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 Roman de Mulder (pas encore de titre...)

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MessageSujet: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:09

Bon voilà je viens, à peine de commencer, d'écrire un roman dont l'histoire me tient à cœur depuis un moment déjà. Je poste ça ici pour avoir des avis et des conseils, même si je suis très conscient d'être loin de valoir un Shakespeare (pour ne citer que lui).

Je vais commencer par mettre une sorte de résumer (bon il n'est pas très clair mais il me manque des noms de personnages, et je ne veux pas spoiler ma propre histoire):

De nos jour, Xavier, détective privé, fait la découverte d'une drôle de valise dans une fôret. Aidés de la somptueuse Anaïs et de (le nom n'est pas encore déterminé), ils vont percer les mystères de cette valise et alerté une drôle d'organisation secrète qui veut gouverner le monde.
En même temps, dans un futur bien plus proche qu'il n'y parait, un jeune homme va se faire cryogénisé contre son grès pour échapper à la fin du monde. Il se réveillera, totalement amnésique dans un étrange futur où l'homme, qui aura bien colonisé l'espace, aura muté. Les hommes du futur auront pour une grande partie une couleur de sang différente du rouge et ils traiteront ceux qui auront le sang rouge, comme notre jeune rescapé, en esclave.
S'en suivra alors un soulévement intergallatique qui pourait bien mener l'humanité à sa perte définitive.



I UNE VALISE PAS COMME LES AUTRES


C’était une belle matinée de printemps. Alors que les oiseaux commençaient à gazouiller dans tout les sens, que les lapins sortaient de leur terrier et que la belle parade que nous offrait la nature commençait, je faisais comme chaque fois que je le pouvais mon jogging.
Je courais longtemps, laissant l’air frais envahir mes poumons, observant les fleurs s’ouvrir et délivrant leurs parfums si enivrants, les petits animaux sortir de leur trou ou s’enfuir sous mes pas lourds. Les plus grosse bêtes cherchaient elle, à manger les plus petites. Une biche au loin sur ma droite semblait vouloir faire la course avec moi et m’accompagna quelques minutes avant de disparaître au loin.
Les arbres étaient témoins de tout ce spectacle. Alors qu’ils y participaient eux aussi, en délivrant une légère odeur de leur écorce servant à attirer quelques animaux ou à les repousser, ils semblaient se moquer du spectacle en bougeant leurs longues branches garnies de feuilles.
On aurait dit que la forêt toute entière communiquait, se demandant sûrement pourquoi je venais troubler cette merveille. Je me sentais laid, lourd et totalement inutile et maladroit dans ce splendide décor mais je continuais à courir accélérant un peu le pas comme si la forêt et ses habitants m’observaient avec curiosité.
Je courais, courais encore, voyant les arbres, les fleurs, et les animaux arrêter leurs activités pour observer la drôle de bête que j’étais. Dans ma course, je passais aussi devant des cabanes en bois sûrement construites par quelques jeunes du coin en manque d’exotisme.
Et je courais encore et encore quand je vis une sorte d’éclair dans l’une de ses cabanes, la faune s’enfuit devant cette lumière, alors que je m’en approchais. Au début, j’avais crains un feu, mais la lumière s’en était allez aussi vite qu’elle était venue, et si un incendie accidentelle –ou non-, s’était déclaré j’aurais dut voir quelqu’un détaller mais il semblait qu’il n’y avait personne.
Tout était calme, les bestioles avaient détalé depuis plusieurs minutes déjà et la flore aurait elle aussi déguerpi si elle l’avait pût. Il n’y avait pas le moindre de son, comme si tous retenaient leur respiration. Les arbres et les fleurs ne délivraient plus la moindre odeur, et l’on ne voyait même pas trace d’une simple fourmi.
J’entrais dans la cabane, cherchant qui ou quoi avait causé cet étrange éclair mais il n’y avait vraiment personne. Je regardais partout, s’il n’y avait pas de lieu ou se cacher, je regardais bien dehors pour voir s’il n’y avait pas trace de quoi que ce soit et je ne trouvais rien. Si quelqu’un était passé par là, il y aurait eu peu de chance pour que je ne le voie pas, mais il lui aurait été impossible d’effacer ses traces aussi nettement et rapidement que ça.
Il n’y avait donc rien si ce n’est une valise à laquelle je n’avais prêté aucune attention jusque là. Je pensais qu’elle avait été oublié par un jeune quand m’approchant de plus près je vis qu’elle n’avait aucun système d’ouverture, pas la moindre serrure.
Cette valise semblait avoir été fabriquer dans un métal léger et très résistant. Elle était grise, faisait la taille et l’épaisseur d’un bon livre. Elle ne sonnait pas creuse du tout et était pourtant vraiment légère. S’il n’y avait pas eu la poigné sur le côté, j’aurais put la prendre pour un simple objet décoratif, une sorte de petite boite rectangulaire pleine qu’on ne pouvait ouvrir. Mais cette poigné était là. Je pris la valise et rentrai chez moi.
Heureusement ma maison, qui ressemble plus à une forteresse- il faut dire que je suis un peu parano sur les bords- n’était pas loin et surtout elle était tout équipé. En fait, je suis détective privé, mais avant d’entrer dans ce métier j’ai longtemps cherché ma voie. J’ai fait diverses études, d’abords de sciences car j’ai toujours été attiré par cette dernière. Puis j’ai choisi la politique, comme tout le monde je voulais changer le monde, avant de m’apercevoir que cela n’était pas possible. Pour faire de la bonne politique j’avais aussi étudier quelques langues comme l’Anglais, l’Italien, l’Allemand, l’Espagnol, le Chinois, le Japonais et l’Arabe. Je précise que mis à part l’Espagnol, l’Anglais, l’Italien et le Français qui est ma langue maternelle je ne possède que de brèves connaissances dans les autres. J’ai aussi étudié l’informatique, un sujet qui passionnait vraiment mais évidemment pour apprendre tout ce qui touche au piratage, il faut se débrouiller seul, j’ai donc arrêté même si j’excelle dans ce domaine. J’ai ensuite choisi la philo, que j’étudie encore par ailleurs, parce que nous naissons tous philosophe. Comme nous sommes enfants tous nous réfléchissons et philosophons sur autant de sujets que notre cerveau nous le permet avant que l’éducation nous façonne et nous impose les barrières de notre réflexion, jusqu’à ce que nous devenions les bons vieux moutons de cette société.
Tout cela ne m’intéressait pas, je ne voulais qu’apprendre plus et encore plus, c’est ainsi que je choisis le passionnant métier de détective privé. J’en étonnerais sûrement plus d’uns en avouant que malgré mes connaissances, je ne dispose que d’un Q.I. dans la moyenne. Certains penseront sûrement que je voulais sans doute combler un physique affreux ou encore un pénis de trop petite taille. Et pourtant, ça n’en était pas le cas, du haut de ma trentaine- 34 ans plus précisément- j’arrivais à multiplier les conquêtes. Je ne dis pas non plus que je disposais d’un physique extraordinaire, j’étais minces et quelques peu musclé- tout en ayant une certaine force- les yeux verts, les cheveux noirs, je mesurais 1M76 et les filles disaient que j’avais un sourire à tomber. Pour ce qui concerne le contenu de mon pantalon, je vous direz seulement qu’il était bien plus rempli que la moyenne.
J’aimais donc apprendre et découvrir, bien que le système- notamment scolaire- ne m’eut jamais convenu. C’est ainsi que je disposais chez moi d’un matériel informatique et scientifique d’une très grande valeur. Sans parler de mon merveilleux système de défense.
Ma maison était petite et isolé, ce qui peut parfois attiré toute sorte de gens étranges. Mais si quelqu’un s’en approche elle ne lui laisse que 30 secondes pour décliner son identité, et lui demander le mot de passe qui convient pendant qu’elle prend une empreinte rétinienne et le compare au fichier centrale. Si tout va bien, le champ de mine qui protège la maison est désactivé, dans le cas contraire la police est directement alerté.
Dans un but purement pratique j’avais programmé ma maison pour que ma maison désactive ses défenses quand je lui disais mon nom- puisqu’elle était programmée par reconnaissance vocale. Et cela n’était que la partie visible de l’iceberg.
Ainsi ce jour-ci je lui dis Xavier Luspous pour qu’elle me laisse entrer chez moi. Là je me je me jetai sur mon ordinateur et cherchai partout pour trouver quelque chose ressemblant à ma fameuse valise. Mais même sur les sites les plus protégés du monde je ne trouvai rien d’intéressant.
Mon instinct de détective, car il faut de l’instinct dans ce métier, d’autant plus si on le choisi un peu par vocation, me disais qu’il y avait une drôle d’affaire là-dessous. Evidement les détectives privés ne travaillent généralement pas gratuitement, mais habituellement, ils ne sont pas non plus riches. Honnêtement même si on ne fait pas un grand métier, ça aide d’avoir tant et tant de connaissances pour bien gagner sa vie. Comment autrement aurais-je put me payer tout mon matériel dont, n’allez pas le crier sur tous les toits, une partie était illégale.
Je pris mon microscope pour regarder cette valise, là j’aperçus une drôle d’inscription. Peut-être était-il écrit comment ouvrir cette malle, mais cette langue m’était totalement inconnue. Je vis aussi que cette mallette semblait être construite dans un matériau totalement inconnu. Je voulu en pendre un échantillon mais quelque soit l’outil que j’utilisais, cette dernière résistait. J’en eu si marre qu’au bout d’un moment je lui tirais dessus au fusil à pompe ! Ma balle n’eut aucun effet, elle ne rebondis même pas sur la valise- ce qui aurait été le cas avec un matériel blindé. Cette dernière se contenta juste de s’arrêter et de tomber à terre en touchant ce métal.
J’étais pour le moins dépassé malgré toute mes connaissances et mon matériel. Il allait donc me falloir l’aide de quelqu’un d’extérieur. Le problème avec les scientifiques c’est qu’ils ne savent pas tenir leur langue, et dès que vous essayez de passer une affaire sous silence bonjour la catastrophe. Si seulement tout c’était passé différemment peut-être aurais-je put vois mon fils grandir et empêché l’irréparable.
Je fis appel, sur les conseils d’un vieil ami à moi, à Anaïs Goudbachlev. Une scientifique un peu bizarre, selon ses confrères, qui excellait dans son travail. Elle était considérée comme l’une des meilleurs du monde et j’avais eu de la chance de pouvoir prendre un rendez-vous aussi rapide avec elle. Mon ami m’avait prévenu qu’elle aimait les choses un peu étrange. Cela était une aubaine pour moi, il devrait être assez aisé de la convaincre dans ce cas.


