les diaboliques (Henri-Georges Clouzot - 1955)

Titre : Les Diaboliques
Réalisation : Henri-Georges Clouzot
Scénario et adaptation : Henri-Georges Clouzot d'après le roman Celle qui n'était plus, de Boileau-Narcejac (Éditions Denoël)
Dialogues : Henri-Georges Clouzot, Jérôme Géronimi, René Masson, Frédéric Grendel
Producteurs : Henri-Georges Clouzot, Georges Lourau
Pays d'origine : France
Genre : drame, thriller
Durée : 114 minutes
Mentions CNC : -16 ans (sortie en salle), puis de nos jours tous publics et Art et Essai

Christina mène une existence malheureuse auprès de son mari, Michel Delasalle, un directeur tyrannique et cruel du pensionnat pour garçons dont elle est propriétaire. Elle sait qu'une des institutrices, Nicole Horner, est sa maîtresse officielle, mais cela n'a pas empêché les deux femmes de se rapprocher l'une de l'autre : Christina voit en effet en Nicole une compagne d'infortune et qui partage avec elle sa haine envers le directeur. Lorsque Nicole demande à Christina de l'aider à tuer leur compagnon, celle-ci, très pieuse, est réticente. Cependant, minée par les abus qu'elle supporte depuis des années, elle accepte.

Je ne l'avais jamais vu et j'avais réussi à passer au travers des mailles du filet concernant la fin du film. Outre ce final assez trollesque, c'est un film sacrément tendu du slip qui joue clairement avec les nerfs de la pauvre Christina (et ceux du Spectateur). La photo et la lumière sont dingues et participent à en faire un film à la frontière du gothique.

Ce film
Ce n'est pas mon Clouzot favori mais bon, comme la plupart des Clouzot ça vaut bien un petit 10/10
Tout est fait pour prendre le spectateur à contre-pied, constamment. On nous malmène, nous et les personnages principaux, jusque dans les moindres détails. J'ai envie de dire, jusqu’à la présence même de Paul Meurisse, qui n'a jamais cessé de jongler entre rôles résolument comiques et compositions dramatiques. J'imagine les amateurs de gaudriole de l'époque impatients de voir le nouveau Paul Meurisse (remarque avec un titre pareil y avait un petit signe quand même).

Je ne connais pas du tout les gaudrioles de Meurisse et je découvre cet acteur avec ce film. Il a un réel sadisme dans le regard ce type

La plupart du temps ses comédies baignaient dans une imagerie de film noir donc c'était jamais  la grosse fiesta non plus
J'aime bien ce trailer qui se sent le besoin de préciser à1:10 et 1:18 que ça va y aura des trucs drôles quand même: