui fait la force d'ICO. Comment? Vous n'y avez jamais joué? jouer? vous avez dit jouer? Le terme vivre le jeu serait plus adéquat, car ICO est plus qu'un disque contenant quelques heures de divertissement pour gamer amateur. C'est bien simple, impossible de décrire la foule d'émotions squattant notre cœur, notre tête, nos tripes après avoir goûté à l'œuvre de Fumito Ueda et son équipe.


Et pourtant quand on y songe, en ne connaissant pas le jeu, rien ne laisserai penser au potentiel tout simplement énorme dont il dispose. Et oui, datant de 2002, il dispose de graphismes égalés et dépassés depuis longtemps, et le trio au centre du jeu est une recette connue depuis des dizaines d'années dans le monde vidéoludique. Un jeune homme ne payant pas de mine qui va se découvrir une âme de héros quand il s'agit de sauver une fille mystérieuse, prisonnière d'une sorcière diabolique. Vu comme ça, c'est du vu et du revu. Mais STOP, mettre Ico dans le même sac que bon nombre de softs banals et sans saveur est une énorme erreur.


Il y a effectivement un paramètre que je n'ai pas encore souligné: Fumito Ueda est un génie, et crée avec Ico le jeu à l'état pur, l'émotion, la sensation qui fait qu'on sent que tout est différent. Pourquoi un génie? Parce qu'il n'utilise aucune grosse ficelle, aucun artifice douteux. Ainsi, Les graphismes sont bons, et parviennent avec simplicité à devenir impressionnants, envoûtants, mystérieux. Le gameplay est immédiatement instinctif, forcément puisque peu d'actions sont finalement à notre disposition: sauter, courir, grimper etc..l'essence même de ce qu'un gameplay doit proposer est ici accentué, ce qui fait qu'on prend plaisir à tout, à escalader un mur, a soulever un pot, à allumer une torche. Mais plus fort encore, les musiques sont très rares dans le jeu, les phases in-games étant uniquement accompagnées du souffle du vent ou du gazouillis des oiseaux (et ça je peux vous dire que contre toute attente c'est incroyablement immersif). La musique pointe le bout de son nez (le terme nez n'étant pas utiliser au hasard, vous verrez plus tard...carrément je fais du suspens) lors de certaines phases seulement, lorsque les ennemis apparaissent ou lors des scènes cinématiques. Des scènes cinématiques d'ailleurs qui traitent uniquement du trio au centre du jeu, Ico, Yorda et la sorcière. Qui est qui? pourquoi se trouvent-ils dans ce château? qui est Yorda pour la sorcière? Pourquoi est-elle prisonnière? Pas un grand roman dramatique, mais juste ce qu'il faut pour toucher droit au cœur, rendre attachant les deux persos tout en gardant un voile de mystère jusqu'à la fin. En plus les dialogues, bien que rares sont dans un langage propre aux protagonistes du jeu, et donc parfaitement incompréhensibles pour nous. Le nouveau tour de force d'Ueda est donc bel et bien de faire comprendre au joueur que les mots ne sont parfois pas utiles à la compréhension d'une telle histoire, le cœur étant un excellent traducteur.


Mais que fait-on donc dans le château au centre d'Ico? Sauver la jeune fille par tous les moyens, sortir de cette battisse immense, pas survivre, mais vivre tout simplement. Cependant, si Ico risque sa vie à chaque instant, on s'en moquerai presque, pourvu qu'on puisse sauver Yorda. Oui, l'aura de Yorda est telle, que le joueur, tout comme Ico, souhaite plus que tout faire survivre l'espoir dans le cœur des deux jeunes gens. Mais pour cela, il faut trouver la sortie, passer la gigantesque porte, et voir enfin le ciel, la mer, la liberté.
L'intérieur du château est un véritable labyrinthe, des escaliers, des échelles, des énigmes, des salles immenses, des portes, des ponts, des pièges etc...Je n'avais tout simplement jamais vu ça auparavant. On fait son chemin, on mène ses deux héros vers la sortie, mais c'est aussi sans compter l'apparition continuelle d'ennemis: des ombres surgissant du sol et ayant pour but de vous prendre Yorda. Bien sûr, pas de mitraillettes ou de Bazooka dans Ico, mais un bâton de bois ou une petite épée tout au plus. C'est peu? non, c'est amplement suffisant pour donner au jeu une aura épique d'une incroyable intensité, puisque bien qu'ils n'y ai pas de grandes batailles (les ombres n'apparaissant que par 8 ou 9 par assaut), on se bat tout simplement pour la sauvegarde de quelqu'un, d'une personne qu'Ico ne connaissait pas jusque là mais qui compte déjà beaucoup. Repousser une vague d'ombre apporte donc un sentiment de fierté et de bonheur indescriptible.


