Floodland - Saison 6

John Fitgerald Willis a écrit:

C'est de la conjugaison

Certes.
N'empêche que t'es quand même une sacrée brêle.

Citation :

et je suis en mode nuit blanche donc un peu de tolérance madame la secrétaire.

C'est parce que j'aime pas trop les chômeurs en fait, que je t'pouet.

Attends je suis en plein bilan de compétences en ce moment, je suis actif.

John Fitgerald Willis a écrit:

Attends je suis en plein bilan de compétences en ce moment, je suis actif.

Hilarant !

Tout à l'heure je passe à côté d'un couple dont le mari pousse une poussette. Le bébé dans la poussette pousse des cris infernaux et tente de sortir de son petit véhicule. Tant et si bien que le père finit par céder et le prend dans ses bras. Le visage mouillé, crispé et triste du bébé devient en 0,002 seconde un visage heureux avec un gros sourire. Qu'est-ce que ça peut être manipulateur un bébé.

Ouaip.
Et quand il grandit ça s'arrange pas.

Bon ben voilà, c'est la loose totale, j'ai perdu mon grand-père cet après-midi et je l'ai appris juste à la sortie du Bon, la Brute et le Cinglé.

Pas envie de développer, à moins pour dire "chienne de vie". Je me demande même si c'est décent de le dire sur un forum mais bon, 'faut bien que ça sorte.

Désolé pour toi. Courage.

Toutes mes condoléances. Courage !

Mes condoléances, et garde courage mec.

Condoléances Fadd

Merci les gars

J'ai perdu mon grand père il y a deux ans en décembre, après avoir passé une grosse partie dem on enfance avec.
J'avais écrit un texte pour son enterrement, mais bien sûr, impossible de le lire là bas.
C'est un peu déprimant, mais je vais vous le faire partager, peut-être tu le retrouvera dedans... Courage en tout cas mon pote.




Toute cette semaine j’ai repensé à Papi.



L’homme qu’il était, extérieurement, intérieurement.

On a connu deux Papi : celui avec ses gros yeux (pour de rire), et celui qui n’hésitait pas à verser sa petite larme de voir toute sa smala grandir et s’épanouir, jusqu’à s’empêtrer avec des rejetons plus affreux les uns que les autres.



Rejetons, dont justement, on se débarrassait fort bien le mardi soir pour goûter enfin à une soirée de tranquillité.

C’est là que Papi et Mamie interviennent.



Pendant une bonne partie de notre enfance on était connus comme « les plus gâtés du quartier ».

Normal, Papi et Mamie étaient là.



Je me rappelle le mardi soir, où Papi nous laissait seuls maîtres à bord pour choisir le film.

C’était d’ailleurs le seul soir où l’on avait le droit de rester jusqu’à la fin.

Entre deux Rabbi Jaccob et une Grande Vadrouille, tout le monde était content.



Le matin, on se levait tôt exprès pour réveiller Papi.

Et chaque mercredi ça fonctionnait, même si je me demande quand même s’il n’était pas déjà debout le filou.

Chaque Mercredi, le même ballet du petit déjeuner.

Assis à côté de Papi, on imitait ses mouvements comme des petits singes, café pour lui, banania pour moi.

Les petits déjeuners de Papi, étaient encore une preuve à quel point il était gâté par sa chère et tendre, forcément nous aussi.



Je me rappelle du journal du matin, épluché de long en large par un Papi soucieux du moindre détail, à l’instar d’un Trucmuche qu’il résolvait avec une perspicacité toujours impressionnante.

Impossible de le battre, ni au Scrabble, ni au Triominos, mais c’était pas juste, il avait plus d’entraînement que nous.



L’après midi, on s’amusait à empêcher sa sieste en augmentant le son de la vidéo, et lui restait impassible. D’où le fameux dicton, « la sieste à Papi c’est sacré ! », mythe perpétué par son fils devant Derrick et son petit fils en cours de Droit Public.



Plus l’on prenait de la maturité, plus il fallait s’armer de courage et de patience pour être le grand gagnant du jeu « Celui qui arrivera à faire enrager Papi ».

Il gagnait toujours.

Sauf bien entendu si Thomas venait à la rescousse.

Ce jour mémorable, je pense qu’on a enfin été les grands vainqueurs !

Ataca Gistrie à la place de Agatha Christie qu’est ce qu’on a rigolé !



Après sa sieste Papi lisait de drôles de livres, soi-disant trop compliqués pour moi.

Avec de l’âge, je peux dire que le scénario n’était pas si difficile à suivre que ça, au contraire, juste que l’auteur avait un sens de la métaphore des plus délicieux !

Ca c’est sûr, Papi est un Marmignon.

Il avait un sacré caractère, mais à force de faire des gros yeux pour de rire, on a fini par comprendre qu’il n’était jamais bien sérieux.



Parce que être Marmignon c’est aussi être extrêmement généreux, doux comme un agneau, toujours là quand il faut (même quand on a pas envie d’aller au catéchisme), toujours partant pour aller bricoler un blessé de guerre tombé des escaliers.



Pour moi, il est encore à sa place du chef, s’amusant en train de tourner les pouces, répétant à qui veut l’entendre que Patrick Poivre d’Arvor marmonne trop, s’adonnant avec sa sœur à des joutes orales titanesques, s’amusant avec son superbe train électrique.



Finalement, on aura pas pu lui présenter une hypothétique (bien que peu probable) petite copine, lui qui la réclamait tant, mais Papi nous aura montré la voie pour devenir quelqu’un de bien, et là, alors qu’il est assis à côté de sa bohémienne aux grands yeux noirs (en tout cas je l’espère), on va tout faire pour lui prouver qu’on est digne de son héritage.



Et je commence déjà à m’entraîner à faire des gros yeux.

C'est très joli

Toutes mes condoléances Fadd', keep hope !

J'ai une tante à l'hopital en soins intensifs.
Mais apparemment ça ira : elle vient de se réveiller et elle rale (c'est toujours bon signe).
Mais c'est cool la famille : elle était dans un coma artificielle depuis vendredi et j'ai été mis au courant que ce matin vers minuit. Pfff.

une pensée pour Faddman

Aujourd'hui j'ai revu mon meilleur pote. On a joué à Giants en réseau. C'était bien
Sauf quand d'un coup son chat a eu une crise d'épilepsie...

Et en partant, ma voiture était couverte de givre. Et il faisait un froid glacial. Et ça met trèèès longtemps une voiture avant de pouvoir émettre de l'air chaud

Bonne année 2009 les Mordu(e)s !

Yeah, bonne année à tous !

Bonne année !

Bonne année mes amis !
Je suis vraiment désolé de ne pas avoir partagé avec vous cette fin d'année.
Vous me manquez énormément.
Je vous souhaite à tous plein de bonheur, d'amour, de réussites, la santé et plein de bons flims !

Énormes bisous à toutes et tous !
Prenez soin de vous et à très vite.

Sinon, je suis à Reims, en famille, avec mes zincs, j'ai bien mangé, bien bu, bien pourri l'ambiance avec de la super zic, et mon frère, Roi des casses-burnes (mais que j'aime profondément) était complètement murgé.
Voilà.

Bisous !