Saga Phantasm (Don Coscarelli - 1979/1988/1994/1998/2016)

Phantasm
RÉALISATION: Don A.Coscarelli
SCÉNARIO: Don A.Coscarelli
AVEC: Michael Baldwin, Bill Thornbury, Reggie Bannister, Kathie Lester et Angus Scrimm.
Année de production : 1979

Adolescent orphelin, Mike se rend à l'enterrement du meilleur ami de son grand frère. Pendant la cérémonie, il est intrigué par le croque-mort, qui semble doté de pouvoirs surnaturels.

Cela fait un petit moment que je ne l'ai pas vu. Mais j'en garde un excellent souvenir. Don Coscarelli (Bubba Oh-Tep bazar !) nous livre une série de superbe facture oscillant entre l'horreur et le Western.

Phantasm II
Réalisé par Don Coscarelli
Avec James LeGros, Reggie Bannister, Angus Scrimm
Film américain. Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 37min. Année de production : 1988

Mike revient se venger du croquemort, responsable de la mort des siens.


Phantasm III
Réalisé par Don Coscarelli  
Avec Angus Scrimm, A. Michael Baldwin, Reggie Bannister
Film américain. Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 38min. Année de production : 1994
Interdit aux moins de 16 ans

Apres quatorze ans de lutte sans merci, Mike est de nouveau confronte au terrible croque-mort de Morningside, qui dirige une troupe de zombies, des nains composes de cadavres ressuscites, et a une armee de spheres meurtrieres.

Après avoir vu Barberousse, je mets en route mon lecteur avec la galette Phantasm III. Déjà pas de v.o. .. génial...
Bref, je lance le film, et là Mesdames et Messieurs, nous assistons au plus gros portnawak qui soit, un énorme bazar fait de sphères volantes qui parlent, de tigresse black nunchaku (gros moments de fous rires pour les 2 premières fois...ras le bol quand on nous la ressert une 4ème), bourré de non-sens et d'incohérences ! Me donnant l'impression d'être arrivé en plein milieu du métrage (le film commence on ne sait pas trop comment, et finit on ne sait pas trop comment), Don Coscarelli livre un long-métrage certes fun, mais tellement crétinou, que l'on ne sait pas si on est là fdace à une oeuvre d'auto-dérision, où si toute l'équipe a fumé la moquette (pas que ça à mon avis). D'ailleurs, comme s'il était conscient de son état sous l'emprise de la fumette, le Don fait dire à l'un de ses personnages :
"Voir c'est facile, comprendre c'est plus dur."
Comme quoi...

Phantasm IV - OblIVion
Réalisé par Don Coscarelli   Voir tout le casting...
Avec A. Michael Baldwin, Reggie Bannister, Angus Scrimm
Film américain. Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h 30min. Année de production : 1998

Je veux les voir !

T'en as vu aucun ? TOI ? LE Bad ? pardon..THE Bad ? J'y crois pas ! Le nul ouaaa !

Même moi j'en ai vu un....ah nan.

hé hé !

Youn a écrit:

T'en as vu aucun ? TOI ? LE Bad ? pardon..THE Bad ? J'y crois pas ! Le nul ouaaa !

Ash a écrit:

Même moi j'en ai vu un....ah nan.

Viens on lui parle plus à Youn !!!

Allez former le club des paumés qui n'ont vu aucun Phantasm !



Bon faudrait peut-être que je vois Le bon la brute et le truand moi...

Ce qu'il y'a d'écrit en tout petit est tout de même franchement honteux.

Une honte sans nom

oua bon bah c'est bon !

Ash a écrit:

Une honte sans nom

J'adore !

Youn a écrit:

Phantasm III

OMG

Tout premier Phantasm que je vois et, d'un coup, trés trés envie de découvrir les autres !
Le film n'a quasiment aucune logique, les personnages semblant évoluer ça et là, en fonction des humeurs du réalisateur, comme si le film était un pur "fantasme" tout droit sortit de l'esprit dérangé d'un fan de Bis mangeant un peu trop de jajitas et de champignons.

Au final, on a quoi ?
Un mec qui se bat avec deux fusils à double-canon fixés entre eux, un mioche "commando", une black à la coupe en brosse adepte du nunchaku, des boules en metal qui volent, un homme en noir trés méchant, des gnomes bizarres qui se font exploser la tronche à coup de fusil au bout de 2 minutes de film, des zombies, des villages fantomes, des effets gores délirants ... et bien plus encore !

On mélange, on rajoute du fun et du non-sens total et on obtient une pure bisserie 90's du samedi soir, absolument enorme et tellement nawak que ça en devient jubilatoire.


