Into The Wild (Sean Penn - 2007)

Heu bon ben vu que je ne trouve aucun topic sur le sujet, je me permet d'en créer un sur " Into The Wild " de sean Penn.

Suis vraiment étonné que M.Movie, Bad ou Atata ou les autres n'ais pas poster là dessus, je me goure peut être...

Bref

je n'ai hélas vu ce film qu'en Vf ( une horreur, les traducteurs auraient apparement changé le sens du texte; c'est à vérifier mais bon; en plus d'engager des doubleurs et doubleuses encore plus médiocre que la moyenne.

malgré ça et le fait qu'un désagréable comparse soupirait et chantait à coté de moi, j'ai énormément apprécier:

1- le contenu ( même si j'ai pas tout compris!)
2- le style de Sean Penn et ses plans dingues, rétros,agréables et innovant ( tout ça si si!).
3- les performances d'acteurs!

J'ai la flemme de faire une critique entière mais bordel quel claque!

18/20

Je n'ai pas vu ce film.

Par contre, Faddman, Spark et Atalante, je crois, l'ont vu depuis sa sortie, et en ont parlé ailleurs.
Si l'envie me prend, je viendrai coller leurs avis ici-même.

Seul avis trouvé sur le film :

J'aime ta mère a écrit:

Into the Wild : très beau film souvent très touchant, avec des passages absolument magnifique (la séparation avec son "grand-père"). Quelques passages sont un tout petit long mais sinon visuellement c'est splendide. Emile Hirsh est vraiment un bon acteur, sur lequel je pense on va pas mal compter dans les prochaines années. Aller le voir ! 9/10

Non. Moi j'en ai mis un dans le topic des films continus.

Voici ma critique :

Le grand retour de Sean Penn derrière la caméra après ses trés réussis The crossing guard et The pledge (je n’ai pas encore vu The indian runner )
Et une chose se confirme : il est aussi bon derrière que devant la caméra !

Voici donc un superbe road-movie où l’on suit les aventures de Christopher McCandless alias « Alexander Supertramp ».
Emile Hirsch est vraiment parfait dans le rôle principal et on s’identifie rapidement à son personnage malgré sa façon de penser assez irréfléchie.

Sur son chemin, il va croiser des personnages hauts en couleurs qui vont embellir sa vie comme lui embellira la leur.
Je m’aperçois d’ailleurs que la trame du film n’est pas si éloignée de celle de Dead man …

Il faut également parler des superbes grands espaces américains qui servent de décor au film.
Le réalisateur arrive à leur donner un rôle important dans le film comme sait si bien le faire Terrence Malick.
Le film est à la fois un hymne à la nature et un hymne à la vie.

Quant au thème de l’anticonformisme, j’ai trouvé qu’il était traité avec beaucoup d’intelligence en évitant les stéréotypes.
Et on voit que le parcours du héros est un voyage initiatique car la dernière citation du film « Happiness is only real when shared » (Le bonheur n’est réel que quand il est partagé) est en contradiction avec le style de vie du personnage qui a donc évolué.

Au final, j’ai trouvé que ce film était une totale réussite et il risque bien de finir dans mon top 3 à la fin de l’année

Ma note : 9/10

Youn a écrit:

Non. Moi j'en ai mis un dans le topic des films continus.

Reposte-le ici.

Citation :

Sean Penn évite les pièges d'un sujet tape-à-l'oeil au possible. Là où
il aurait pu se contenter d'un sujet "la nature c'est beau", il prend
son sujet à bras le corp et préfère nous conter l'inhospitalité d'une
nature face à des hommes orgueilleux qui peuvent se targuer de la
connaître. Et puis la nature c'est beau.

nicofromtheblock a écrit:

Voici ma critique

Je l'avais lue sur BoM et elle m'avait vraiment donné envie de voir le film.
S'il est toujours en salles, j'irai probablement mardi...

Citation :

Et on voit que le parcours du héros est un voyage initiatique car la dernière citation du film « Happiness is only real when shared » (Le bonheur n’est réel que quand il est partagé)

Ça me fait penser à un slogan publicitaire pour la SNCF.

c'est marrant pour Emile Hirsh, parceque la dernière fois que je l'ai vu c'était dans " girls next door", véritablement déplorable!

Sinon ya deux ou trois autres répliques qui tue: " Croire que l'humain ne peut survivre uniquement régie par la raison, c'est renier le sens même de la vie!" notament

The girl next door est un chef d'œuvre.

Yeurk!

8/10 : j'ai vraiment aimé, en général je suis pas fan de ce genre de film mais là me suis pas ennuyer, c'est beau, bien raconté, bon ptit film.

