Cloud Atlas (Tom Tykwer & Les Wachowski - 2012)

Finalement ce sont ceux qui en parlent le plus... qui ne vont pas le voir au ciné.
Scandaleux!

ohputainohputainohputainohputainohputain....
c'était mortel.

Faut que je digère le film pour pouvoir en parler de façon cohérente et posée. Mais frak... quelle oeuvre de fou !

Juste avant de partir : une image qui résume toute la thématique du film de façon ultra subtile.

T'as vu !

Je déteste cette désagréable sensation que l'on ressent lorsque tout le monde crie au chef-d'oeuvre alors qu'on ne trouve le film "que" bon

Genre la filmographie entière de Nolan ?

https://i.imgur.com/HriPfpd.jpg

Vu et vraiment beaucoup aimé !

S'il peut être regrettable que le film cède aux sirènes de l'efficacité Hollywoodienne pour quelques séquences (surtout une...), l'ensemble est réellement emballant et le montage est juste à tomber à la renverse.
Cela dit, le film m'a laissé perplexe sur un point : est-il réellement compréhensible ou simplement totalement apppréhendable pour ceux qui n'ont pas lu le livre ? En effet, cette adaptation m'a semblé être en quelque sorte une éspèce de super bonus à l'usage des lecteurs du roman, non ? Mighty ?

air a écrit:

Cela dit, le film m'a laissé perplexe sur un point : est-il réellement compréhensible ou simplement totalement apppréhendable pour ceux qui n'ont pas lu le livre ? En effet, cette adaptation m'a semblé être en quelque sorte une éspèce de super bonus à l'usage des lecteurs du roman, non ? Mighty ?

Bonne question !
Pour moi qui ait lu le livre avant de découvrir le film, ça m'a paru absolument limpide.
J'étais donc d'autant plus surpris d'entendre des "j'étais largué au début" et autres "j'ai pas tout compris, mais c'était bien" après coup, tant j'avais trouvé les réalisateurs habiles et la narration du film bien fichue.

Mais oui, c'est plus un "super bonus" qu'une relecture dans le sens ou livre et bouquin sont vraiment similaires et vont dans le même sens, d'autant plus que seules quelques années les séparent.

Il existe un cut de 4 heures. http://blogs.indiewire.com/theplaylist/netflix-chief-says-4-hour-cut-of-cloud-atlas-will-blow-you-away-wachowskis-doubt-theyll-get-big-studio-budgets-again-20150210

Je serais super intrigué de le voir mais le montage actuel est déjà parfait. Et vu comment chaque scène répond autant à la suivante qu'à la précédente visuellement ou thématiquement, j'ai du mal à voir comment 60 minutes de plus pourraient être ajoutées.

Un film aussi imparfait que génial. Bouleversant la plupart du temps. Il faut quand même noter au fer rouge que les meilleures parties sont signées Tom Tykwer et que la partie futuriste annonce déjà le design kitsch de Jupiter ascending dont il semble très proche. N’empêche que cette fable humaniste emporte tout sur son passage, sublimant ses quelques défauts avec une sincérité désarmante.

9/10 paf

Le seul défaut que j'avais constaté était une certaine "austérité" lors du premier visionnage, que certains avaient traduit par un "oui, et ?" en pensant que le film ne racontait rien. Défaut ayant totalement disparu au second visionnage.
10/10

Les menus défauts dont je parle sont principalement techniques. Une direction artistique (une fois n'est pas coutume) parfois disons... étrange de la part des parties Wachos. Non mais certains costumes, franchement... le design de tel ou tel accessoires futuriste... Et puis ces maquillages. Certains sont excellents (j'avais même pas reconnu Hugh Grant en version vieillie la première fois), mais d'autres sont totalement catastrophiques, principalement celles cherchant à changer l’ethnie ou le sexe du personnage. Comment, mais comment, diable de popotin de babouin, un réal de la trempe des Wachos peuvent valider un maquillage aussi hideux que celui-là :

Et dire "ok les mecs on le tiens, allez on tourne" ????? Alors ok, parfois on est pris par le temps et l'argent toussa, mais quand ça arrive plusieurs fois, et sur plusieurs films, ça confine juste à avoir des goûts de pouet.
On en arrive parfois, comme Revolution, à un comique involontaire, heureusement atténué ici par la force dantesque du film.