Masters of horror (Showtime / Canal + / 2005)

Juste pour donner envie :p



je n'aurais donc que Jennifer, Cigarette Burns et Dreams in the Witch-House

mais je me rattrape un max en septembre !!!!!!!!!!!!

Ca donne trop envie, je crois que je vais me prendre une carte dans un vidéo club juste pour ça car au distributeur y'a rien...

Je pense ouvrir un sujet sur chaque épisodes de master of horror......
A votre avis je le mets ici dans série ou dans horreur dans DVD??????

joker

Kenshu a écrit:

joker

merci pour ta réponse utile :MDR:
Je penche plus pour Dvd Horreur

ben ils fonctionnent un peu comme Au délà du Réel...moi je dis mieux vaut rester avec un sujet global

Ok.....
On a passé un bout de l'après midi à chercher un vidéo club où je trouverai masters of horror et rien du tout, je suis deg!!!!

http://www.locafilm.com/film_search.php?selRechercher=titre&x=0&y=0&search=masters+of+horror

Youn a écrit:

http://www.locafilm.com/film_search.php?selRechercher=titre&x=0&y=0&search=masters+of+horror

Merci , j'avais déjà regardé et je toruve que ça revient cher de louer sur le net......

Je remets en ligne les videos que j'ai trouvées, même si certaines ont déjà été postées...

Tout d'abord, le site officiel, dont j'ai piqué l'adresse dans les posts précédents, pour la piqûre de rappel...
http://www.mastersofhorror.net/

Rien qu'avec le lien ci-dessous, vous avez accès en un clic à toutes les videos des bandes promos des différents épisodes de la saison 1 (Avec sous-titres français s'il vous plaît !)...
Générique de la série
Avec en bonus, un extrait de l'épisode de John Carpenter (trash !) et la bande promo de l'épisode Imprint de Takashi Miike, qui n'est plus disponible sur le site officiel.

Petit interview de Stuart Gordon
Petite interview de Mr John Carpenter
Petite interview de Don Coscarelli
Sur le set de Chocolate avec l'actrice Lucie Laurier

Voili, voilou...

Yes merci

ce soir, l'épisode de Lucky McKee ... Sick Girl

demain j'hésite entre le Carpenter et le Coscarelli

Youn a écrit:

ce soir, l'épisode de Lucky McKee ... Sick Girl

demain j'hésite entre le Carpenter et le Coscarelli

J'hésite entre une droite ou un coup de pied bien placé.

Bientôt, j'espère, l'épisode de Takashi Miike.

*smiley qui croise les doigts*


D'après le dernier Mad Movies, seuls 8 épisodes seront diffusés sur Canal+ en octobre (ou novembre, je ne sais plus).
L'un des épisodes mis de côté n'est autre que celui de Dario Argento...
Honteux.

en fait le Carpenter ne passe plus (de toute façon je l'ai déjà vu)

j'ai soit La survivante (Joe Dante) soit le Don Coscarelli

Citation de Mad Movies :

Showtime vient d'annoncer quelques-uns des nouveaux réals de la série Masters of Horror : Peter Medak, Ron Schmidt (à moins que ça ne soit lui...), Norio Tsuruta, Brad Anderson, Ernest Dickerson, Todd Holland et (heureusement) Joe Dante !

Une liste vraiment pas prestigieuse, et toujours pas de Georges A. Romero à l'horizon !

Quelques liens...

L'Affaire Masters of Horror

En direct du MIP : les séries américaines en 1ère ligne

Les "Masters of Horror" frappent à nouveau !

"Les Maîtres de l'horreur" dans votre salon

Tout ceci n'est pas très frais, mais bon...

Bad Taste a écrit:

Citation de Mad Movies :

Showtime vient d'annoncer quelques-uns des nouveaux réals de la série Masters of Horror : Peter Medak, Ron Schmidt (à moins que ça ne soit lui...), Norio Tsuruta, Brad Anderson, Ernest Dickerson, Todd Holland et (heureusement) Joe Dante !

de Yannick Dahan

Youn a écrit:

Bad Taste a écrit:

Citation de Mad Movies :

Showtime vient d'annoncer quelques-uns des nouveaux réals de la série Masters of Horror : Peter Medak, Ron Schmidt (à moins que ça ne soit lui...), Norio Tsuruta, Brad Anderson, Ernest Dickerson, Todd Holland et (heureusement) Joe Dante !

de Yannick Dahan

Il est bon de le préciser. Je t'emmerde.