Mais voila, je me dis à l'instant que j'en ai déjà trop dis, et plutôt que de lire ce topic (bourré de fautes), vous DEVEZ vous le procurer, l'insérer dans votre PS2, le vivre, le revivre et l'aimer, il fera date à jamais dans l'histoire du jeu-vidéo. Ico représente bien les 5 sens de l'homme (rapport au nez, avant, voila, le suspens est fini...nul). L'ouïe pour le souffle du vent et les oiseaux, le bruit de la mer et des mécanismes, la musique inquiétante accompagnant l'apparition des ombres. L'odorat pour rien :p, ou plutôt si, l'odeur de surchauffe de votre téléviseur, a force de jouer^^. La vue, pour l'univers hors-norme crée par Fumito Ueda, ce château immense, ces ruines de pierre, ce level-design unique. Le toucher, pour cette redécouverte totale du terme même de "gameplay". Le goût, car qui aime Ico à forcément beaucoup de goût en matière de jeu.
Bon, je viens de croiser un canapé, je suis assez fatigué, je pense que je vais sauvegarder, me reposer un peu, repenser au jeu, à ces quelques heures intemporelles. Start, options, quitter la partie...

Que peut on ajouter de plus ?

Ha oui : Ico, c'est mon jeu préféré de tout les temps.
Basta.

Merci Ash, tu es d'utilité publique.

je t'aime toi
mais je préfère Ico.

Counard.

je n'ai toujours pas acheté shadow of the colossus par contre

Jamais réussi à y jouer.
Et pourtant, il paraît que le gameplay est plus abordable.
Mais rien à faire, il est pas fait pour moi ce jeu.

Mais pitêtre que tu kifferas ta race toi, sale djeunz.

Je veux ce jeu, je le cherche partout pas trop chere, je ne le trouve nul part, peste soit de la vie

T'es vénère, hein ?

Un jour il sera mien ... Ooooooo oui un jour il sera mien

Je l'ai et c'est vraiment bien ce jeux, avec surtout les grands espaces et les caméras, et les couleurs qui pétent , j'ai fini le jeux il y a longtemps.

1. Prologue
2. Coffin
3. Impression
4. Castle In The Mist
5. Beginning
6. Who Are You
7. Darkness
8. Heal
9. The Gate
10. Queen
11. Continue
12. Deja Vu
13. Shadow
14. Entity
15. Collapse
16. ICO - You Were There



Cela fait maintenant un petit moment que je suis sorti du chateau, que j'ai affronté le mal, que je me suis prouvé à moi-même et à quelqu'un qui compte que je suis quelqu'un, que malgré ma différence je peux exister, faire de grandes choses. De couloirs en pièces immenses, échelle après échelle, piège après piège, épée à la main, je me suis battu. Oui, je me suis battu, mais pas pour moi, pour celle que j'ai rencontrée au milieu du brouillard, entre le souffle du vent et les échos se répércutant sur les murs. Entre deux ombres, elle se tenait, accroupie, étincelante, rayonnante. Si mon coeur fut enlisé dans les ténèbres les plus sombres, alors cette lumière me sauverai, ravivant quelque chose d'enfui en moi depuis mon exclusion d'un village m'ayant renié pour mon apparence, l'envie de ne plus être égaré, seul.
Je n'avais rien d'un héros mais je l'étais à ses yeux, elle me tenait la main, la serrait, me faisait ressentir quelque chose de nouveau, le sentiment d'exister, d'avoir un sens. Coincé entre ces murs de briques, j'avais trouvé ma voie, dussé-je plonger avec les ombres des anciens, je devais tout faire pour la sauver. L'éxtirper des ombres oui, car au-delà de ces murs, au-delà de cet immense portail, il y a la vie, une vie que je ne souhaitais plus mener seul, car elle se trouvait maintenant à mes côtés. Ecouter les oiseaux, le son des vagues, du vent, contempler l'horizon, autant de choses que je souhaitais partager. Son regard était la promesse que nous connaitrions un jour ce bonheur, mais son anxiété me faisait finalement reprendre mes ésprits. Epée au poing, j'avancait enfin vers un nouveau lendemain, avec elle.



Voila en gros ce que je me suis imaginé en m'écoutant tout ça.
OST d'Ico, 16 mélodies, dépassant rarement la minute, et principalement constituée de bruitages, de percussions, du souffle du vent se tranformant en mélodie.

Le jeu se termine en 4 heures, mais nous procure plus d'émotion que le plus long des RPG. L'OST ne dure pas 20 minutes, et j'y ai à nouveau tout ressenti, la même mélancolie, la même tendresse, le même souffle épique, la même force, tout ça et tellement plus encore. Comme quoi, inutile de longues heures, de thèmes interminables et de morceaux complexes pour être "grand", tou simplement. Ultime.

Les enfants d'Ico, ceux qui y ont jouer, qui auront eu la chance de le découvrir tout jeune, eux seront forcément des gens bien plus tard car leur vie changera ce jour-là.