Dernière édition par le Mar 4 Sep 2007 - 2:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:10

Quelques jours plus tard me voici dans son bureau. Un grand bureau totalement ordonné avec des diplômes en vitrine sur le mur. Les couleurs étaient ternes et semblaient vouloir apaiser ceux qui passaient par là. Il y avait au milieu de la pièce un grand bureau en chêne, bien rangé. Derrière se trouvait une large fenêtre dominée par un rideau qui filtrait la lumière, de sorte que bien qu’on n’y voie très bien ici, on se sentait calmé par cette douce lumière. Il n’y avait ici absolument rien d’agressif, de douces odeurs de lavandes et d’encens, et le bruit de la nature venant du parc d’à côté. Cela ne ressemblait en rien à un bureau de scientifique, on aurait plutôt dit un bureau de quelqu’un d’important tel un avocat ou un politique, maîtrisant au mieux la psychologie pour détendre ses victimes.
Peut-être simplement Anaïs avait-elle possédé un diplôme de psycho. En tout cas cette atmosphère était très propice à me laisser somnoler doucement. Mes yeux se fermèrent et je plongeai dans le sommeil. Quand tout à coup, la porte claqua derrière moi.
C’était elle, Anaïs. Mes yeux se posèrent sur ses longues jambes nues, puis remontèrent jusqu’entre ses cuisses. J’aurais alors bien voulu voir ce qu’il y avait sous sa jupe. C’était comme si l’on refusait une friandise à un enfant tout en lui mettant sous le nez. Je n’en pouvais plus, la sueur commençait déjà à perlée le long de mon visage et de mon dos, alors que mon regard s’arrêta sur ses seins, regarda la fraîche peau dénudé de son coup et stoppa net sur ses grands yeux vert qui me fixaient.
Apparemment elle avait bien remarqué que je la matais mais elle semblait s’en moquer, d’ailleurs elle ne fit qu’ajouter « c’est bon on peut commencer ? », qui me mit très mal à l’aise.
Il faut avouer que j’avais eu de la chance. En plus d’être intelligente et curieuse à souhait, Anaïs était dépourvu d’une beauté exceptionnelle, et elle savait en jouer quand cela était nécessaire. Une sorte de femme fatale parfaite. Elle était blonde, limite châtain. Elle avait de grands yeux vert clair et un regard si perçant qu’elle aurait put lire le fond de votre âme. Sa peau semblait plus douce encore que celle de la laine. Sa poitrine, tout à fait naturel, était avantageuse, notamment dans le petit décolleté qu’elle avait mis ce jour là. Bref cette femme semblait parfaite en tout point et surtout, elle avait un cul. Mais un cul à vous faire tomber plus bas que terre. Ferme, rond, tout ce qu’il faut pour qu’on ait envi de croquer dedans. Je n’avais vraiment jamais vu de femme aussi magnifique qu’Anaïs.
J’avais expliquer à Anaïs pourquoi j’avais désiré cet entretient avec elle. Je lui avais expliqué les circonstances de ma découverte ainsi que l’inscription qui ne semblait correspondre à rien de connu, quand elle me demanda de lui montrer la valise.
_Je ne l’ai pas avec moi.
_Vous voulez dire que vous me racontez cette histoire à dormir debout et que vous n’avez aucune preuve avec vous ?
_Ecoutez chère madame, je pensais qu’il valait mieux laisser cette valise en lieu sûr. D’ailleurs je vous invite quand vous vous voulez chez moi pour que vous la voyiez.
_Qu’est-ce que c’est ? Une nouvelle façon de draguer ? J’ai bien vu comment vous me regardiez tout à l’heure ! Vous n’avez donc rien trouvé de plus original pour m’emmener chez vous que cette histoire de valise ? Ne vous moquez pas de moi cher monsieur, si vous aviez voulu mettre quelque chose en lieu sûr vous auriez préféré un coffre à la banque.
_Sachez Madame, qu’aucune banque n’est mieux gardé que mon logis. Venez et vous comprendrez. En attendant cette valise existe bel et bien et je crois savoir que je n’aurais eu, d’ailleurs aucun mal à vous sauter sans cette histoire de valise vu votre réaction. Dites-moi, mes regards ne vous ont pas laissé indifférente que je sache!
_Je viendrais demain à 13 heures tapante, conclut-elle sans relevé ma grossièreté. Et j’espère pour vous que cette valise existe réellement.

« ALERTE! ALERTE! ALERTE! ALERTE! ALERTE! », hurla le synthétiseur vocale de ma maison.

_Que se passe-t-il ?
_Une femme a dangereusement approché de la maison, elle dit qu’elle s’appelle Anaïs Goudbachlev et qu’elle est attendue.
_Oui c’est bon laisse là entrer.

Il était déjà 13 heures et comme un con je ne m’étais pas réveillé. Je n’avais évidement pas le temps de prendre une douche. Mais je puais la transpiration, surtout que ma nuit avait quelque peu était agitée alors, je me mis beaucoup de parfum puis je m’habillai. Je fus prêt juste avant qu’elle n’entre.
Elle remua les narines et compris de suite que je venais de me réveiller et que j’avais exagéré sur le parfum pour cacher le fait que je n’avais pas eu le temps de prendre de douche. Cela, pour une raison que j’ignore encore, la fit rire à plein éclat. Et je puis vous dire que même si cela semblait impossible vu sa beauté époustouflante, elle était encore bien plus magnifique en souriant.
Je lui montrai la valise qu’elle analysa au microscope de ses grands yeux clair. Evidement, en bonne scientifique qu’elle était, elle essaya de relever un échantillon, malgré ce que je lui avais dit la veille. Ce fut évidement un échec, mais cela ne la chagrina pas et elle décida de faire ses analyse sur l’ensemble de l’objet.
Cela faisait déjà 5 heures qu’elle travaillait sur la valise quand elle se mit à avoir faim. Je n’étais pas un excellent cuisinier mais je savais me débrouiller alors j’improvisais un repas. Son côté scientifique ne voulait évidemment pas abandonner les expériences mais la faim triompha juste à temps.

_C’est excellent, mais dites-moi qu’est-ce ? Me demanda t’elle
_Rien de bien spécial juste un repas improvisé. Il y aura en entré une belle salade de pamplemousses, suivis d’un bœuf au fois gras accompagné de quelques bons légumes. Et nous aurons pour le dessert des bananes flambé au caramel.
_Improvisé dites-vous ? Ne serait-ce pas encore une de vos techniques pour mettre les femmes dans votre lit ? Cela dit, je dois reconnaître que je ne vous voyais pas fin gourmet.
_Disons que j’ai toujours dans mes placards de quoi recevoir pareille compagnie. Pour le reste, ce serait bien la première fois que je fais la cuisine simplement pour mettre une femme dans mon lit.
_Mais reconnaissez que ce n’est pas l’intention qui vous manque, dit-elle me dévisageant.
_Et si tel était le cas, accepteriez-vous de me suivre dans ma chambre ? Lui demandais-je sans savoir que dire.
_Il est vrai que vous ne me laissez pas indifférente. Toutefois, je ne suis pas là pour le plaisir, et j’ai appris à mes dépends qu’il n’était pas bon de concilier les deux.
_Vous devez sûrement pensez qu’une femme de votre envergure n’aurait rien à faire avec un homme tel que moi, lui dis-je en apportant le plat de résistance.
_Arrêter je vais croire que vous tombez amoureux de moi, dit-elle essuyant un sourire. Sincèrement, au premier abord vous n’avez rien d’un privé, et vous devez sûrement attirer bien des femmes. Puis, on peut se dire que vous devez être grossier, tel que vous l’avez été hier avant de prendre congé. Mais on se rend bien vite compte que vous êtes un homme d’une rare intelligence et que vous auriez put faire bon nombre d’autre métier. Et en plus, vous avez une bonne situation. Quelle femme serait assez stupide pour se refuser à vous ?
_Peut-être celle qui sait qu’elle m’est de loin supérieur !
_Allons, seriez-vous du genre à vous persécuter tout seul ? Vous savez même si vous êtes un peu dur à cerner certains aspects de votre personnalité sont assez frappantes….
_Désolé d’être impoli mais je préférais que nous parlions d’autre chose, dis en débarrassant la table pour qu’elle accueille le dessert. Alors qu’avez-vous découvert sur cette valise ?
_Honnêtement ? Rien et beaucoup de chose à la fois. Je ne pourrais vous dire ce qu’elle est mais, je peux vous dire ce qu’elle n’est pas. En fait, elle ne ressemble à absolument rien de connu. Son alliage n’est composé d’aucuns éléments connus sur terre et il semble être indestructible.
_Je sais j’en ai eu tellement mare que je lui ai tiré dessus au fusil à pompe.
_Cela est une idiotie ! Toutefois ça m’en apprend encore un peu plus. J’aimerais emmener cette valise avec moi.
_Je crains de ne pouvoir vous laissez faire cela, dis-je en sauçant une banane de caramel. Pour l’instant nous ne sommes que deux à être au courant mais si quelqu’un venait à ébruiter l’affaire je n’imagine même pas les conséquences. Et avec les médias qui exagèrent toujours, on nous parlera bientôt d’invasion extra-terrestre.
_Vous avez sans doute raison, mais bien que vous disposiez d’énorme moyen dans votre demeure, il faudra bien, à un moment, faire appel à plus de matériel et à des spécialistes.
_Pour le matériel, vous pourriez l’emmener ici, en ce qui concerne les spécialistes, je pense que vos compétences suffisent et qu’il est pour l’instant trop tôt pour impliquer plus de gens. Et je ne vous parle même pas des gouvernements qui seront forcements intéressés par cette découverte.
_Je vous comprends aisément seulement, mes compétences ne suffisent pas autant que vous sembliez le croire. Je ne suis pas assez spécialisé pour traduire cette inscription. Toutefois j’ai un ami qui pourrait nous aider.
_Très bien mais vu l’heure je crois que nous devrions allez nous coucher. J’espère que ce repas vous à plus.
_Oui il était fameux, je crois n’avoir jamais aussi bien mangé.
_Merci mais ce n’était vraiment rien. Je vais prendre le canapé pour la nuit ma chambre se trouve 3eme porte à droite dans le couloir.
_Allons ne soyez pas timide, vous n’attendez qu’une seule chose depuis notre première rencontre. Et je vous l’ai dit, vous ne me laissez pas du tout indifférente.
Je l’a suivi dans ma chambre, puis nous nous embrassâmes langoureusement devant, puis sur le lit. Je la caressais sur tout le long du corps passant ma main entre ses belles cuisses. Je suçais ses seins, elle me suçait le coup. Cela était bon et dura assez longtemps. Le temps était venu de voir nos deux corps se mêler l’un dans l’autre.
J’étais au comble de l’excitation, ma respiration était très irrégulière. Et il en était de même pour elle. Mon pantalon était empli d’une énorme bosse, qu’elle caressait doucement en me fixant de ses grands yeux verts. Ses seins étaient dénudés et je pouvais voir ses tétons pointer vers l’infini. Nous allâmes faire l’amour, quand sans raison apparente et pour la première fois de ma vie, je m’abstins. Je ne sais pas ce qui m’était passé par la tête à ce moment là mais je lui dis que c’était beaucoup trop tôt et qu’on devrait peut-être sans tenir là.
Sa réaction me surpris. Elle continua de me fixer avec ses grands yeux émeraude tout en souriant, comme si cela la rendait heureuse. J’aurais bien voulu une explication mais elle ne voulu point m’en donner. Je partais donc en direction de mon canapé, laissant Anaïs, seule et insatisfaite sur mon lit dont elle souilla les draps, sans mon aide, plus tard dans la nuit.