Moi je l'ai pas encore vu mais tout le monde autour de moi me l'a conseillé

Marrant, si j'avais dut citer une personne qui aurait put camper devant le cinoche pour le voir c'eut été toi !

C'est un pur chef d'oeuvre j'adore ! C'est vraiment un superbe film, comme j'aimerais en voir plus souvent...

10/10

Personnelement c'est le genre d'aventure qui me passionne ( ça fait écho à ce que j'ai déjà pu vivre dans une moindre mesure, et à ce que j'aimerai vivre encore plus ), J'ai adoré le film, mais je dois tout de même lui remarquer un petit défaut ( une poussière comparé à ce qu'il est dans son ensemble ) : La musique omniprésente. Le silence est trop rarement mit en évidence, c'est pourtant la première chose que peut ressentir un homme qui marche tout seul dans la nature. ça m'a manqué de ne pas pouvoir profiter de ça, ça aurait apporté une certaine serenité au film, il me semble.

Zut, je croyais pourtant avoir mis ma critique!

Citation :

- Attention, cette critique contient des spoilers -
Into the Wild raconte l'histoire de Chris, vingt deux ans, dont l'avenir brillant est déjà tout tracé. Cependant, le jeune homme féru de Jack London et Boris Pasternak ne supporte plus son existence trop polissée, ni le mensonge dans lequel il a grandi. Ne se sentant même plus honnête envers lui-même, il décide de tout quitter, et s'élance seul à travers les Etats-Unis, des vastes champs de blé de l'Arkansas au grand canyon, avec pour objectif final celui d'atteindre l'Alaska. Son périple durera deux ans, durant lesquels il traversera des paysages splendides, rencontrera d'autres solitaires, d'autres idéalistes, qui seront irradiés par sa lumière.
L'expression est un peu ridicule, mais proche de ce que j'ai pu voir: Chris est l'incarnation même de l'idéal qu'il recherche. Jeune, beau, charismatique, intelligent, idéaliste, courageux, presque invincible ; même dans les pires errances, on croit en lui comme il croit en ses convictions. On tombe amoureux, non pas de lui, mais de tout ce qu'il représente, quelque chose qu'on espère tous atteindre, le bonheur.
Certains voient dans la fin tragique que connaît Chris une forme de nihilisme de la part de Sean Penn. Ce n'est pas du tout ce goût qui m'est resté sur la langue une fois le film achevé. Ce n'est pas l'impossibilité du bonheur que nous démontre le réalisateur par la mort de Chris, seul, prisonnier de la nature, terrifié, mais son absence dans les extrêmes.
On ne peut être heureux ni dans un carcan, ni dans l'infini. Chris le lit dans Le docteur Jivago, puis l'écrit lui-même: le bonheur n'existe que s'il est partagé.

Que dire de plus, sinon que ce furent 2h27 très agréables, pour les yeux (les paysages sont beaux à pleurer) comme pour la tête.

Ta remarque sur l'absence de silence est plutôt judicieuse, Ulysse! Une immersion dans le silence des immensités traversées par Chris aurait pu avoir un effet très intense...

Vu ce soir !

Superbe film dans le fond comme dans la forme que ce dernier Sean Penn, son meilleur à ce jour. Malgré un sujet très fort émotionnellement, Penn évite de sombrer dans le mélo, tient la barre de son récit avec une formidable justesse de ton et nous embarque dans son superbe drame d'aventure sans que l'on s'y ennuie une seule seconde et ce, malgré la durée du metrage. Il y'a du Terence Mallick et du Sidney Pollack dans ce film, de grands espaces et de grands sentiments, des larmes mais pas de pleurnicheries, de l'émotion mais pas de mièvreries, de la morale mais sans grande leçon...
En gros, Into the wild, grand film romantique (dans le sens noble du terme), prend les tripes, vous chope par les bijoux de famille et vous soulève au dessus de la pouet.

Grande claque esthétique, (Penn filme presque aussi bien les grands espaces américains que les Coen...) pleine de folie et de sagesse, voilà un film qui fait un bien fou, bien plus que tous ces "feel good movie" à la sauce indé, dont la saveur disparait dès le générique de fin terminé.

Merci M'sieur Penn !

10/10

Spoiler:

air a écrit:

Superbe film dans le fond comme dans la forme que ce dernier Sean Penn, son meilleur à ce jour.

Ha oué quand même.

Citation :

En gros, Into the wild, grand film romantique (dans le sens noble du terme), prend les tripes, vous chope par les bijoux de famille et vous soulève au dessus de la pouet.

Vive la censure.

Citation :

voilà un film qui fait un bien fou, bien plus que tous ces "feel good movie" à la sauce indé, dont la saveur disparait dès le générique de fin terminé.

