La Vengeance dans la peau (Paul Greengrass - 2007)

C'est pas du Michael Bay non plus !
Transformers est un film illisible lors des scènes d'action.
Dans ce film, on comprend quand même de quoi il retourne, même si on ne voit pas clairement chaque action.
Le gros problème, c'est que la systématisation de la caméra portée à l'épaule dans les scènes d'action de films hollywoodiens, va certainement tuer le procédé, que je trouve intéressant lorsqu'il est bien utilisé.
Selon toi, le film n'est pas assez fluide, quant à la lisibilité des scènes, mais je n'y vois pas une faiblesse, mais plutôt une qualité qui tend à trop se standardiser, et donc est peut-être moins intéressante dans ce film-ci en particulier.
Je suis d'accord avec toi au sujet de Spielberg, surtout pour La guerre des Mondes, l'ouverture d'Il faut sauver le soldat Ryan, et La liste de Schindler, qui sont des films qui retranscrivent parfaitement le chaos, sans pour autant être hystériques.

Et oui, pour moi Bourne est un personnage fragile à l'intérieur, et invincible à l'extérieur.
C'est un personnage humain, et bourré de sentiments contradictoires, là ou James Bond est un personnage froid et distant, et pour le coup, vraiment invulnérable, auquel on ne peut pas s'identifier.

Bad Taste a écrit:

C'est pas du Michael Bay non plus !
Transformers est un film illisible lors des scènes d'action.

Transformers, je l'ai carrément zappé. Faut pas déconner non plus On peut citer d'autres films : par exemple, j'ai un mauvais souvenir de Gladiator pour la même raison. Sauf que dans Gladiator, seules les scènes de combat étaient illisibles, et entre deux ça se calmait. Là, dans le troisième Bourne, même dans les moments où les choses devraient un tant soit peu se poser, les plans fixes sont agités dans tous les sens !

Bad Taste a écrit:

Dans ce film, on comprend quand même de quoi il retourne, même si on ne voit pas clairement chaque action.

Certes, mais je trouve ça pénible.

Bad Taste a écrit:

Et oui, pour moi Bourne est un personnage fragile à l'intérieur, et invincible à l'extérieur.
C'est un personnage humain, et bourré de sentiments contradictoires,

C'est le nouveau Clint Eastwood

Bad Taste a écrit:

là ou James Bond est un personnage froid et distant, et pour le coup, vraiment invulnérable, auquel on ne peut pas s'identifier.

Oui, c'est vrai. Enfin j'ai quand même un peu de mal à m'identifier à Jason Bourne, je dois l'avouer

Bad Taste a écrit:

C'est pas du Michael Bay non plus !
Transformers est un film illisible lors des scènes d'action.
Dans ce film, on comprend quand même de quoi il retourne, même si on ne voit pas clairement chaque action.

Change de lunettes

Je l'ai vu moi aussi - qui plus est d'un troisième rang d'une salle qui doit faire 1m sur 3 - et je l'ai trouvé tout sauf "illisible".

C'est à la fois vrai et faux.
Y'a des scènes ou y'a tellement d'explosions et de fusillades à l'écran que tout s'embrouille.
D'autres qui sont vraiment efficaces (bien qu'elles foutent la migraine).

Faddman a écrit:

Bad Taste a écrit:

C'est pas du Michael Bay non plus !
Transformers est un film illisible lors des scènes d'action.
Dans ce film, on comprend quand même de quoi il retourne, même si on ne voit pas clairement chaque action.

Change de lunettes
Je l'ai vu moi aussi - qui plus est d'un troisième rang d'une salle qui doit faire 1m sur 3 - et je l'ai trouvé tout sauf "illisible".

Tu parles de Transformers ou de Bourne 3 ?
Dans Bourne 3, on comprend chaque action.
Même celles qui sont filmés près des corps, et donc, de manière saccadée et un peu (beaucoup) fouillis.
Dans Transformers, que je n'ai pas vu sur grand écran, certes, on ne comprend rien aux bastons entre robots.
C'est brouillon, incompréhensible, et peut-être trop immersif dans ce chaos généré par ces bastons homériques, qui nous laissent totalement sur le bord de la route...

Mes lunettes sont parfaites, merci.

Le Yéti a écrit:

Transformers, je l'ai carrément zappé. Faut pas déconner non plus On peut citer d'autres films : par exemple, j'ai un mauvais souvenir de Gladiator pour la même raison. Sauf que dans Gladiator, seules les scènes de combat étaient illisibles, et entre deux ça se calmait. Là, dans le troisième Bourne, même dans les moments où les choses devraient un tant soit peu se poser, les plans fixes sont agités dans tous les sens !

Gladiator est également un bon exemple de cinéma tape à l'oeil et franchouillard, où le spectateur est perdu pendant les scènes de batailles.
C'est brouillon, méthodiquement énervant.
Très mauvais film, très mauvaises scènes de batailles.

Le Yéti a écrit:

C'est le nouveau Clint Eastwood

Boarf ! Faut pas abuser non plus !

Le Yéti a écrit:

Bad Taste a écrit:

là ou James Bond est un personnage froid et distant, et pour le coup, vraiment invulnérable, auquel on ne peut pas s'identifier.

Oui, c'est vrai. Enfin j'ai quand même un peu de mal à m'identifier à Jason Bourne, je dois l'avouer

Pas faux, mais on s'identifie plus à un personnage qui a des failles, même si elles ne sont que psychologiques, plutôt qu'à un bloc froid et sans coeur.
Bourne est humain, a le coeur brisé, est rancunier, vengeur, et fait tout pour découvrir qui il est.
Ce sont des démarches humaines, auxquelles n'importe qui peut s'identifier.