Sur les coups de 4 heures du matin, ma maison me réveilla avec son alerte. Quelqu’un s’en était approché et essayait de rentrer. Il s’était présenté comme le docteur Samuel Finder. Anaïs qui m’avait rejoint m’expliqua qu’il s’agissait de la seule personne qui serait capable de déchiffrer ces écritures. Je le laissais donc entrer, commentant, sans doute, la plus grosse erreur de ma vie.
Si seulement je lui avais claqué la porte au nez ce jour là. Peut-être que tout cela ne se serait jamais passé. Peut-être même aurions-nous encore une chance de sauver la race humaine. Désormais, mon seul espoir réside dans ce livre, et je ne sais pas comment cela finira.
Pourtant, je l’avais vu venir ce Finder. C’était un gringalet à lunette, le genre premier de la classe. Il avait même encore de grosse d’acné sur ses joues bien rouges, que sa maman devait tirer quand il était petit.
Je n’avais jamais aimé ce genre de type. Déjà à l’école, je les tapais et me moquais d’eux. En vieillissant, je remarquais qu’ils devenaient arrogant par leur pseudo intelligence et leurs soi-disant connaissances approfondies. Et ils étaient heureux de laisser dans la pouet ceux qui n’avaient pas pu s’en sortir dans la vie, simplement parce que c’était c genre d’homme qui leur faisait es misère 10 ou même 20 ans auparavant. C’est cela à mon sens la vraie connerie de notre monde, et on le laisse fonctionner ainsi.
Ce Finder était comme tout ceux de son espèce, totalement arrogant et voulant déballé sa science dès qu’il en avait l’occasion. Parce que monsieur, avait eu des parents riches qui avaient pu lui payer ses études, il se croyait supérieur aux autres. Pourtant, et je suis sûr qu’il le savait, ce n’était qu’un simple bouffon, mais ce jour-là, je l’avais laisser entrer.

_Bonjour je monsieur, je me présente je suis le docteur Samuel Finder. Je suis désolé de vous déranger en plein milieu de la nuit mais dès qu’Anaïs m’a dit que cela était extrêmement important j’ai pris le premier avion, et me voilà.
_Cela ne fait rien cher docteur, mais si vous permettez, je retourne me coucher.
_Je vais te montrer notre découverte Samuel, suis-moi, dit Anaïs.

Le lendemain, je fis réveillé par quelques rires. Samuel racontait des blagues à Anaïs, c’est alors que je vis qu’il était amoureux d’elle. Mais je le savais, et surtout le voyais, Anaïs était totalement insensible à cet homme. En même temps, quelle femme aurait put vouloir de lui ?


Dernière édition par le Ven 14 Sep 2007 - 3:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:11

Il déposait son regard sur elle, la dévisageait. Il l’imaginait surement nue, et s’arrêter de long moment pour contempler ses formes somptueuse. Il faisait en sorte qu’elle ne le remarque pas.
Quel sot ! Cela faisait un moment qu’elle avait remarqué ses yeux pétillants et ça semblait la gêner. Pourtant, elle n’était pas du genre à être gêné par le regard d’un homme. Peut-être avait-elle pitié pour ce navet. Après tout elle semblait faire preuve d’une grande sensibilité, sauf quand elle s’amusait avec les hommes de mon genre.
Je ne l’avais pas compris avant mais je savais désormais, qu’elle se jouait de moi. Elle semblait avoir l’habitude des goujats et des hommes comme moi. Elle avait toujours sut quoi me répondre allant jusqu'à me déstabiliser. Mais pourquoi avait-elle voulut passer la nuit avec moi ? Etait-elle nymphomane ? Si tel était le cas j’avais du souci à me faire car je ne comptais pas la partager avec un autre. Peut-être aurais-je dut lui dire ce que j’avais fait dans la nuit d’avant-hier, j’espère qu’elle n’a pas cru que j’étais avec une femme. Quelle mauvaise figure aurais-je fais dans ce cas.
En entrant dans la pièce Samuel me lança un regard noir, comme si je l’avais dérangé dans sa pitoyable drague. Anaïs quant à elle me sourit et me demanda de prendre place à ses côtés. Longtemps nous parlâmes de choses sans grand intérêt. Puis je me décidai enfin à centrer le sujet sur cette valise. Samuel fut gêner d’avouer qu’il ne connaissait strictement rien à ce langage. Il ne s’agissait pas non plus d’une sorte de langage codé. Toutefois, il avait remarqué que ce charabia prenait racine commune à bien des langues de notre époque. C’était comme si le Français, l’Anglais, l’Allemand, le Chinois, l’Arabe et bien d’autre langages avaient fusionné ensemble.
Selon-lui, il lui faudrait plusieurs jours, voir plusieurs semaines afin de décrypter cette minuscule phrase. Il voulait aussi faire part de cette découverte à ses collègues mais mon refus fut catégorique. Trois personnes impliqués dans cette histoire étaient pour le moment largement suffisant et assez dangereux comme ça.
Evidement, je comprenais son désarroi, mais il n’était pas possible de faire autrement. Et ça n’allait pas être ce gringalet aux allures de jeune premier de la classe qui allait me donner des ordres. C’était mon enquête et je comptais bien la mener comme je l’entendais. S’il n’était pas content, il n’avait qu’à partir de chez moi ! Après tout c’est sous mon autorisation qu’il était là.

Plus tard dans la matinée la conversation repris de façon plus détendu, Samuel me demanda comment j’avais fait ma fortune en tant que simple détective. Je dus lui expliquer qu’avant de faire ce métier j’en avais fait d’autre beaucoup plus lucratif mais que j’avais décidé d’utiliser mes connaissances à quelque chose de beaucoup plus utile. D’autant plus que je n’avais de compte à ne donner à personne.

_Oh bien sûr il m’arrive encore de temps à autre d’utiliser mon intelligence pour gagner de l’argent, même si comme vous le constatez je n’en ai pas vraiment besoin.
_Mais tout ce matériel à dut couter une fortune, répondit-il.
_Pour une partie c’est exact, pour le reste je dirais qu’on obtient certain avantage en tant que détective si l’on sait à qui s’adresser et comment s’y prendre. Savez-vous qu’il arrive même aux flics de ne pas respecter la loi parfois ? Moi je cherche juste à assouvir mes passions de quelques façons que ce soit. Pour le reste, je suis aussi très habile de mes mains, ainsi je sais créer ce qui me manque.
_Tu commence à m’impressionner Xavier, dit Anaïs. Dommage que vous ne soyez qu’un coureur de jupons.
_Un coureur de jupons, moi ? Je l’ai été dans ma jeunesse c’est vrai et il m’arrive parfois de fréquentez des femmes c’est vrai. Après tout le plaisir n’est-il pas le but de la vie ? Quoique nous fassions nous le faisons par plaisir. On cherche un travail qui nous plait pour assouvir nos passions et on cherche à gagner beaucoup d’argent pour se faire plaisir. D’ailleurs quand nous faisons plaisir à quelqu’un ne nous faisons-nous pas plaisir à nous même ? Le sexe est un plaisir comme un autre mais je ne suis pas un coureur de jupon.
_Alors que faisiez-vous la nuit dernière ? Vous m’aviez-dit avoir eu une nuit mouvementé.
_Certes, mais si j’avais été avec une femme ne l’auriez-vous pas vu partir ? La nuit dernière j’étais à un congrès sur l’intelligence artificielle. J’aimerais améliorer mon système de sécurité.
_N’avez-vous pas peur de ne plus pouvoir rentrer chez-vous à force de trop vous protégez ? demanda Samuel.
_Oh tant que j’arrive encore à sortir ça va. Sur cela Anaïs éclata de rire et Samuel fut déçu.