En gros, tu parles de Juno sans le mentionner.
Et sur ce coup-là, je veux bien te suivre à 100%, puisque Juno me reste en travers de la gorge.

Bon bah il se trouve que j'ai une copie du film de Sean Penn, donc je vais découvrir ce chef d'œuvre par moi-même et j'te dis quoi.

Bad Taste a écrit:

En gros, tu parles de Juno sans le mentionner.
Et sur ce coup-là, je veux bien te suivre à 100%, puisque Juno me reste en travers de la gorge.

Le cinéma "indépendant" américain devient de plus en plus formaté, je sens qu'on en a encore pour un moment où chacun va y aller de son "Little miss sunshine-like". Jusqu'au jour ou un auteur nous sortira quelque chose de frais/original/différent... Et celui-ci verra toute une série d'ersatz affluer au festival de Sundance dans les 4/5 années qui suivent. Bref c'est devenu une industrie. Triste.

Citation :

Bon bah il se trouve que j'ai une copie du film de Sean Penn, donc je vais découvrir ce chef d'œuvre par moi-même et j'te dis quoi.

Je suis impatient d'avoir ton avis, le film est une tuerie mais il est également bourré de défauts (dont je n'ai volontairement pas parlé...) qui selon moi sont la marque de Penn et qui enrichissent cette fois miraculeusement le récit.

Citation :

Le cinéma "indépendant" américain devient de
plus en plus formaté, je sens qu'on en a encore pour un moment où
chacun va y aller de son "Little miss sunshine-like"

+1
Déjà que Little Miss Sunshine est pas génial mais en plus si on le copie...

Je n'irai pas jusqu'à parler de copie, mais bon, On recherche visiblement la même atmosphère, les mêmes effets... On décortique, on analyse pourquoi ça a cartonné, on cherche un scénar qui pourrait donner le même mood, et roulez jeunesse !

J'avais beaucoup aimé Little Miss Sunshine.
Mais cette mode de copier les films indé qui marchent lui donnent un cachet de "précurseur" lourd à porter maintenant.
Alors qu'à la base, c'est un petit film sans prétentions.
Mais on sentait déjà le film indé préfabriqué, bourré de stars, ou stars en devenir, et ce côté "véhicule à acteurs à oscars".
C'est un peu énervant.

Personnelement j'ai adoré ce film , il est ENORME !
Emile Hirsch m'a impressionné , le dernier film où je l'avais vu c'était the girl next door et là il m'a complètement bluffé !
Je suis d'accord avec le fait qu'il y a un "manque de silence" car toutes ces belles musiques faussent un peu la réelle ambiance.

air a écrit:

Le cinéma "indépendant" américain devient de plus en plus formaté, je sens qu'on en a encore pour un moment où chacun va y aller de son "Little miss sunshine-like". Jusqu'au jour ou un auteur nous sortira quelque chose de frais/original/différent... Et celui-ci verra toute une série d'ersatz affluer au festival de Sundance dans les 4/5 années qui suivent. Bref c'est devenu une industrie. Triste.

Il est clair qu'une industrie labelisée "ciné indé" est apparue depuis quelques années mais cela n'empèche pas d'avoir encore de vrais films indépendants.
Mais forcément, ils sont plus difficile d'accés car mis à l'écart par ce nouveau systême ...
La faute aux majors qui ont toutes créées leur filiale "ciné indé" en voyant qu'il y avait de l'argent à se faire de ce côté-là ...

En même temps, je suis plutôt friand de ces petits films indépendants "formatés" : j'ai beaucoup aimé Little miss sunshine, Juno, La famille Savage, The dead girl, ...
L'important, c'est que les véritables films indépendants réalisés en dehors du systême aient encore leur place et je pense qu'il y a encore suffisamment de festival du film indépendant pour cela.

Le problême vient de l'accessibilité de ces films en France
Le seul moyen de découvrir ces films est de les acheter en zone 1 en VO sans sous-titres ...
J'attends d'ailleurs avec impatience de pouvoir voir Mister Lonely, le nouveau film d'Harmony Korine !

Voilà, Harmony Korine est un vrai auteur indépendant.
Qui ne travaille pas avec des filiales de gros studios.
Le vrai cinéma indépendant, ce n'est pas celui produit pas des grosses majors.
Le problème avec les films labellisés "indé" des grosses majors, c'est qu'ils finissent par tous se ressembler, alors que les vrais films indé, produits en marge, ont une vraie personnalité.
Harmony Korine en est un exemple frappant, et les débuts de Larry Clark, Gus Van Sant et Gregg Araki sont aussi de bons exemples de filmos indés pas bouffées par le système.