ENORME !

Mighty-Forest a écrit:

comme si le film était un pur "fantasme" tout droit sortit de l'esprit dérangé d'un fan de Bis mangeant un peu trop de jajitas et de champignons.

Ça me fait penser à quelqu'un !

Toi aussi t'as vu le 3 sans avoir vu le 2 ? fichue j'ai rien compris au début.

Apparemment, la série des Phantasm est très compliquée à suivre, même quand on a vu tous les épisodes.

Je n'ai pas compris grand chose, mais c'était génial.

Bientôt (suspeeeense) mon avis sur le premier (j'éditerai -ou pas). En tout cas il a une solide réputation de film culte de première importance (parce que bon, le Z... pas trop mon truc).

Revision de ce petit film fantastique vraiment sympa. C'est pas la claque que nous livrera quelques années plus tard (Bubba Ho-Tep) mais on sent un sacré talent et une envie de raconter une histoire étrange et angoissante sans en livrer toutes les clefs. Il y a cependant quelques passages involontairement drôles (les boules ), d'autre macabres et poétiques et beaucoup de moments sacrément angoissants et réussis, comme cette course poursuite finale ("Boooooooooooooooooy !") ou ce dernier plan que Wes Craven pompera (en beaucoup moins bien) pour le premier Freddy.



Un film qu'il est bien.

Enorme claque que ce Phantasm

J'en avais souvent entendu parler, sans jamais m'y pencher. Quand les flims ont été réédités en coffret blu-ray, je me suis dit "il faudrait que j'y jette un coup d'oeil" ; et c'est finalement chose faite. Je m'étais un peu renseigné avant de mater le flim et étais donc au courant de son aspect décousu, à cause de la nature du propos (cauchemardesque) et surtout, du manque de moyens et, surtout, du fait que le montage d'origine faisait apparemment 3 heures

40 ans plus tard, le film n'a pas tant vieilli que ça. Il y a évidemment certaines scènes qui tombent parfois dans le ridicule (la mouche !). Mais le reste est emballé de manière splendide et l'ambiance est à tomber à la renverse, à l'image du glaçant Tall Man (la scène où il marche dans la ville :stress: ). La capacité de Coscarelli à créer l'étrange avec deux bouts de ficelles et une bande-sonore minimaliste est fascinante. J'ai également beaucoup apprécié la douce mélancolie qui traverse le film. La relation entre les deux frères - et Reggie - est magnifique et la fin très touchante (et effrayante)

Je ne lancerai pas autant de fleurs à Phantasm II. Plus de moyens et, mécaniquement, la disparition de l'onirisme d'origine. Reste plusieurs moments de bravoure, même si le flim a complètement perdu son charme. Pas grand-chose à dire : on ne s'ennuie pas, mais à aucun moment n'est-on dépaysé comme le premier volet

J'ai hâte de lire ton avis sur le 3 .

J'ai quasi aucun souvenir de la saga tiens
je me rappelle juste d'un mec super menaçant, d'un héros avec une queue de cheval et d'un miroir qui mène vers un désert rougeâtre

Au risque de décevoir Mighty, je n'ai vraiment pas accroché à Phantasm III. Dans la lignée du II et délaissant toujours un peu plus l'ambiance si onirique du premier volet, Coscarelli nous livre un divertissement certes très honnête, plus intéressant que le précédent malgré tout, mais tournant presque en dérision toute la mythologie développée par la série. Sans parler de certains éléments tombant comme un cheveu sur la soupe, comme l'obsession de Reggie pour les femmes, un peu hors de propos dans une course contre la montre !
On retrouve néanmoins avec plaisir Bill Thornbury dans le rôle de Jody et surtout A. Michael Baldwin qui reprend le rôle de Mike, 15 ans après le premier volet où il n'était qu'un enfant !

Phantasm IV en revanche Piochant allègrement dans les chutes du premier Phantasm, Coscarelli délaisse le côté délirant des deux précédents volets pour retrouver en partie l'esprit du premier. Naviguant entre le passé et le présent, le film est traversé par l'inévitable sentiment doux-amer lié au temps qui passe (A. Michael Baldwin, qui joue Mike, a selon les plans 16 ans ou 35 ans !) et au deuil impossible du frère, déjà joliment mis en lumière dans le I. Quant à Angus Scrimm, impérial en Tall Man, il gagne un tout petit peu d'épaisseur.
Naviguant entre les époques et les dimensions, Phantasm IV est donc particulièrement réussi au regard du point de départ de la saga, qui se conclue avec un Phantasm V dont le visionnage est imminent !