Certes

Chaque jour sur Allociné, une nouvelle bande-annonce en VOST...

Jenifer de Dario Argento



Me suis acheté hier les 6 premiers volumes des MOH.
Je ne pouvais décidément pas passer à côté de ces sorties dvd, et non, Youn, je ne voulais finalement pas attendre la sortie d'un hypothétique coffret regroupant les 13 épisodes (trop impatient)...

Je ne pouvais décemment pas commencer par un autre épisode, puisque Jenifer était l'épisode qui m'intriguait le plus.

Que dire ?

Argento is back !

Tout (ou presque) dans ce film, rappelle les grands moments de ce formidable cinéaste, un peu trop rapidement enterré par certains (notamment la Team Mad Movies)
Mais n'ayant pas vu ses derniers films, je ne pouvais être d'accord avec ces propos, puisque je reste attaché au travail du cinéaste effectué dans les années 70 et 80.

Après lui avoir sauvé la vie, l'officier de police Frank emmène Jenifer, une lolita des temps modernes dotée de pouvoirs de sirène, chez lui.
Il découvre malgré lui qu'aucune bonne action ne reste impunie...

On retrouve dans Jenifer, l'obsession d'Argento pour le sexe, les plans obscurs, suivant des personnages fantômatiques et cette étrange sensation d'évoluer dans un conte moderne, entre La Belle et la Bête et Barbe-Bleue.
En effet, Jenifer, monstreuse et sublime à la fois, fascine et nous emmène dans un récit en boucle, où le sensationnel laisse la place à une histoire simple, fort et tortueuse.
On se demande pourquoi le personnage de Frank est autant attaché à Jenifer. Et en même temps, on le comprend. Si tant est que l'on soit un homme.
Jenifer incarne cette femme bestiale qui fait fantasmer bon nombre d'hommes. La femme castratrice, représentant à la fois l'enfant que l'on veut protéger, et la femme forte qui nous domine.

Argento, à travers ce récit impose un personnage magnifique, et une actrice, que l'on aimerait revoir très vite (et sans maquillage !)

5.5/6

j'ai acheté également ce "Jennifer", mais je ne l'ai pas encore visionné.....en tout cas, ta critique me fait saliver d'avance......

pour ma part, je me suis procuré également "les amants d'outre-tombe" (haeckel's tale), réalisé par John McNaughton (Henry, portrait d'un serial killer) en étroite collaboration avec George Roméro.
le scénario, partant au départ sur une sorte de Frankenstein-like, déviant ensuite sur un mélange entre "la nuit des Morts-Vivants" et "le retour des morts-vivants", nous plonge dans un conte macabre ou une jeune fille, toujours amoureuse de son défunt et ex-mari, s'adonne a des jeux "nécrophiles" une fois la nuit tombée.....
assez long a se mettre en place, cette fresque tantot éceurante, tantot jubilatoire, laisse une impression mitigée, ni positive, ni négative, mais a le mérite de surprendre le spectateur: c'est deja ca!

A travers ce premier master of horror, j'ai eu l'impression de retrouver l'ambiance d'un conte de la crypte....
Je suis pressée de voir Jenifer, au vue de toutes les bonnes critiques que j'en ai vu...

Le film de Carpenter me fait un peu peur, j'hésite à me le prendre, quelqu'un l'a vu????
Mes prochains achats seront sans doute la belle est la bête de John Landis et Le cauchemar de la sorcière de Stuart Gordon...

je l'ai vu celui de Carpenter. Il est très étrange. Un mix entre l'Antre de la folie dont le sujet et proche, et un film gore dont je ne trouve plus le nom.

Les amants d’Outre-tombe de John McNaughton



Ernest Haeckel trouve refuge dans une cabine isolée au coeur de la campagne sauvage de la Nouvelle Angleterre. Il reçoit pour consigne de son hôte de ne sortir sous aucun prétexte. Alerté par les pleurs d'un bébé qui se mêlent à d'horribles gémissements, Haeckel désobéit et se retrouve au coeur d'une orgie peuplée de morts-vivants...


