Rebelle (Mark Andrews - 2012)

Réalisé par Mark Andrews
Avec Kelly McDonald, Billy Connolly, Emma Thompson, Julie Walters, Kevin McKidd, Robbie Coltrane
Genre : Aventure Epixar !

BRAVE suit Merida, experte en tir à l’arc, fille du roi Fergus et de la reine Elinor. Bien décidée à suivre son propre chemin dans la vie, Merida défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de trois seigneurs hauts en couleur : l’impressionnant Lord MacGuffin, Lord Macintosh, désagréable au plus haut point et l’irascible Lord Dingwall. Sans l’avoir voulu, Merida va déchaîner le chaos dans le royaume, et lorsqu’elle se tourne vers une vieille femme excentrique réputée pour sa sagesse pour trouver de l’aide, elle va voir se réaliser un vœu bien malheureux… Le danger va forcer Merida à découvrir le vrai sens du mot bravoure afin de déjouer la terrible malédiction qui se profile…


Je suis déjà amoureux.

Le teaser devrait tomber ce Week end

Ouah, ça va être parfait!

Je sors à l'instant de la séance (durant laquelle deux pères de famille ont failli se foutre sur la gueule...). C'était poutrant.

Le film reprend les thématiques chères à Pixar à savoir les liens familiaux/d'amitié qui peuvent faire chuter ou maintenir des civilisations (à des échelles diverses) ainsi que la rupture avec la tradition sans pour autant l'oubli des fondamentaux et des responsabilités. Les gars de Pixar parlent à nouveau aux enfants et les préparent à la vie adulte telle qu'ils la conçoivent. Gars... ou plutôt devrais-je dire Dame. Car c'est une femme qui est à la base de l'histoire et qui réalise en partie le film : Brenda Chapman. Et cela se ressent évidemment dans ses personnages puisque la relation entre l'héroïne et sa mère est la charpente du film.

L'histoire revient sur Merida, jeune princesse d'un royaume gaélique cherchant une autre destinée que celle à laquelle sa mère s'active depuis son enfance. Elle va d'abord provoquer un outrage puis un grand malheur.

Le film est clairement divisé en deux parties (voire trois) : la première décrit avec justesse la vie de la jeune fille au sein de la cour. Entre étouffement (allégorie de la robe y compris) et insouciance. Cette partie est clairement du pur Pixar et est la meilleure du film. Entre subtilités par l'image et narration posée, on trouve encore le moyen d'être ébahi alors qu'on sait qui réalise le film. Nouveauté (même si c'était en gestation dans leur précédent film), le recours au cartoon et au slapstick. En effet, la team de la Lampe semble s'être donnée un malin plaisir à rejouer les dessins-animés de leur enfance (bon au bout du 4ème face-crash sur une poutre on a compris hein) et le film contiendrait des "Crack !" "Boom !" et autres mots du vocabulaire que ça ne m'aurait pas étonné.

Puis vient la seconde partie, un poil moins intéressante et évacuée le plus vite possible. L'histoire en elle-même est en effet moins bien gérée, la narration est un peu chaotique et les personnages ne cessent de paraphraser ce que l'on a bien compris. Au sein de cette histoire ressortent les thématiques chères à Pixar et les réalisateurs s'y attardent tout de même, effectuant ainsi des courtes pauses. Heureusement, ma toute dernière partie regagne en rythme et en intérêt (dès le retour au château).

C'est super chouette malgré 20 petites minutes moins intéressants. Mais du mineur comme ça, j'en veux tous les jours !

Et j'ai eu droit à deux courts avant : les simpson et La Luna. Deux courts brillants de bout en bout qu'on devrait montrer dans les écoles de cinéma, ça éviterait d'avoir des films ultra verbeux qui racontent par le dialogue ce qu'on voit à l'écran (Oui Christopher Nolan je parle de toi, mais pas que).

(pas relu, désolé pour les fautes et lourdeurs)

Personne ne l'a vu ?

Non pas encore.
Je suis en congés le 14 au soir : j'essaierai de me bouger le popotin d'ici là.

Je fais un copié collé, je suis au boulot : Pas le meilleur pixar, la faute à un scénario un peu flemmard (malgré un truc sympa en plein milieu du film), mais c'est visuellement sublime, et il y a encore un paquet de scènes cultes ! J'ai ri, j'ai versé ma larme, un grand film dans la pure tradition Disney On y retrouve des thématiques bien forte, c'est un grand film féministe. La mythologie est sympa, l'univers crédible, et quel souffle épique ! Dommage que l'histoire soit en pilote automatique, on est jamais sur le popotin comme sur d'autres chef d'oeuvre de la firme... Mais le film ne manque jamais de profondeur, c'est juste qu'il ne supporte par la comparaison avec Wall e ou Toy Story 3. Mais c'est un grand film, qui rattrape tellement bien le boursouflé et relou Cars 2.

Je copie-colle ce que j'ai déjà répondu à Mr Brown sur Facebook :

Sympa mais sans plus. Bon comme d'habitude, visuellement y'a rien à dire. J'ai passé un agréable moment à suivre les péripéties de Merida.
En revanche je suis vraiment en train de me dire qu'ils se sont contentés du minimum chez Pixar. Les scénaristes ne développent pas assez les personnages, la mythologie et l'histoire de ce monde etc. Et niveau profondeur et morale, c'est un peu zéro.
Le film n'est en gros pas assez mature à mon goût (à l'inverse des Wall-E, Toy Story 3, Là-haut) et n'est même pas à mon avis assez foufou pour amuser la marmaille (contrairement à des sagas comme Madagascar ou l'Age de Glace).
Pitite déception quand même donc.

J'ai dormi.

Je suis déçu, mais grave

J'y allais les yeux fermés, innocent, confiant, en fantasmant peut-être un peu trop l'histoire, l'ambiance, un peu tout en fait. Au final tout m'a un peu frustré. Entre des gags pas très drôles (les scènes entre Merida et sa mère après la transformation, c'est LA fausse bonne idée) et une action qui ne se situe qu'au château et alentours, le film ne met jamais à profit le potentiel dont il disposait au départ. La relation mère-fille commence plutôt bien (même si ça a déjà été vu 30000 fois ailleurs), mais le réal préfère rapidement jouer la facilité. Avec des situations embarrassantes qui auraient plus leur place dans un Shrek et très peu de vrais grands moments de bravoures, la quête de l'héroïne ne tient qu'à quelques allers-retours entre les chambres royales et la forêt. Merida est présentée comme une aventurière en herbe, quelqu'un de casse-cou, pourquoi ne pas l'avoir fait voyager, pourquoi ne pas lui faire vivre de grandes choses, lui faire vivre une vraie quête? Ici j'avais plus d'une fois l'impression que le scénar était limite un prétexte à enquiller des petites scénettes ne servant pas l'intrigue. Seules les scènes avec Mor'du m'ont vraiment plu, le personnage en impose, la mise en scène se réveille et on sent pointer l'épique, trop absent le reste du temps.

Ensuite techniquement ça reste très beau et on suit les péripéties des personnages sans s'ennuyer, mais j'attendais vraiment beaucoup plus de la part de Pixar.