The Prodigies (Antoine Charreyron - 2011)

Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis...
Jimbo est le seul à l’avoir compris, mais aussi le seul à pouvoir les arrêter. Il va devoir combattre le déchainement de violence de ses esprits-jumeaux… à moins qu’il ne décide de se joindre à eux…

Oh la surprise ! Je m'attendais à quelque chose de sympa, mais clairement pas à un spectacle aussi accrocheur. Concocté par une équipe issue du monde du jeu-vidéo (Charreyron, Antonov [qui a bossé sur Half-Life 2]), le film est l'exemple même de ce que la passion peut accomplir. Libéré de toutes les contraintes physiques liées aux prises de vue réelles, Charreyron livre, avec son équipe, un long-métrage d'une créativité exceptionnelle, soutenue par une mise en scène splendide, foisonnant d'idées. Le scénario compense les quelques poncifs par une noirceur particulièrement bien sentie et qui justifie pleinement son interdiction aux moins de 12 ans (j'aurais même rajouté un avertissement, pour une scène franchement dure). Les doublages sont excellents, la 3D profite pleinement au film et fait de chaque scène un tableau.
Cocorico, donc.

Justement, l'aspect PS2 de l'ensemble avait de quoi décourager, mais les divers extraits et avis positifs que j'ai vu et lu m'ont convaincu...
J'y irais dans la semaine, quand je rattraperais mon retard ciné des deux mois derniers.