D’après ce que j’ai compris, le seul des épisodes à ne pas se passer à notre époque, est aussi une sorte de conte macabre, dont tout le potentiel se déchaîne dans les toutes dernières minutes du film.

Sans rien dévoiler donc, cet épisode met en scène des terreurs liées à des croyances universelles : la peur de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit contre l’inéluctabilité de la mort.

Cependant, le personnage principal, Ernest Haeckel (interprété par Derek Cecil, impeccable) va à l’encontre de cette croyance, et aimerait prouver que l’on peut faire face à la mort et ramener un défunt à la vie.
Son chemin sera jalonné d’embûches, et d’une rencontre qui changera toute sa vie... (gniark, gniark...)

A voir, plutôt qu’à raconter, cet épisode m’a pour ma part, un peu laissé sur ma faim, même si le contexte des MOH reste grisant.

Mais j’attendais quelque chose de plus original de la part du réalisateur de Henry Portrait d’un serial killer, et nous sommes face à des choses déjà vues ailleurs, notamment dans Dellamorte Dellamore, Le Retour des morts-Vivants...

Un épisode sympathique, mais pas transcendant.

3.5/6


La fin Absolue du Monde de John Carpenter



Enfin.
Après 5 ans d’attente insupportable, un nouveau film de John Carpenter, même d’une toute petite heure, est là, et reste un événement.


Kirby Sweetman sait comment retrouver les bobines des films rares. Toutefois, rien ne pouvait le préparer au travail de recherche pharaonique sur "La fin absolue du monde", un film prétendument montré une seule fois et dont la rumeur dit qu'il a poussé les spectateurs à une frénésie meurtrière avant que la salle de cinéma ne se consume mystérieusement...


Le grand retour d’un cinéaste toujours aussi généreux avec son public, toujours en forme, toujours aussi amoureux du cinéma, toujours aussi surprenant.

Le film commence bien : Udo Kier, gueule charismatique du cinéma international, impose en quelques poignées de secondes sa prestance, sa bonhomie habituelle, et son passif gigantesque dans l’Histoire du cinéma.
L’un des acteurs fétiches de Lars Von Trier, Christoph Schlingensieff, Paul Morrissey et Rainer Werner Fassbinder, s’impose dans un second rôle qui lui va comme un gant.

L’histoire, qui suit Kirby Sweetman (Etonnant Norman Reedus, aperçu dans Blade 2), est dans un premier temps, très référentielle.
On voit par exemple l’attachement de Big John pour son homologue italien Dario Argento au travers des films projetés par le collègue de Kirby (Profondo Rosso, alias Les Frissons de l’Angoisse) et les références aux trous de cigarettes qui annoncent le changement de bobine d'un film projeté sur grand écran (qui a donné son nom à l’épisode en américain, Cigarette Burns).
Puis, le récit commence à partir en vrille, en même temps que Kirby qui commence à avoir des visions et hallucinations au fur et à mesure que sa quête du film maudit, avance.

On est saisi par la violence graphique de certaines scènes, même si on est habitué à en voir tout au long de la filmographie du maître.

Et le montage, élément important de l’intrigue, est mis en parallèle avec le montage de l’épisode, qui ralentit, accélère, cut dans le plan, jump-cut dans tout les sens, et offre des ellipses bienvenues et lourdes de sens, parfaitement intégrées au récit et totalement logiques avec le traitement du scénario du cinéaste (qu'il n'a pas écrit, c'est bon à savoir).

Enfin, le climax final, dantesque, gore, prenant aux tripes (private joke, hé, hé, hé), est totalement désespéré malgré la délivrance du seul personnage salvateur du film, dont je vous laisse la surprise.

Un grand film, déconcertant dans le filmo de Carpenter, que l’on pourrait comparer à L’Antre de la Folie, comme l'a justement dit Youn, qui traitait d’un sujet similaire pour la littérature, mais avec un traitement bien plus fantasmagorique que cet épisode franchement éprouvant, efficace et hypnotique.

6/6

Je me suis procurer le cigarette burns de Carpenter pas plus tard qu'hier. Et je rejoint entièrement ton avis bad taste. Carpenter est de retour, avec ce petit chef-d'oeuvre d'une heure. Incroyablement bien pensé, bien filmé, gore, intelligent etc etc, je manque de superlatif. J'aurai peut-être juste aimé en savoir un peu plus sur "l'accessoire du film".