Plus tard Samuel s’en alla, il avait un rendez-vous qui semblait lui tenir à cœur. Un rendez-vous avec sa sœur si je me souviens bien de ses paroles. Je restais donc, encore une fois, seul avec Anaïs.
N’ayant d’autre choix que d’attendre Samuel pour pouvoir ouvrir cette valise, j’invitais Anaïs faire un pique-nique dans la forêt. Elle fut très surprise de mon invitation et l’accepta. J’installais une nappe sur le sol et y sortit tout ce que j’avais dans mon panier. Nous eûmes un bon repas durant lequel nous parlâmes longtemps de chose et d’autre. À la fin du repas nous rangeâmes tous dans le panier et on resta allonger sur le sol à contempler la nature qui nous entourait sans dire un mot. Je n’avais, auparavant, jamais inviter une femme dans cet endroit, toutes étaient trop superficielles mais j’avais vu au premier coup d’œil qu’Anaïs était différente de toutes ces femmes.
Elle fut la première à rompre ce silence dans lequel nous nous étions enfermés loin du stress de la ville et des autres tracas de la vie quotidienne.

_Je ne savais pas qu’un homme tel que vous puisse être intéressé pas la nature, me dit-elle.
_Un homme tel que moi ? Questionnais-je.
_Oui le genre d’homme que vous laissez croire que vous-êtes. Vous laissez les gens s’imaginer que vous n’êtes qu’un goujat, idiot avec le vocabulaire le plus barbare possible.
_C’est ce que vous pensez de moi ?
_Non. Mais c’est l’impression que vous donnez aux gens qui ne vous connaisse pas. Pourtant, vous êtes un homme beau, intelligent, qui a su construire sa richesse pour finalement se tourner vers quelque chose de moins lucratif. Vous êtes aussi sensible et admiratif des choses de la vie que tout le monde semble avoir oublié comme le spectacle de la nature.
_Alors là, je dois dire que je ne sais que répondre. Toutefois vous m’avez pourtant vous aussi fait des avances.
_Certes cela est vrai mais j’ai aussi des envies et des hormones. Cela fait plusieurs moi que je n’ai pas eu de relation avec un homme, dit-elle chagriné.
_Pourquoi ? Vous êtes belle et intelligente, beaucoup d’homme doivent avoir envie de us à commencer par ce Samuel !
_Au son de ta voix je vais penser que tu es jaloux, dit-elle en retrouvant le sourire. Samuel est un ami qui ne sera jamais plus qu’un ami. Et puis je n’ai guère le temps de trouver un homme qui me corresponde, je n’aime pas trop sortir le soir et je ne suis pas adepte des rencontres sur le net. Alors lorsque l’occasion se présente avec un homme qui pourrait-être intéressant je ne vais pas m’en privé.
_Et pourtant j’ai dut te décevoir en m’enfuyant comme cela.
_Oh que non ! C’est à ce moment que j’ai compris que tu n’étais pas l’homme que tu semblais être et que tu étais finalement bien plus intéressant que je l’avais pensé.

Ses yeux plongèrent dans les miens, elle me prit la main et nous restâmes longtemps à nous regarder ainsi. C’était comme si nous nous regardions d’âmes à âmes. Le temps semblait s’être arrêté. La nature semblait nous épier attendant l’inévitable. J’approchais mes lèvres des siennes, un frisson me parcourra l’échine. Elle ferma les yeux, je la suivi. Mes lèvres allaient se coller aux siennes quand tout à coup, le téléphone sonna. C’était Samuel, il semblait avoir trouvé quelque chose de très intéressant sur la valise et ils nous intimaient de le rejoindre immédiatement.

Nous le rencontrâmes dans un café sur les coups de 15 heures. Le café était peu fréquenté, mais la fumée de cigarette et l’odeur d’alcool emplissaient bien la pièce. Le barman s’approcha de nous et pris notre commande. Samuel, prit un whisky, sans doute pensait-il que l’alcool pourrait à un moment ou l’autre lui donner le courage de dire à Anaïs ce qu’il ressentait pour elle. Anaïs, elle prit un chocolat au lait et moi je me contentai d’un cappuccino.

_Vous vous souvenez des inscriptions sur la valise ? Questionna Samuel, en toute connaissance de notre réponse.
_Oui et alors ? fit Anaïs.
_Je ne sais pas ce que ça signifie, mais il se peut qu’il ne s’agisse en fait que d’un simple code.
_Pourriez-vous arrêter de tourner autour du pot cher docteur, dis-je tout excité.
_Voilà, nous n’avions put le voir au microscope, car la lumière était en partie reflété et l’inscription nous empêchait d’en voir d’avantage. Mais il y a bien un système d’ouverture, répondu Samuel.
_Lequel ?! S’écria Anaïs, alors que des regards se tournaient vers elle suite à son intervention.
_En fait il se trouve de minuscules boutons, peut-être des touches sur certains caractères de l’inscription. Pour l’instant nous en avons repéré huit et je doute qu’il y en ait plus, chuchota Samuel, pour que les oreilles qui nous entourait cesse de prêter attention à notre conversation.
_Donc vous pouvez ouvrir cette valise, lui dis-je.
_Normalement oui, mais il nous faut encore savoir dans quel ordre appuyer sur ces touches. De plus j’ai eu beaucoup de mal à discerner ces boutons avec de simples cliché et il me faudrait la valise pour pouvoir regarder s’il y en a d’autre.
_Tant que la valise reste chez moi, je ne vois pas d’objection. Toutefois je pensais qu’il n’y avait pas d’autre touche.
_Je doute effectivement qu’il y en est d’autre mais il vaut mieux être prudent, on ne sait jamais.
_Comment les trouveras-tu alors que tu ne les avais pas vu la première fois et que tu as eu du mal avec tes clichés, lui demanda Anaïs.
_Maintenant que je sais où chercher cela sera beaucoup plus simple. De plus j’ai demandé l’envoie d’autre matériel pour nous aider dans cette tache.
_Vous auriez directement dût l’envoyer chez-moi. Mais quel est ce matériel ?
_De quoi fabriquer une copie du fameux microscope universelle qui se trouve à l’académie des sciences et dont on m’a refusé le prêt. Et quelques petites choses qui nous permettrons de trouver la bonne combinaison bien plus vite avec l’aide d’un ordinateur.

Samuel ne trouva pas d’autres interrupteurs dans l’inscription. Il fit alors quelques branchements via un ordinateur et nous dûmes attendre plusieurs jours avant que ce dernier n’effectue toutes les combinaisons possibles avec ces huit boutons. Mais une fois que l’ordi eut fini rien ne se passa.

_Je ne comprend rien ! Cette fichue de valise aurait dût s’ouvrir ! Cria Samuel en pleine nuit.
Je descendis le rejoindre, croisant Anaïs, qu’il avait aussi réveillée.
_Qu’est-ce donc que tout ce raffut ? M’exclamais-je.
_C’est cette saloperie de valise, l’ordinateur est arrivé à la fin de toutes les combinaisons possible et pourtant, elle est toujours fermé.
_Peut-être l’ordinateur a-t-il fait une erreur, suggéra Anaïs.
_Non, cela est exclu ! La seule possibilité aurait été qu’un des interrupteurs soit mal enclenché, vu la taille. Mais j’avais prit des précautions en déposant une micro caméra. Et vous pouvez regarder le film si vous voulez mais toutes les combinaisons ont bien été rentrées, répondit Samuel chagriné.
_Peut-être l’ordi aurait-il put oublier l’une de ses combinaisons, lançais-je en me préparant un bon café.
_Non ! Non et non ! J’ai vérifié mes calculs maintes et maintes fois, et en les comparant au nombre de combinaisons effectué par l’ordinateur, je puis vous dire que cela est tout à fait juste.
_Alors peut-être y a-t-il un bouton que nous avons omis, répondit Anaïs se servant elle aussi une tasse de café.
_Mais j’ai bien regardé partout sur ces maudites inscriptions et il n’y a que huit touches pas une de plus.
_Et si elle se trouvait ailleurs que sur ces inscriptions ? Après tout nous avions bien raté les premières au début alors…
_Vous devez avoir raison, s’il y a un autre interrupteur il se trouve ailleurs sur la valise, et grâce à notre microscope universelle on ne pourra pas le louper ce coup-ci, me coupa Samuel.
_En attendant peut-être devrais-tu te coucher, lança Anaïs. Il est bien tard et après ces quelques émotions tu dois être fatigué.
_Tu as raison oui, il vaut mieux que je reprenne le travail demain matin. Je suis désolé de vous avoir dérangé à cette heure si tardive.


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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:11

Samuel monter se coucha et je restais à finir mon café avec Anaïs. Je voulu la serré fort contre moi mais je vis bien que ce n’était pas le bon moment. Dommage j’aurais bien voulu continuer là où nous nous étions arrêtés la dernière fois.