Mr.Movie a écrit:

C'est à la fois vrai et faux.
Y'a des scènes ou y'a tellement d'explosions et de fusillades à l'écran que tout s'embrouille.
D'autres qui sont vraiment efficaces (bien qu'elles foutent la migraine).

Lesquelles ?

La reprise de la fusillade qui tourne en rond comme dans Bad Boys 2, j'aime bien... même si dans le contexte du film ça à pas tant que ça sa place, je trouve.

Me rappelle pas.
C'est à quel moment ?

La ou John Turturro, Jon Voight, l'ami du geek et d'autres soldats sont enfermés dans une salle, avec un petit robot, le même qui suivait Sam dès le début du film...
Ah, c'est lui qui est envoyé pour liberer Megatron.

(Ouah, j'ai l'impression d'être en Ecole Primaire dans ma cour de récré)

Bad Taste a écrit:

Le Yéti a écrit:

Transformers, je l'ai carrément zappé. Faut pas déconner non plus On peut citer d'autres films : par exemple, j'ai un mauvais souvenir de Gladiator pour la même raison. Sauf que dans Gladiator, seules les scènes de combat étaient illisibles, et entre deux ça se calmait. Là, dans le troisième Bourne, même dans les moments où les choses devraient un tant soit peu se poser, les plans fixes sont agités dans tous les sens !

Gladiator est également un bon exemple de cinéma tape à l'oeil et franchouillard, où le spectateur est perdu pendant les scènes de batailles.
C'est brouillon, méthodiquement énervant.
Très mauvais film, très mauvaises scènes de batailles.

Alors là, non. Halte.

Je ne sais pas si c'est moi qui suis comme Chuck Norris, pouvant ainsi voir 140 000 images par secondes, mais Gladiator est tout sauf brouillon et "mauvais".

Pourquoi aurait-il eu 5 oscars ?

Mr.Movie a écrit:

La ou John Turturro, Jon Voight, l'ami du geek et d'autres soldats sont enfermés dans une salle, avec un petit robot, le même qui suivait Sam dès le début du film...
Ah, c'est lui qui est envoyé pour liberer Megatron.
(Ouah, j'ai l'impression d'être en Ecole Primaire dans ma cour de récré)

D'accord.
Sauf qu'ici, c'est le topic La Vengeance dans la peau, pas Transformers.

Faddman a écrit:

[...] Pourquoi aurait-il eu 5 oscars ?

Depuis quand les récompenses sont-elles un gage de qualité ?
Shakespeare in love a reçu l'Oscar du meilleur film en 2000, alors qu'en 1999 aux USA sortaient des oeuvres comme La Ligne Rouge, Il faut sauver le soldat Ryan, La vie est belle, American History X, Un plan simple, The Truman Show, Beloved, Babe un cochon dans la ville, 1001 pattes... Et j'en passe.
Dons, c'est évident, Shakespeare in love, est un bien meilleur film que tout ceux que je t'ai cités, puisqu'il a reçu l'Oscar du meilleur film.
Voyons.

Gladiator est un film surestimé, et une bouse intergalactique, heureusement rattrapé depuis par le très recommandable Kingdom of heaven, pendant réellement sombre du faux péplum de Scott.

Si les récompenses ne sont pas gage de qualité, à quoi servent-elles alors ?

Et pour Kingdom of Heaven, ça c'est du ratage. Il fait parti des rares films que je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout en 1, 2 ou 3 fois.

Faddman a écrit:

Si les récompenses ne sont pas gage de qualité, à quoi servent-elles alors ?

Depuis une quinzaine d'années, les récompenses n'honorent plus les meilleurs films sortis chaque année : Elles honorent les campagnes de pub les plus influentes, et les choix les moins conflictuels et les plus anodins possibles.
Sinon, chaque année, on récompenserait Malick, ou les frères Coen, ou Eastwood.
Mais non, on préfère filer l'Oscar à un Scorsese mineur l'année où Malick livre l'un de ses plus beaux films, on récompense encore une fois une biopic consensuelle, là où des films plus intimistes, ou plus démonstratifs mériteraient d'être récompensés...
J'adore regarder les cérémonies de récompenses, pour voir à quel point tout ceci n'est que de la poudre aux yeux...

Faddman a écrit:

Et pour Kingdom of Heaven, ça c'est du ratage. Il fait parti des rares films que je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout en 1, 2 ou 3 fois.

Archi-faux.
L'un des meilleurs films sur les croisades que l'on ait fait, avec Excalibur et Sacré Graal.

Juste un truc : pourquoi Galdiator est-il un ratage complet ?

Car c'est une grosse baudruche jolie à l'extérieure, mais vide à l'intérieur, un véhicule à récompenses, plutôt qu'un film honnête et désintéressé, comme peuvent l'être les films d'Eastwood, Malick ou des frères Coen, que Russel Crowe est juste insupportable dans ce rôle (comme dans la plupart de ses rôles, d'ailleurs), que Scott ne révolutionne en rien le péplum, alors que Gladiator était clairement annoncé comme le revival de ce genre abandonné, alors qu'il l'a simplement tué (merci cependant à Rome d'avoir redoré ce blason), que l'histoire de Maximus est insupportable de niaiserie, et qu'enfin, le seul à sortir son épingle du jeu dans ce marasme, est l'excellent Joaquin Phoenix, qui pour le coup, aurait été très bon dans les sandales occupées par Crowe...

Ca fait longtemps que je l'ai vu, mais à ma première vision, j'avais adoré.