I'm not there (Todd Haynes - 2007)

I'm not there
Date de sortie : 05 Décembre 2007
Réalisé par Todd Haynes
Avec Christian Bale, Cate Blanchett, Marcus Carl Franklin, Richard Gere, Ben Wishaw, Heath Ledger, Charlotte Gainsbourg, David Cross, Bruce Greenwood, Julianne Moore, Michelle Williams...
Film américain.
Genre : Comédie dramatique, Musical, Biopic
Durée : 2h 15min.
Année de production : 2007
Distribué par Diaphana Films

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52860.html
http://www.ecranlarge.com/movies-details-8617.php



Tu n'as plus aucune raison de ne pas parler du film ma chère Spark.

Je veux le voir... Viiite !

C'était vraiment très intéressant.

Zut, un topic!

Bon, j'ai trouvé ça bien, mais il faut quand même vachement s'y connaître en Bob Dylan pour n'être perdu à aucun moment du film. La lecture d'une petite bio est indispensable, si on veut reconnaître les situations et distinguer fiction et réalité. Sans être une "mystification" du chanteur, I'm not there le montre sous une belle facette d'intemporalité et d'insaisissabilité. La meilleure forme d'hommage, peut être, à un chanteur qui a dit: "A force d'être pris par une légende, on fini par le croire ".

La B.O. s'entrelace délicieusement avec le film (le passage sur "Ballad of a thin man" est particulièrement sympathique), et le casting est savoureux (sauf Charlotte Gainsbourg, qui m'exaspère). La ressemblance physique entre Cate Blanchett et Dylan est suprenante!

Un film que je ne déconseille pas, donc, un moment agréable, mais les connaisseurs seront privilégiés, les autres comme moi trouveront peut être le temps un peu long.

Deux liens pour lire d'autres critiques intéressantes, et qui ne vont pas forcément dans le même sens que toi :
http://tarega.free.fr/viewtopic.php?t=530
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=23852

Christian Bale fait partis des rares acteurs qui me font voir un film sans connaitre l'histoire donc ...

Absolument génial.
Abstrait, fascinant, envoutant, perturbant, prise de tête, casse-gueule, sublime, énervant, poseur, pétaradant, nostalgique, énergique, poétique, rêveur, enfantin, décalque, musical, frondeur, drôle, séducteur, engagé, militant, jemefoutiste, drogué, enluminé, perturbé, psychosomatique, rabroué, censure de mouches, dynamique, enjôleur, dithyrambique, prétentieux, compliqué, et un peu plus encore...

Cate Blanchett mérite un oscar.
(oui, Faddman, tu as bien lu...)

J'ai adoré également

Par contre, je vais certainement retourner le voir une deuxième fois avant d'en faire une critique plus développée ...

Pas sûr qu'une deuxième vision soit nécessaire pour pouvoir parler du film.
Du début, jusqu'à la fin, le film m'a littéralement envouté (avec La Nuit nous appartient juste après, qui m'a pris à la gorge dés la première seconde, je dois dire que j'ai passé une bonne soirée ).
Ça ne ressemble à rien de connu.
C'est totalement surréaliste et disloqué, et en même temps, parfaitement carré et cohérent.
C'est rare de voir un film Hollywoodien (certes indépendant), aller aussi loin dans l'expérimentation chronologique et identitaire, sans se prendre les pieds dans le tapis, et surtout, sans perdre son spectateur en route.
J'ai lu sur plusieurs forums qu'il était nécessaire de connaître Bob Dylan, son œuvre, et sa vie pour apprécier le film, et ses petits détails référentiels.
Il n'y a rien de plus faux.
Je ne connais absolument pas Dylan (bien que je l'ai vu en concert cette année à Bercy), et pourtant, cet objet filmique est proprement fascinant (c'est le mot) et prenant comme rarement un film peut l'être.
Cela tient beaucoup aux personnages, incarnés avec grâce et talent par des comédiens incroyables (en tête, Christian Bale, le jeune Marcus Carl Franklin, et l'époustouflifiante Cate "donnez-lui son fichue d'oscar à la crétinou !" Blanchett), mais aussi également de plus et cependant, une mise en scène au diapason, découpée à la faucille, et animée avec rage et volupté.
Du grand, du très grand cinéma, bordel de nouille !

Dis donc, j'suis passée à côté de quelque chose on dirait...

Spark a écrit:

Dis donc, j'suis passée à côté de quelque chose on dirait...

Je ne dirai pas ça.
Je soulignerai juste le fait que le film est au-delà de mes espérances et caresse à la fois un portrait d'un personnage, d'une époque, mais aussi une proposition cinématographique inédite, et franchement bandante, pour parler crûment.
Plus j'y repense, plus je pense que le film est une des biographies les plus importantes jamais réalisées, alors que ça n'en est pas vraiment une.
Du pur cinéma viscéral et hallucinatoire.

I'm Not There - Todd Haynes

Qui aurait pu prédire que le choc cinematographique de cette année 2007 serait un biopic farfelu et osé sur l'un des génies musical du 20ème siècle, j'ai nommé Bob Dylan ?
Personne, quasiment... Et pourtant, le projet avait de quoi allecher, au vu de son casting impressionant, pas moins de 5 acteurs et une actrice pour incarner les multiples facettes de l'artiste, chacun représentant ses différentes époques et légendes.
Et le tout sous la camera de Todd Haynes, ça donne un voyage de deux heures trente dans la vie torturé d'un homme, génie incompris et je-m'en-foutiste, toujours à l'avance sur son temps; Un homme mysterieux, provocateur; Un homme reservé qui à pourtant des choses à dire. Tout ça, sous forme de poésie, de documentaire, de tragédie, de trip... Tant de manières pour aborder le sujet, avec une esthetique incroyable, comme hypnotisante. C'est plus qu'un film, c'est une experience, musicale d'autant plus, puisqu'il s'agit ici assurémment de la meilleure Bande Originale de l'année.

Et pour finir, soulignons le travail de chaque acteurs signent ici une véritable performance, et c'est pour cela que je prends le courage de les énumerer tous : Marcus Carl Franklin, Christian Bale, Heath Ledger, Ben Whishaw, Richard Gere, et surtout, surtout, l'incroyable Cate Blanchett, inattendue et tout simplement géniale.

I'm not There, ou le parcours improbable et fantaisiste d'un artiste schizophrène passionnant et qui, inconsciemment, à révolutionné le monde artistique du Siècle dernier.

C'est vrai que c'est courageux de ta part de citer les six acteurs du film.
Tu es un véritable héros.

Je sais, on me le dit souvent.

N'oublions pas que c'est Dylan qui a eu l'immense honneur de présenter leur premier joint de cannabis aux Beatles

bronski a écrit:

N'oublions pas que c'est Dylan qui a eu l'immense honneur de présenter leur premier joint de cannabis aux Beatles

Si un chanteur se drogue pas, il est nul..


Donc si Diam's se drogue, elle devient bonne ?

Youn a écrit:

bronski a écrit:

N'oublions pas que c'est Dylan qui a eu l'immense honneur de présenter leur premier joint de cannabis aux Beatles

Si un chanteur se drogue pas, il est nul..


Donc si Diam's se drogue, elle devient bonne ?

VIVE LA DROGUE

Ils y font réference dans le film d'ailleurs... je crois bien.