_Tu ne monte pas ?
_Non je vais rester ici Anaïs. Il est bientôt 5 heures, je sais que je n’arrivais pas à me rendormir et j’ai comme une envie d’aller courir.
_À cette heure ? Demanda-t-elle très étonné.
_Il n’y pas mieux que cette heure pour aller courir, le soleil n’est pas encore lever, l’air est bien frais et respirable, la nature commence à peine à se réveiller et offrir le plus beau des spectacles que l’homme ne pourra jamais imaginer. Et puis au moins, je ne risquerais pas trop de la déranger à cette heure là.
_Tu es vraiment un homme remarquable.
_Merci c’est gentil mais je ne vois pas ce qui te fait dire cela.
_Tu sembles à peine prêter attention à ceux de ton espèce, tu n’es visiblement pas doué dans les relations avec autrui, quelque soit leurs types et pourtant tu sais profiter du spectacle de la nature. J’irais même plus loin la respecte plus que tout et le fait de la déranger te pose même problème. Tu place les choses les plus simples de la vie bien au dessus du reste alors que tu n’es pas ce genre d’homme et que tu possèdes bien des choses que d’autres voudrait avoir.
_Et qu’ai-je de si enviable ?
_L’argent, l’intelligence, la beauté et que sais-je encore.
_L’argent ? Cela ne me sert qu’à vivre comme je le désire. Je me moque de la richesse. L’intelligence ? Tout le monde ne naît-il pas intelligent ? Ce n’est pas une question de Q.I. j’ai un Q.I. encré dans la moyenne mais j’ai sût faire mes choix dans la vie et j’ai aussi eut beaucoup de chance. Alors qu’elle intelligence ai-je vraiment ? Je n’ai jamais été formaté comme mes semblables par les différents systèmes mis en place, je suis un esprit qui a toujours été libre et qui a sut le rester. Quant à la beauté cette notion éphémère ne veut pas dire grand-chose pour moi. J’ai dans ma vie multiplié quelques conquêtes car je ne suis pas l’homme avec qui l’on rêve de se marier. Cela fait-il de moi un homme beau ? Peut-être selon les critères actuels mais pas selon les miens. Tu es magnifique toi, sans la plus belle femme que je n’ai jamais vu mais te trouves-tu belle quand tu entres dans une forêt, que tu vois les arbres respirer, un chevreuil ou un lapin gambadé un cerf courir dans le sens du vent, un aigle plané haut dans le ciel ? Moi non.
_Ce que tu dis es vraiment merveilleux cher Xavier et il n’existe pas que la beauté physique mais aussi celle de l’âme et je peux t’assurer que ton âme est très belle. En ce qui me concerne, je ne me trouve même pas belle lorsque je me regarde dans un miroir alors il est vrai que par rapport à la nature, je ne puis être qu’affreuse.
_Vraiment ? Et pourquoi ne te trouves-tu pas belle ? Tu te trouve trop grosse ? Trop mince ? Tu trouve peut-être que tes seins sont trop petits ? Oublie la mode dans ce cas, cela ne sert à rien. Pourquoi les femmes ont-elle une image d’elle négative lorsqu’elle se compare à tous ces squelettes qui défilent ? A toutes ces stars couvertes de tonnes de maquillage ? Je ne te parle pas de cela moi. Imagine la plus belle femme du monde pour toi. Imagine que tu es cette femme et que tu te trouve magnifique, te trouverais-tu toujours belle face à la beauté immuable de la nature ?
_Tu as raison, je ne pourrais que me trouver laide, mais ces critères ne sont pas ceux des hommes.
_Et alors ? Les critères des hommes sont tous faussé, et ils changent d’une génération à une autre. Il faut aussi savoir accepté ce qu’on a. De plus si tu te juges par les critères humains comment fais-tu pour ne pas te trouver belle ? Tu entre bien dans les critères actuel et tu sais très bien comment les hommes, et peut-être même les femmes, te regardent.
_Je le sais mais je ne saurais jamais parfaites pour tous ces gens et cela me dérange.
_Comment veux-tu lire la perfection dans le regard d’autrui si tu ne peux t’accepter toi-même ?
_Et toi t’accepte tu toi-même ? Tu prends des critères non humains pour te juger.
_Certes mais je me moque de mon apparence. Je sais que je suis désirable et cela me convient comme ça. Je ne voulais pas te blesser avec mes mots mais j’en ai marre de toutes ces femmes magnifiques qui parce qu’elles se sentent hideuses comparé à des mannequins ou actrice, essayent de se rendre laide sans s’en rendre compte.
_Tu ne m’as pas blessé c’est juste que j’en ai marre de ne pas me trouvé désirable et d’être finalement désiré par des hommes qui ne creuseront jamais la surface. Finalement je t’envie. Tu es vraiment un homme spécial et j’espère que tu ne changeras jamais car l’homme devient de plus en plus homogène et en oublie les plaisirs simples. J’espère un jour penser comme toi et arrêter de me prendre la tête pour ces broutilles alors que finalement j’ai beaucoup de chance.
_Et moi j’ai beaucoup de chance de d’avoir rencontré. Niveau relation je vie plutôt comme un ermite et j’avais oublié qu’il y avait des exceptions dans le genre humain. Grâce à toi je vois le monde nettement différemment.
_Je n’ai pourtant rien fait de spécial.
_Au que si, et puis tu n’avais pas besoin de faire quelque chose de spécial, tu es déjà très spécial. Et si tu venais courir avec moi ?
_J’aurais peur de te ralentir…
_Mais ne dis pas de sottises, tu es la bienvenue. Et si tu as peur de me ralentir, pense simplement à courir pour avancer toujours tout droit et non à courir d’un point A à un point B.
_Je ne comprend pas.
_Alors viens je vais te montrer.


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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:12

Nous courûmes plusieurs heures sans nous arrêter. Je fis remarquer à Anaïs comment il était si simple de courir si notre seul but n’était que d’avancer toujours tout droit. Au début, elle mit un temps à comprendre puis me suivi, couru à côté de moi au rythme du vent et du battement de nos cœur.
La nature s’éveilla petit à petit sous nos pas. Anaïs compris enfin quelle était ma vision de la beauté. Elle fut émue de se voir offrir tout ce spectacle par la forêt qui semblait danser pour elle. Nous nous arrêtâmes et nous posâmes dans l’herbe humide reprenant notre souffle.
Je regardais la sueur couler sur le corps d’Anaïs qui tremblait doucement. Ses poils s’irisaient sous l’effet de l’air frais. Elle me fixa, me sourit et se laissa aller à rêver mille et une merveille. Je ne m’étais jamais aussi bien sentit que ce jour là.

Quand le soleil commença à être trop haut dans le ciel, nous rentrâmes. Samuel était continuait de se lamenter. Il nous dit avoir bien vérifié la valise sans trouver d’autres interrupteurs. Pour lui s’en était trop, il aspirait à abandonner cette histoire et rentrer chez-lui à moins que nous soyons d’accord pour appeler certains de ses collègues.

_Cela est hors de question ! Je ne veux pas rameuter la terre entière chez-moi, hurlais-je.
_Dans ce cas, vous ne parviendrez jamais à l’ouvrir cette maudite valise.
_Peut-être bien, mais que je sache vous n’êtes pas là pour ça. Vous êtes là pour traduire cette inscription qui aurait pu nous aider à l’ouvrir. Si vous ne vous en sentez pas capable tant pis je ne vous retiens pas. S’il y a un moyen d’ouvrir cette valise j’y arriverais bien sans le médiocre traducteur que vous avez été jusque là.
_Mais c’est moi qui vous ai fait avancer dans cette histoire. Et toi Anaïs tu ne dis rien ?
_Moi ? répondit-elle lassé. Je n’ai rien à dire pour l’instant. Si vous avez envie de vous prendre la tête pour rien faites comme bon vous semble. J’en ai ma claque de tout ce gaspillage d’énergie je suis fatigué. Je monte, vous m’appellerez quand vous vous serez calmé.
_Mais Anaïs ?
_La situation est claire, si vous voulez partir libre à vous. Je n’ai pas de raison de vous retenir.
_En fait vous faites ça car vous voulez Anaïs pour vous tout seul, n’est-ce pas ?
_Je suis navré mais je ne vois pas ce qu’Anaïs viens faire là-dedans.
_Ne faites pas l’innocent ! J’ai vu comment vous la regardiez et comment vous tourniez autour. Mais je connais Anaïs depuis un moment maintenant et elle mérite vraiment un homme mieux que vous.
_Et qui ça ? Vous je suppose ?
_Et pourquoi pas ?

À ce moment, il ne me restait plus de choix, soit je lui disais en face qu’il n’aurait jamais aucune chance avec elle ou une autre femme de sa trempe et je l’humiliais comme j’en avais tant envie. Soit je ne disais rien. Après une rapide réflexion, je retins une envie de rire et lui répondais :

_Vous avez raison et j’ai tort. On a bien avancé grâce à vous et le mérite vous revient en grande partie. De plus, peut-être aurions-nous encore besoin d’un traducteur une fois la valise ouverte.
_Je dois avouer être assez confus. Mais il est vrai que nous ne savons pas ce que nous pourrions trouver d’autre dans cette valise, si nous réussissons enfin à l’ouvrir.

Ne voulant pas rester une minute de plus seul avec cet homme, je pris congé et alla récupérer le sommeil qui me manqua. Je dormis longtemps, très longtemps. Je rêvais d’Anaïs et de sa douce crinière doré. Je l’imaginais nu, et de sa beauté naturel. Pas la moindre once de maquillage ou de tricherie du genre. Juste sauvage et à l’image de la création. Je la voyais courir tel un fauve en train de chasser elle courait encore et encore, sans jamais s’arrêter. J’essayais de la rattraper mais elle courait trop vite pour moi et je me réveillai.
Anaïs ne m’adressa pas la parole quand je les rejoignis dans le salon, qui faisait aussi office de laboratoire. Elle m’adressa à peine un regard quand je descendis les rejoindre, elle la perfection incarné et lui la bête de foire hideuse. En fait plus je le voyais et plus je le trouvais laid. Certes il n’était pas si horrible mais quelque chose chez-lui me dérangeait. En temps normal je n’aurais pas vraiment fait gaffe à son physique et puis qui étais-je pour juger ? Mais peut-être avait-il raison, je voulais Anaïs pour moi tout seul. Seulement je sentais qu’il y avait autre chose et j’aurais préféré que mon instinct se trompe.
Je les observais travailler plusieurs heures durant n’osant prendre la parole pour déranger Anaïs. Ils s’arrêtèrent quand leurs yeux ne purent plus rester ouverts. Alors, ils prirent enfin une pause après tout ce travail. Sur un écran des gros plans de la valise défilait encore et encore, dans l’espoir de trouver un nouvel interrupteur.
Mon attention se porta alors sur l’un de ses clichés. Je n’avais pas vu de bouton mais quelque chose qui semblait assez anormal. Il y avait comme un cercle creusé dans la valise. Il était très fin et j’avais eu de la chance de voir ce dernier. Quand je fis part de cela à Samuel et Anaïs, ils me dirent ne pas voir ce que cela pourrait être. Mais moi, j’avais une petite idée sur la question.

_Peut-être qu’en rentrant la bonne combinaison sur la valise, un nouvel interrupteur sort de cet orifice.
_Vous voulez dire qu’il y aurait un bouton caché qui ne se dévoilerait que dan un cas particulier ? Demanda Samuel. C’est très fin, je n’y avais pas pensé.
_Cela tient plus du ridicule, dit Anaïs. Il se peut aussi qu’il n’y ait rien du tout.
_En attendant nous n’avons trouvé que ça répondis-je.
_Il n’a pas tort Anaïs. Malheureusement l’endroit où est situé ce trou va nous rendre la tache plus difficile. Je vois mal comment nous pourrions actionner les interrupteurs en regardant sous la poigné si un nouveau bouton apparaît. Et puis il nous faudrait sans cesse regarder après chaque série de code si on a une chance d’ouvrir la valise.
_Pas forcement, dis-je. Si nous changeons les réglages de l’ordinateur nous pourrions disposer la valise différemment afin de filmer la poigné. De plus nous enregistreront chaque séquence de code grâce à l’ordinateur.
_Et nous n’aurions plus qu’à regarder la bande vidéo, et quand on voit le bouton sortir on regarde sur l’ordi le code fait pour le refaire. C’est très impressionnant mes chers messieurs, ironisa Anaïs. Mais avez-vous seulement pensé qu’il y avait peut-être d’autre critère à prendre en compte comme par exemple l’heure ou faire ce code.
_Anaïs tu exagères, c’est déjà assez compliqué de l’ouvrir comme ça, je doute qu’il y ait encore une difficulté supplémentaire, ce serait totalement idiot répondit Samuel.
_Peut-être mais il se peut qu’elle ait raison. Après tout on a essuyé beaucoup d’échec en essayant d’ouvrir cette valise et pour l’instant nous n’avons toujours pas réussi. Juste au cas où, je suggère que nous enregistrions l’heure ainsi que les phénomènes météo durant notre tentative d’ouvrir cette valise.
_Pas de problème, dit Samuel. Je vais faire quelques modifications sur l’ordinateur et nous verrons ce qu’il en est. J’espère que ce coup-ci la chance sera avec nous.
Je laissais Samuel faire ses ajustements et je m’isolais avec Anaïs.
_Que veux-tu ? dit-elle.
_Je crois qu’il faut qu’on parle.
_Mais de quoi veux-tu me parler ?
_Tu le sais bien. Depuis ce matin tu me fais la gueule et j’en ignore la raison...
_Tu en ignores vraiment la raison ? Pourtant cela est simple.
_C’est à cause de cette histoire avec Samuel ?
_Bah voilà tu vois que tu y es arrivé. A cause de toi on faillit perdre quelqu’un de précieux sur cette affaire.
_Mais il est tout de même resté grâce à moi !
_Oui mais cela ne change pas grand-chose car c’est à cause de toi qu’il a faillit partir. Tu t’es énervé sur lui sans la moindre raison ! Quel est ton problème franchement ? C’est parce qu’il est attiré par moi ?
_Mais non… Je ne sais pas ce qui m’a prit ce jour là et j’en suis sincèrement désolé mais…
_Mais ?
_Je ne sais pas. Il y a quelque chose de louche chez ce type j’ai l’impression et mon instinct ne m’a jamais trompé.
_Cela s’appelle de la jalousie.
_Peut-être bien mais je crois que c’est autre chose et quoique ce soit je trouverais bien.
_Bon je passe l’éponge sur ce coup. Mais je t’en pris arête de t’énerver comme cela. Qu’est-ce que ça va t’apporter ?
_Tu as raison je suis désolé.

Après ces quelques paroles Anaïs ne put résister au fait de déposer ses douces lèvres roses sur les miennes. Avec sa langue elle força ma bouche et je fis de même. Cela avait un bon gout de fuit sauvage. Mes papilles se mêlaient et le temps sembla s’arrêter. J’avais la sensation que mon âme tout entière se mêlait à la sienne. Avant même que j’ai put réaliser comment, j’avais ôté ses vêtements et elle avait fait de même avec les miens. Ses seins étaient bien ferment et sous l’excitation de mes baisers ses tétons roses foncé durcirent. Son sexe était lisse et doux comme de la soie. Je parcourrais son corps de doux baisers, et descendit petit à petit vers ses cuisses. Je marquai un temps d’arrêt sur son joli nombril tout mimi. Mes mains suivirent ma bouche de loin s’arrêtant sur ses beaux seins ferment qu’elles malaxèrent un temps. Puis, avec ma langue elles arrivèrent au sommet de son intimité. Sous toutes mes caresses son sexe devint alors très humide.
Alors que nous étions en plein ébat sexuel et que les festivités débutaient, on entendit un grand bruit venant de la pièce d’à côté. Samuel semblait avoir trouvé le moyen d’ouvrir la valise. Nous voulûmes nous rhabiller mais nous avons oublié de fermer la porte à clef dans notre élan. Samuel entra d’un grand bon dans notre pièce alors que nous étions encore nus. Il resta bouche bée et s’en alla à toute vitesse tel un enfant qui avait surpris ses parents durant l’acte. Anaïs était toute gêné mais cela l’a fit sourire. Pour ma part je commençais à en avoir marre plus ça allait plus je me disais que je ne pourrais jamais coucher avec elle il y avait toujours un imprévue de dernière minute.
Nous rejoignîmes Samuel dans le salon qui n’osa dire un mot sur ce qui c’était passé. Il nous dit qu’en regardant l’écran il avait réussis à voir le dernier interrupteur sortir et que je ne m’étais pas trompé. Il voulait juste que l’on soit présent avant de l’ouvrir.
Il entra la même séquence que l’ordinateur lui indiquait, et voulu appuyer sur l’interrupteur qui devait sortir mais rien ne se produisit. Anaïs nous dit alors qu’elle avait sûrement raison et que des conditions particulières devaient se produire pour que la valise s’ouvre. Je commençais à être du même avis qu’elle lorsque Samuel eut une idée de génie. Selon lui le code devait changer à chaque fois. Cela rendait la chose assez compliquer en soit car nous n’avions aucun moyen de savoir qu’elle serait la prochaine séquence mais ça restait du domaine du possible et du logique contrairement à la théorie d’Anaïs.
Notre cher docteur ajouta une pince supplémentaire pour activer le bouton qui devait sortir le cas échéants. Dans ce cas, ils nous seraient impossibles de rater cette ouverture la prochaine fois que notre code serait bon. Désormais ils nous faudraient encore un peu de patience avant de connaître le fameux contenue de cette valise.


Dernière édition par le Lun 14 Jan 2008 - 20:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:12

II Amnésie

Je me suis réveillé, je ne comprenais pas où j'étais. Mes paupières étaient ouvertes mais je ne voyais rien. Rien d'autre qu'une sorte de gelé dans laquelle j'étais submergé. Je pouvais respirer difficilement surement grâce à ce tuyau que je sentais dans ma bouche. Je m'aperçus que je pouvais bouger. Seulement l'endroit où j'étais, était plutôt restreint, on aurait dit une sorte de cercueil mais il était en verre. J'avais peur, je bougeais dans tous les sens et je commençais à sentir les aiguilles qui étaient accrochées à mon corps.
Était-ce la fin du monde ? Non je ne le pensais pas. « Où suis-je ? » n'arrêtais-je pas de me demander depuis mon réveil. Je devais me rappeler ! J'avais beau essayer de me remémorer le moindre petit souvenir, je n'y arrivais pas. Je me mis à penser que je devais être une sorte de cobaye. Après tout peut-être faisais-je simplement partie d'une expérience médicale. « Mais pourquoi je ne me souviens plus ? ». Cela était-il volontaire ou étais-je une expérience ratée ? Et si j'étais mort, peut-être que finalement c'est ça l'au-delà. Ou peut-être que j'avais été mort et qu'on n'avait réussis à me faire revenir à la vie.
« Bon résumons, que sais-je ? ». Je savais que je ressentais la douleur, donc je devais avoir un corps, ce qui signifiait que j'étais en vie. J'avais l'air d'être en bonne santé. D'après ce que je pouvais voir je pensais être assez jeune. « Et ? ». Et c'est tout ! Je ne savais rien d'autre, même pas qui j'étais, je pensais être un homme mais je ne pouvais même pas en être sûr. Je crois qu'à ce moment là j'aurais préféré être mort.
Alors que j'étais perdu dans de profondes pensées, le liquide dans lequel je baignais commençait à descendre, je ne sais pas où il disparaissait, ni qui contrôlait tout ça mais il descendait petit à petit. Bientôt je pus entrevoir où j'étais. Cela ne ressemblait en rien à un laboratoire pour faire des expériences. Ça avait l'air plutôt étroit et froid, tout était gris et il ne semblait pas y avoir la moindre fenêtre donnant sur l'extérieur. On aurait dit une sorte de sous-marin géant, mais cela ne ressemblait pas aux sous-marins que j'avais put voir à la télé.
Le liquide continuant de couler je vis une ombre au dehors, j'aurais voulu hurlé mais je ne pouvais pas encore parler. Une fois la gelé disparu, le tuyau sortis de ma bouche, et une sensation toute nouvelle s'empara de mon corps. Au début je ne comprenais pas d'où cela pouvait venir mais je me rendu vite compte que c'était ces maudites aiguilles, encore ancré en moi, qui stimulèrent mes muscles grâce à un volume électrique.
L'opération ne dura que quelque instant mais cela fut si douloureux que j'avais l'impression que des heures avaient put s'écouler. Les aiguilles s'arrachèrent toutes d'un coup sec après cela ce qui augmenta ma souffrance. Enfin, le sas s'ouvrit et je tombais au sol.
Devant moi, il y avait une femme qui semblait bien profiter de ma nudité. Ma vue était encore floue mais je savais qu'elle était vraiment rayonnante de beauté, ce qui commençait doucement à me faire de l'effet.
Mon hôtesse s'absenta quelques minutes pour m'apporter des vêtements. Sur le chemin du retour je pris conscience qu'elle dialoguait avec un homme. Leur langage m'était totalement inconnu, pourtant je le comprenais parfaitement. Je ne sais pas ce que cela pouvait signifier mais je ne m'attardais pas là dessus pour le moment. Je voulais comprendre ce qui se passait et leur petite conversation m'en avait appris un peu plus.
Apparemment, nous étions sur un vaisseau spatial. Un engin assez simpliste toutefois, d'après ce que j'avais pus voir. D'après ce que j'avais put comprendre mes hôtes étaient des sortes de marchands, ou chercheur de trésors. Bref, ils passaient près de la terre pour être sûr que rien d'intéressant ne disparaitrait avec elle quand, ils reçurent un drôle de signale. Ce signal était émis par le caisson réfrigérant dans lequel j'étais en stase.
Cela ne m'apprenait toujours pas qui j'étais, ni comment j'avais put atterrir là. Et je dois avouer que je me posais encore plus de questions qu'avant. Je ne savais pas de quelle époque j'étais issue ni même combien de temps j'avais dormis, et encore moins où les humains vivaient puisque la terre était abandonné depuis un bon moment, si j'avais bien compris.
Je m'habillais en toute intimité quand mon hôtesse fut revenue puis elle me conduisit dans le cockpit où je rencontrais le pilote. Celui-ci me lança un regard dédain avant de reprendre le cours de ses manœuvres. Ils se mirent à parler de moi pensant que je ne comprenais rien.

_Alors Eliane, que va-t-on faire de lui ? Je ne pense pas que le vendre à un simple marchand de pluton soit une bonne idée.
_Quoi ? Tu veux le vendre ?
_Ecoute je sais ce que tu pense du trafic d'être humain mais ce n'est qu'un sang rouge. Ils ne sont pas reconnus comme des êtres-humains face à la loi et il est interdit pour eux de vivre en liberté sous peine de mort.
_Et alors que vois-tu pour lui ? La mort ou simplement le vendre ? Et comme sa mort ne rapportera rien tu penses simplement le vendre !
_Et alors c'est un sang-rouge. On les ramasse et on les vend au plus offrant. Sinon c'est nous qui somme en danger.
_Peut-être bien mais lui est différent. Il ne fait pas partie de notre époque, un mystère l'entour et on doit le résoudre. Je te connais tu peux te cacher derrière ton appas du gain mais je sais très bien que tu as un cœur qui n'en pense pas un mot.
_Oh toi et les mystères. J'avais oublié que les énigmes étaient ta passion. Mais que crois-tu que le sauver lui sauvera les autres ?
_Je n'en sait rien mais nous devons comprendre. Le pauvre ne comprend même pas ce qui lui arrive. Il parle un dialecte mort depuis des millénaires.
_Raison de plus, que veux-tu faire avec un homme qui ne comprend même pas ce qu'on lui dit ?
_Ce n'est pas un homme ce n'est qu'un gosse !

Sur cette dernière phrase la femme s'en alla dans ses quartiers en me demandant de la suivre. En arrivant dans sa chambre, elle me fit des gestes pour essayer de communiquer avec moi. Malheureusement ses gestes étaient très confus et je voyais de la peine dans son regard. Je savais que je comprenais sa langue sans que cela n'est e sens pour moi mais je savais que je ne pouvais pas la parler. J'appartenais apparemment à un passé très lointain et mon langage ne signifiait plus rien maintenant. Si seulement j'avais put lui dire que je la comprenais.
Voyant que ses gestes ne m'évoquait rien elle adopta une autre technique, elle s'approcha de moi, prit ma main, la posa sur elle et me dit simplement « je me nomme Eliane ». Puis elle posa sa main sur mon cœur et murmura « et toi ? ». C'est alors que je lui répondis « Je... je ne m'en souviens plus ». Nous nous regardâmes dans les yeux, tous les deux très étonné. Apparemment je pouvais parler sa langue tout comme je pouvais la comprendre. Je n'y comprenais vraiment rien. Je pensais dans une langue qui était la mienne mais je ne pouvais parler que leur langage, comme si ma bouche ainsi que mes oreilles, s'étaient transformé en traducteur du futur.

_Alors tu peux comprendre notre langue.
_Oui mais je ne savais pas que je pouvais le parler. C'est comme si ma bouche traduisait automatiquement mes pensées dans votre langue et que mes oreilles traduisaient votre langage dans le miens.
_Je vois ce que tu veux dire. Mais sais-tu pourquoi cela t'arrive t'il ?
_Je ne me souviens même plus de mon prénom ni de qui je suis. Comment pourrais-je comprendre ce phénomène ?
_Tu ne te souviens plus de rien avant ton réveil sur ce vaisseau ?
_Non, c'est comme si tout était effacé. Enfin presque tout.
_Comment ça ? Me demanda Eliane perplexe.
_Je ne sais pas comment l'expliquer. Je n'ai absolument aucun souvenir de ma vie mais il y a des choses qui me sont comme familière. Disons que je comprends facilement les choses sans même avoir de mémoire est-ce normal ?
_A vrai dire je ne sais pas trop quoi te répondre mais je suppose que tes souvenirs sont simplement en sommeil et que ton cerveau te laisse te rappeler de l'essentiel. Ainsi tu sais parler, marcher, manger et faire toutes ces choses basiques. Mais je pense qu'il y en a beaucoup d'autre que tu devras réapprendre.
_Surement mais je n'ai pas le temps de me préoccuper de ça. Je t'ai entendu parler avec le pilote. Qu'est ce qu'un sang rouge ? Depuis combien de temps suis-je là ? J'ai besoin de réponse.
_Je ne sais trop que te dire. Il semblerait que tu sois resté en état de stase durant plusieurs millénaires. A cette époque il y eut une grande guerre sur terre. Celle-ci fut totalement destructrice, on pensait qu'aucun humain ne pourrait y survivre. Toutefois certain ont survécu. Parmi eux quelque uns n'avait pas changé mais les autres avaient muté. La mutation principale fut un changement de la couleur du sang. Les années passant, on découvrit d'autre sang rouge qui comme toi, avait bénéficié d'un tube cryogénique. On ne savait pas alors qu'il existait à cette époque une telle technologie et personne ne sait qui avait créé et gardé tout cela secret. Puis le temps s'écoula encore et encore et un conflit très important naquit entre les sangs rouges et les sangs non rouges. Le conflit prit de plus en plus d'importance jusqu'au jour où les sangs rouges furent destitué de leur rang d'être humain et devinrent les esclaves des autres. La liberté est interdite pour les sangs rouges dans tout l'univers, et quand ils n'acceptent pas d'être esclave on les tues.
_En gros les gens comme moi sont considéré comme des animaux ?
_Oui et encore, tué un animal est un crime sur beaucoup de planète alors que l'univers entier à adopté une loi contre les sangs rouges.
_Alors vous allez me vendre et me laissez à mon sort ?
_Marc n'est pas aussi méchant que tu pourrais le croire. Il est juste butté et quand il a une idée en tête il ne l'a pas ailleurs. Mais je devrais pouvoir le convaincre de changer d'avis. Pour l'instant je veux savoir comment il t'est possible de nous comprendre. Tu peux t'installer dans mon lit, met toi à l'aise et dors. Je ne compte pas t'abandonner.
_Oui mais seulement parce que mon histoire est si étrange qu'elle te passionne.
_Détrompes-toi. Il est vrai que ton histoire me passionne mais cela n'est pas la seule raison. J'ai un cœur moi aussi, j'aurais put choisir une autre vie si je l'avais voulu mais j'ai préféré celle-là et s'il y a un moyen d'aider les sangs rouges, je le ferais.
_Et tu penses que je suis la clef pour aider les autres ?
_Je n'en sais rien mais tu es, d'une façon ou d'une autre, celui qui a le plus de chance de les aider.

Après notre discussion Eliane s’en alla et me laissa seul. Je compris qu’elle était partit parler à Marc de ce que nous venions de découvrir ensemble. Je me disais que cela pourrait peut-être le faire changer d’avis à mon sujet mais je pouvais tout aussi bien me tromper. Bien qu’Eliane m’ait dit qu’il n’était pas comme ça au fond de lui j’avais de la peine à le croire. Mais il est vrai que je ne le connaissais pas aussi bien qu’elle.
Comme elle me l’avait suggéré je partis me coucher dans son lit. J’avais beau être resté en sommeil durant plusieurs siècles, j’étais totalement exténué.
Quand mes paupières furent trop lourdes, je sombrais dans le sommeil et me mis à rêver. Mon rêve fut assez étrange, j’étais un jeune écrivain dans un monde en totale décadence. A ma façon qui était celle de l’écriture j’essayais de sauver le monde. Evidemment cela paraissait fou. Personne ne croyait qu’un livre pouvait avoir assez d’impact pour changer les choses. Mais ils ne comprenaient pas que cela n’était qu’une étape. Mon seul souhait étant d’ouvrir les yeux, puis de faire évoluer mes lecteurs. Ainsi partit de rien naitrait un changement. Or personne ou presque ne croyait à ce changement.
Je dis presque car un jour, vint une jeune femme. Elle était blonde, les pommettes roses, de magnifique yeux noirs. Elle marchait avec la grâce des mannequins, mais possédaient des courbes bien plus parfaites que ces dernières. Je n’avais pas eu besoin de parler avec elle pour savoir qu’elle croyait en moi, ses yeux l’avaient dit pour elle. Elle s’approcha de moi et…
Je me réveillais en sursaut. Marc, le fameux pilote au grand cœur était là. Il me demanda ce que je faisais ici d’une façon très autoritaire. Eliane avait voulu prendre ma défense mais il ne l’écouta même pas. Il me tira du lit en criant « les esclaves n’ont pas à dormir dans un lit ou bénéficier des privilèges de leur maître ! » Je voulu me défendre mais mes forces n’étaient pas totalement revenu et le pilote savait se battre mieux que moi. Il voulu me rouer de coups pour me punir mais Eliane l’en empêcha.

_Arêtes ! Je sais que pour toi ce n’est qu’un esclave alors je vais te parler comme on parle aux pauvres crétinous : Si tu le tabasse cela pourrait avoir de la répercutions sur le prix de vente.
_C’est vrai, t’as raison mais que faisait-il dans ton lit ? Dit-il en la regardant comme si c’était une simple fille de mauvaise vie.
_C’est moi qui l’y ait invité et cela ne te regarde en rien que je sache.
_Et que comptais-tu faire quand tu serais revenue dans ta chambre ? Fricoter avec lui ?
_Je te rappelle que j’ai eu une éducation moi, et pas n’importe laquelle ! Je ne couche pas avec les hommes que je ne connais pas.
_Ah oui j’avais oublié. Madame la duchesse a eu une éducation. Elle était si bonne que tu t’es sauvé et que j’ai dut te recueillir. Et maintenant, après tout ce que j’ai fait pour toi et tes stupides fantasmes de chasses aux mystères, tu crois que tu peux me poignarder dans le dos pour ce guignol ? Répondit-il en me lançant le plus noir regard que j’avais put voir jusqu’ici.
_Tu es vraiment ignoble. Franchement qu’as-tu fait pour moi ? Me permettre d’avoir une vie d’aventure comme je le souhaitais. Une vie pitoyable où je suis obligé de supporter un pauvre imbécile à qui j’ai tout donné alors que je vivais dans un château ! Continua Eliane.
_C’est toi qui l’as choisi, enchérit le pilote.
_Oui c’est exact. Mais maintenant que nous sommes face à ce qui est sans doute l’un des plus grands mystères qui existent, tu veux faire comme si de rien n’était. Ce gosse n’a rien demandé à personne il ne sait même pas ce qu’il fout là, ni qui il est et toi tu le maltraites et tu veux juste le vendre, répondit Eliane qui sembla vouloir ajouter quelque chose mais s’en abstînt.
_Et peut-être que c’est à cause de lui tous ce qui s’est passé jadis ! Après tout que faisait-il dans ce caisson qui en plus disposait d’une technologie qui n’existera qu’au moins 500 ans après sa pauvre cryogénisation.
_Tu penses vraiment ce que tu dis ? Lui demanda-t-elle d’un air écœuré.
_Hé bien oui figures-toi.
_Admettons que tu es, par le plus grand des hasards, eut une soudaine illumination et que tu ais raison. Nous n’en serons jamais sûrs en nous en débarrassant et il est le seul qui puisse nous aider à y voir plus clair.
_Comment s’il ne sait même plus qui il est ?
_Il y a une option. Le générateur de mémoire.
_Es-tu folle ? Nous n’avons aucune chance d’y accéder. Et même si nous le pouvions, on ne sera même pas sûr des résultats.
_Et alors on peut toujours essayer, dit-elle entêtée. Et je vais te rassurer. Puisque seul l’argent semble t’intéresser finalement, saches que la résolution de ce mystère pourrait nous apporter bien plus d’argent que tu ne l’imagineras jamais.
_Oui ou bien plus d’emmerde que tu ne veuilles bien le croire. Mais tu as raison je te suis, seulement, je ne veux plus le voir dans ton lit, ni même dans ta chambre d’ailleurs, lui dit-il sèchement. Et je me moque de savoir où il dormira. Nous partons dès maintenant pour la planète Cargrodag.


Dernière édition par Mulder le Ven 4 Juil 2008 - 19:17, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:13

Quand enfin, cet abruti fut parti, Eliane me dit des phrases rassurantes, mais j’avais bien plus de mal à y croire qu’elle-même. Devant respecter les ordres du pilote je sortie de la chambre et me couchait devant la porte. Le sol était dur et froid mais quelques secondes plus tard, Eliane me donna une couette et un coussin. Je voyais très bien qu’elle ne voulait pas me laisser ici mais elle ne voulait pas non plus que Marc repique une colère sur moi.
Alors que je tournais dans tous les sens pour essayer de trouver le sommeil je constatais quelque chose d’assez déroutant. Je n’y avais pas prêté attention, durant leur dispute, mais je me rendais maintenant compte que la femme que j’avais vue en rêve était le portrait craché d’Eliane. Pourtant je n’avais pas l’impression qu’il s’agissait de la même personne. Peut-être que mon subconscient se rappelait de quelque chose et que j’avais voulu y voir Eliane à la place car elle me rassurait.
De toute façon cela n’avait pas de grande importance car une fois sur Cargrodag j’aurais enfin les réponses à mes questions. Mais les mots du pilote résonnèrent dans ma tête. Il semblait penser que cette mission était dors et déjà voué à l’échec et qu’ils risqueraient d’avoir de sérieux ennuis. Honnêtement, à ce moment là, je me demandais bien ce qui aurait put empirer ma situation, mais il y a des questions qu’on ne devrait peut-être ne jamais se poser pour ne pas y avoir de réponses. Je dormis très mal cette nuit là, et je commençais vraiment à désespérer. Après tout, peut-être étais-je bel et bien mort et que maintenant j’étais en enfer pour subir les conséquences de ce que j’avais put faire sur terre.
Marc, après 6 heures de sommeil bien réglé, vint nous réveillé. Il me donna un coup dans l’abdomen et fit mine de n’avoir rien remarqué, puis il ouvrit la porte d’Eliane et alla lui déposer un baiser sur le front, tout en lui caressant les cheveux. Je crus un instant qu’il était amoureux d’elle mais ils n’avaient pas l’air plus intime qu’un frère et sa sœur.

Le temps fut très long à l’intérieur du vaisseau. Aucuns de nous ne savait comment s’occuper et je subissais de plus en plus les animosités du pilote. Cela dura plus d’une semaine et enfin, nous arrivâmes devant cette planète. Malheureusement nous ne pouvions pas nous poser comme ça et faire ce que l’on voulait.
La planète entière servait de base militaire selon les dires d’Eliane et Marc. Pourtant elle semblait totalement inhabitée. Rien n’indiquait un signe de présence humaine sur tous les détecteurs que possédait le vaisseau. Pis encore, nous approcher trop de Cargrodag nous vaudrait certainement la mort. Il existait apparemment des légendes disant que tous les vaisseaux s’y étant aventuré un peu trop près avaient disparu avec leur équipage. Marc devait donc nous trouver une solution pour que nous passions incognito. Pendant qu’il réfléchissait au meilleur moyen d’accomplir sa mission, j’interrogeais Eliane sur les changements effectués durant tous les siècles où je dormais.

_Aujourd’hui, il existe un groupement de gouvernement qui dirige l’ensemble des planète habité par des humains, me dit-elle.
_Dans ce cas, les sangs rouges, comme vous dites, pourrait trouver repos sur une planète non habité.
_Non. Ou peut-être que oui, s’ils pouvaient voyager vraiment très loin dans l’espace. Vois-tu les lois de maintenant implique beaucoup de chose qui vont à l’encontre de ce que je nommerais ton peuple, répondit-elle. Si des sangs rouges finissaient en liberté, et que les gouvernements l’apprenaient, alors ce serait pour eux la peine de mort. Et je peux te dire qu’ils surveillent ça de très près.
_N’y a-t-il aucun espoir ?
_Oh si, le temps. Je sais que dis comme cela ça peut paraitre stupide, mais j’ai déjà dut te dire que ceux qui n’avaient pas le sang rouge ont muté. En fait, leur vie est beaucoup plus courte, ils vivent en moyenne 40 ans contre 130, actuellement, pour les sangs rouges.
_Mais pourtant rien n’a encore jamais changé.
_C’est vrai mais une faction d’homme à commencer à se réunir. On ne sait pas vraiment ce qu’ils veulent mais beaucoup pense que cela à un rapport avec ton peuple. Les gouvernements essaient d’étouffer cette révolution dans l’œuf mais elle semble gagner en ampleur.
_Ok je vois. En gros je n’ai qu’à attendre pour voir ce qu’il se passe, même si cela ne veut pas dire que je m’en sortirais. C’est super mais peut-être que je le mérite.
_Que veux-tu dire ?
_Je ne sais pas, peut-être que lorsque j’étais sur terre, j’ai fait des choses si mauvaises que je mérite ce qui m’arrive et ce qui m’arrivera.
_Tu as peur de ce que tu pourrais découvrir ?
_Oui, en effet.
_Ne t’inquiètes pas, je suis sûr que tu es un homme bon. Et sache que nous avons tous nos petits secrets et je doute que les tiens soient pires que ceux des autres.
_Merci d’essayer de me remonter le morale. Dis-moi, quels sont les autres mutations que vous avez subies ?
_En fait c’est simple, nous sommes plus résistants, soi-disant plus intelligent, plus fort et plus rapide. En gros nous sommes connus pour être mieux que vous en tout point sauf peut-être physiquement où nous n’avons pas changer et, comme tu le sais déjà, notre espérance de vie est plus courte que la votre. Et aussi intelligent que nous sommes aucuns de nos chercheurs n’a jamais trouvé de solutions à nos problèmes bien que nous cherchions depuis très, très longtemps.
_Ok, je vois.
_Mais il y a aussi autre chose. Certain, mais je dois avouer que cela est assez rare, ont commencé à développé un pouvoir. Il s’avère que l’on ne peut avoir qu’un pouvoir particulier qui correspond à la couleur de notre sang. Par exemple, certains de ceux qui ont le sang blanc ont développé un pouvoir de guérison. Certains de ceux dont le sang est vert auraient développé un pouvoir agissant sur les plantes etc…


Dernière édition par Mulder le Ven 4 Juil 2008 - 19:20, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:14

Post que j'éditerais plus tard.


Dernière édition par le Mar 4 Sep 2007 - 2:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:16

Post que j'éditerais plus tard.


Dernière édition par le Mar 4 Sep 2007 - 2:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 2:20

Post que j'éditerais plus tard.



Désolé si ça peut ressembler à un flood très intensif mais ce sera plus simple de coller mes pages toutes à la suite (merci Bad pour le conseil).

Donc voilà ce que j'ai écris, désolé d'avance mais la mise à jour risquerais de ne pas être très régulière (mais elle aura lieu).

Bon bah bonne lecture et soyez pas trop méchant avec moi quand même.
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 3:06

Je n'ai pas encore tout lu, mais dans l'ensemble c'est sympa.

A vrai dire, le résumé ne m'a pas donné trop envie, mais le texte en lui même se laisse lire, malgrés quelques petites erreurs de synthaxes ou d'orthographe.
En tout cas, tu es sur la bonne voix !
Continue comme ça ;).
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 4 Sep 2007 - 3:11

Merci Mighty :D
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyMar 27 Nov 2007 - 5:32

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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyJeu 29 Nov 2007 - 23:02

Mulder a écrit:
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Mais je croyais que t'étais parti toi :scratch: :surprise:
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MessageSujet: Re: Roman de Mulder (pas encore de titre...)   Roman de Mulder (pas encore de titre...) EmptyLun 14 Jan 2008 - 20:27

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